Au Proche-Orient, depuis l’assassinat des leaders du Hamas et du Hezbollah mercredi 31 juillet, la promesse de riposte de l’Iran et de ses alliés sur Israël court toujours. La tension est à son comble dans la région. Les États-Unis ont renforcé leurs dispositifs militaires et plusieurs compagnies aériennes ont annulé leurs vols vers l’aéroport de Beyrouth, alors que les ressortissants de plusieurs pays ont reçu l’ordre de quitter le Liban.
Les États-Unis, la Suède, la Jordanie, la France ou le Royaume-Uni… Tous ces pays se sont adressés à leurs ressortissants présents au Liban pour leur demander de quitter le pays de toute urgence.
L’Arabie saoudite a à son tour ses ressortissants à quitter le Liban «immédiatement», sur fond de craintes d’une escalade militaire au Moyen-Orient entre Israël d’une part, l’Iran et ses alliés de l’autre.
L’ambassade saoudienne à Beyrouth a déclaré dans un communiqué sur X «suivre de près les développements dans le sud du Liban», où Israël mène des frappes en riposte à des tirs de roquettes du Hezbollah libanais. L’ambassade appelle les ressortissants saoudiens à «quitter le Liban immédiatement en application de l’interdiction de voyage dans ce pays».