• Qui sommes-nous ?
  • Contact
  • S'identifier
dimanche, 11 mai, 2025
Pas de résultat
Afficher tous les résultats
عربي
TUNISIE DIRECT
  • NATIONAL
    • Politique
    • Nos Régions
  • INTERNATIONAL
  • SANTÉ
    • Infos Covid
  • ÉCONOMIE
  • CULTURE
  • SOCIÉTÉ
  • SPORT
    • foot
  • FEMME
  • IDÉES & DÉBATS
    • Editoriaux
    • soit dit en passant
    • Entretien
  • SCIENCES ET ENVIRONNEMENT
    • High-tec
    • animaux
  • NATIONAL
    • Politique
    • Nos Régions
  • INTERNATIONAL
  • SANTÉ
    • Infos Covid
  • ÉCONOMIE
  • CULTURE
  • SOCIÉTÉ
  • SPORT
    • foot
  • FEMME
  • IDÉES & DÉBATS
    • Editoriaux
    • soit dit en passant
    • Entretien
  • SCIENCES ET ENVIRONNEMENT
    • High-tec
    • animaux
TUNISIE DIRECT
Pas de résultat
Afficher tous les résultats
Page d'accueil INTERNATIONAL

Maroc: drôles de débats sur le cannabis

F Farès par F Farès
depuis 4 ans
dans INTERNATIONAL, Les infos du jour
Maroc: drôles de débats sur le cannabis
Share on FacebookShare on Twitter

Le 11 mars dernier, le gouvernement présentait un projet de loi légalisant la culture du cannabis à usage récréatif et industriel afin, explique le ministre de l’Intérieur Abdelouafi Laftit  » de sauver les régions connues pour la culture du cannabis de la déperdition économique». Tous les partis sont favorables à ce projet, sauf, un comble, le Parti de la Justice et du développement, celui du chef du gouvernement Saâdeddine El Othmani. Les islamistes se divisent, font tout pour retarder l’adoption du texte, certains comme  Abdelilah Benkirane, ancien Premier ministre, menacent même de quitter le parti. Mercredi, Abdelouafi Laftit a encore présenté un rapport très positif sur les études de faisabilité relatives au développement du cannabis, élaboré par son ministère.

Lire aussi

Un tournant à Kiev

Fin de l’escalade entre les deux puissances nucléaires: Ce qu’il faut retenir du cessez-le-feu entre l’Inde et le Pakistan

Environ 400 000 personnes, soit 60 000 familles vivent de la culture, illégale du chanvre indien, dans les provinces du Nord sur une surface de 50 000 hectares contre 130 000 au début des années 2000. Un hectare rapporte par an de 24 000 à 75 000 dirhams en fonction de la qualité du sol et de l’irrigation. Après la légalisation et l’organisation du marché, les revenus passeraient à plus de 110 000 DH l’hectare. Les marchés prioritaires pour le cannabis médical marocain sont l’Espagne, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et l’Allemagne, avec des prévisions de 25 milliards de dollars/an à l’horizon 2028, précise le rapport, ajoutant que la prise en compte du potentiel des marchés français et italien renforcera le volume du marché potentiel de 17 milliards de dollars, pour atteindre 42 milliards de dollars. Des investisseurs, notamment israéliens, seraient déjà intéressés.

Au Parlement, les débats ont été très libres et même amusants avec des fous rires et le vocabulaire de la rue. Ainsi, Noureddine Madiane, de l’Istiqlal, un parti réputé conservateur, a défendu farouchement le kif, le Sebssi, en lançant à ses adversaires du PJD, « celui qui fume ne commet jamais de crime, mais devient zen et va généralement dormir, contrairement à ceux qui consomment le Qarqoubi, L’bayda (la Cocaïne), l’héroïne, les vrais drogues auxquelles il faut s’attaquer » L’istiqlal avait déposé un projet similaire dès 2013.

Les islamistes du PJD s’opposent au projet pour des raisons politico-religieuses, parlent de morale,  tentatives d’occidentalisation et de laïcisation de la société. Mais à Mustapha Lhaya, PJD,qui reprochait à ses collègues de ne prendre « de la modernité que les valeurs immorales et les calamités », le député de gauche  Omar Balafrej a opposé une réponse qui a déclenché le rire : « « Le cannabis est venu avec les Arabes au 1er siècle de l’hégire, pas de l’Occident ». Pour de nombreux élus, une réforme est nécessaire  car « quand une loi n’est plus adaptée à la réalité et au quotidien des Marocains, il faut la changer ».

Le rapport du ministre de l’Intérieur ne cache pas les risques potentiels. Il souligne que la culture du cannabis est une activité destructrice de l’environnement du fait de l’exploitation excessive des terres agricoles, due à l’abandon de la rotation culturale, l’épuisement des eaux souterraines et l’usage excessif d’engrais qui pollue les eaux souterraines.

L’opinion est divisée entre les pro légalisation et ceux qui craignent une augmentation des zones de culture de la drogue et l’aggravation du phénomène du trafic des stupéfiants.

Le PJD en perte de vitesse, qui a peur d’exploser si le projet est adopté, à bien peu de chances d’arriver à le repousser après les législatives de septembre, comme il le souhaite. Le cannabis, un enjeu législatif… même si Abdelouafi Laftit «  défie quiconque de me prouver que ce projet a une relation avec les élections ».

F Farès

F Farès

  • Qui sommes-nous ?
  • Advertise
  • Contact
  • S’identifier

© 2021 TUNISIE DIRECT.

Pas de résultat
Afficher tous les résultats
  • Home
  • NATIONAL
  • INTERNATIONAL
  • SANTÉ
  • ÉCONOMIE
  • CULTURE
  • SOCIÉTÉ
  • SPORT
  • FEMME
  • SCIENCES ET ENVIRONNEMENT
  • النسخة العربية
  • S'identifier

© 2021 TUNISIE DIRECT.

Bienvenue

Connectez-vous à votre compte ci-dessous

Mot de passe oublié?

Récupérez votre mot de passe

Veuillez saisir votre nom d'utilisateur ou votre adresse e-mail pour réinitialiser votre mot de passe.

S'identifier

Add New Playlist

Tunisie Direct et des tiers selectionnés, notamment des partenaires publicitaires, utilisent des cookies ou des technologies similaires. Les cookies nous permettent d’accéder à, d’analyser et de stocker des informations telles que les caractéristiques de votre terminal ainsi que certaines données personnelles (par exemple : adresses IP, données de navigation, d’utilisation ou de géolocalisation, identifiants uniques). Ces données sont traitées aux fins suivantes : analyse et amélioration de l’expérience utilisateur et/ou de notre offre de contenus, produits et services, mesure et analyse d’audience, interaction avec les réseaux sociaux, affichage de publicités et contenus personnalisés, mesure de performance et d’attractivité des publicités et du contenu. Vous pouvez consentir à l’utilisation de ces technologies en cliquant sur « accepter »