Le Mufti de la République, Othman Batikh, s’est opposé, samedi 3 juillet, à l’annulation des rites de l’Aïd el Idha rappelant que cette fête est une pratique prophétique hautement recommandée (sunna mouakada) mais il a cependant expliqué que chaque individu était libre de s’abstenir de célébrer l’Aid.
Intervenant sur les ondes de radio IFM, il a ajouté que faire don de la valeur du mouton du sacrifice pour contribuer à l’effort national de lutte contre le Coronavirus restait une affaire personnelle.
Selon les oulémas, la sunna désigne un acte surérogatoire dont l’auteur est récompensé s’il est accompli mais n’encourt aucun châtiment s’il le délaisse, contrairement à l’acte obligatoire (fardh) lequel implique une récompense pour celui qui le fait et un châtiment pour celui qui le néglige.