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Dans le monde ces dernières heures

Tunisie Direct par Tunisie Direct
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dans INTERNATIONAL, Les infos du jour, SLIDER
Dans le monde, ces dernières heures…
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MAROC – Le roi du Maroc Mohammed VI a nommé, jeudi 7 octobre, un nouveau gouvernement, dirigé par Aziz Akhannouch, considéré comme un proche du Palais, qui aura pour priorité de redresser le royaume confronté à la crise sanitaire liée au Covid-19 et à de profondes inégalités sociales. Dans cette équipe constituée largement de technocrates, les titulaires des ministères régaliens sont reconduits. Ainsi, le ministre des affaires étrangères, Nasser Bourita, est maintenu dans ses fonctions dans un contexte de tensions régionales, notamment avec l’Algérie. Abdelouafi Laftit conserve le portefeuille de l’intérieur. Avec 24 ministres, ce nouveau cabinet compte, par ailleurs, sept femmes contre quatre dans le gouvernement sortant. Grand vainqueur du scrutin, le RNI conserve les postes stratégiques de l’agriculture – où succède à M. Akhannouch, son numéro deux au ministère, Mohamed Sadiki – et de l’économie, avec Nadia Fettah, ancienne ministre du tourisme. Il obtient également le ministère de la santé, avec Nabilla Rmili, également nouvelle maire de Casablanca, capitale économique.

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LIBAN – Alors que quelques manifestations de faible ampleur ont été signalées ce matin pour protester contre la situation économique, on apprend, dans le journal suisse Le Temps que trois ans avant le déclenchement de la terrible crise économique qui frappe le Liban depuis 2019, un “audit dévastateur” du Fonds monétaire international (FMI) pointait déjà du doigt “l’immense faiblesse financière du Liban”. Mais la banque centrale libanaise et son gouverneur Riad Salamé, ont obtenu de supprimer plusieurs pages de ce rapport. Dès 2016, explique le journal helvétique, les experts de l’institution financière établissent que “le déficit net de la banque centrale, un trou de 4,7 milliards de dollars, représente 10 % du PIB” du pays et soulignent également que “les banques locales n’ont pas les liquidités nécessaires pour faire face à une éventuelle crise”.

A Washington, le département d’Etat a critiqué la livraison de pétrole iranien : « C’est, à notre avis, une opération de communication du Hezbollah qui ne s’implique pas dans une solution constructive au problème » a déclaré son porte-parole Ned Price. L’Iran est prêt à construire deux centrales électriques au Liban, l’une à Beyrouth, l’autre dans le sud du pays, sur une période de 18 mois.

LIBYE – Alors que le comité militaire mixte libyen (5+5) tient des réunions à Genève en Suisse, « en vue d’examiner le retrait des mercenaires et forces étrangères de Libye », l’Observatoire syrien des droits de l’homme a accusé la Turquie d’avoir envoyé un nouveau détachement de mercenaires, dont 200 hommes armés, en Libye. Des factions soutenues par Ankara en Irak auraient envoyé des hommes en Turquie en vue de leur transfert en Syrie. Simultanément, des préparatifs sont en cours pour renvoyer 140 mercenaires de Libye en Turquie pour être transférés en Syrie dans les prochaines heures.

SAHEL – L’Otan examine « actuellement des options pour un soutien accru au G5 Sahel », une force anti djihadiste multinationale, indique dans une lettre récente au Conseil de sécurité le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. Ce soutien de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord pourrait s’exprimer « par le biais de son Agence de soutien et d’approvisionnement. L’Otan prévoit de mener sa propre évaluation, qui éclairera sur son futur engagement dans la région du Sahel », précise sans autre détail le chef des Nations Unies dans cette missive vue jeudi par l’AFP. Il y affirme rester « convaincu » de la nécessité de créer un bureau de soutien de l’ONU à la force G5 Sahel (environ 5000 militaires du Mali, de Mauritanie, du Niger, du Tchad et du Burkina Faso) qui serait financé sur des contributions obligatoires des Nations Unies.

D’autre part, d’après les données de l’organisation Armed Conflict Location & Event Data Project (Acled), au moins six Occidentaux sont actuellement détenus au Sahel et, surtout, depuis le début de l’année, au moins 318 personnes, dont 97% de Maliens, ont été enlevées par des organisations jihadistes, milices d’autodéfense communautaires ou groupes armés non identifiés. 

ISRAËL – Les juifs peuvent-ils prier sur l’esplanade des Mosquées ? Oui mais en « silence », a décrété cette semaine un tribunal israélien, remettant en cause des décennies de statu quo sur ce lieu emblématique de Jérusalem, au cœur du conflit israélo-palestinien. Cette décision a provoqué un tollé parmi les Palestiniens et les pays musulmans, pour qui il s’agit d’une « violation » du troisième lieu saint de l’islam abritant le Dôme du Rocher et la mosquée al-Aqsa. Les juifs appellent le site Mont du Temple, considéré comme le lieu le plus sacré du judaïsme ayant accueilli les deux temples construits jadis par les Hébreux. Le directeur de la mosquée Al-Aqsa, Omar Al-Kiswani, a fustigé, jeudi 7 octobre, la décision de justice israélienne. « Ces prières sont des provocations et une violation du caractère sacré d’Al-Aqsa », a-t-il indiqué à l’AFP. « La décision n’a aucune légitimité, car nous ne reconnaissons pas les lois israéliennes sur Al-Aqsa. » Le Premier ministre palestinien Mohammed Shtayyeh a appelé Israël à ne pas imposer un « nouveau fait accompli » sur l’esplanade et exhorté les Etats-Unis à « respecter son engagement à maintenir le statu quo » sur les lieux saints de Jérusalem.

AFRIQUE-FRANCE– Entrepreneurs, représentants des sociétés civiles, acteurs de la culture, du sport… 2 500 à 3 000 personnes, dont 700 en provenance du continent, étaient attendues ce vendredi 8 octobre à Montpellier pour participer au 28e sommet Afrique-France. Petite révolution : aucun chef d’État africain n’a été convié pour l’occasion. Préparé depuis des mois sous la direction de l’intellectuel camerounais Achille Mbembe, l’un des penseurs majeurs du postcolonialisme, les participants disposent d’un rapport de 150 pages, qui résume les préoccupations abordées, et se penche notamment sur la façon « d’apurer les différends ». Il souligne à cet égard que « la reconnaissance de la perversion du colonialisme, de sa nature, littéralement, de crime contre l’humanité, est importante ». Il estime également que « dans une large mesure, la France est à l’écart des nouveaux mouvements et des expérimentations politiques et culturelles » portés par la jeunesse africaine et « a oublié de se connecter à ces courants d’avenir ». Une nouvelle fois, il s’agit de « refondre » la relation France-Afrique. De jeunes Africains ont exprimé face à Emmanuel Macron, hôte et seul président de ce sommet, leurs attentes et frustrations sur la démocratie et la relation avec la France. Le chef de l’État a annoncé que la France redonnerait fin octobre au Bénin 26 œuvres d’art provenant du « Trésor de Béhanzin », pillé au palais d’Abomey en 1892 pendant les guerres coloniales. Et aussi 30 millions d’euros sur trois ans pour une fondation sur la démocratie.

MIGRANTS-UE – A la suite de reportages de plusieurs journaux européens dont Libération et Der Spiegel, montrant des refoulements illégaux de migrants souvent violents, aux frontières de l’UE, notamment en Grèce et Croatie, la commissaire européenne aux Affaires intérieures, Ylva Johansson, s’est dite ce jeudi « extrêmement inquiète » et a appelé ces pays à enquêter. Plusieurs vidéos montrent des hommes masqués asséner des coups à tous les demandeurs d’asile passant devant eux. Ces refoulements allégués « ternissent vraiment notre réputation en tant qu’Union européenne », a déclaré la responsable suédoise, qui a rencontré les ministres de l’Intérieur grec et croate. Ylva Johansson s’est aussi inquiétée d’un possible « mauvais usage des fonds européens » alloués à ces Etats membres, rappelant que l’UE peut suspendre les versements en cas de violations de l’Etat de droit. L’une des missions – la mission Koridor – mise en lumière par Libé, fait effectivement l’objet d’un large financement de l’UE, à hauteur de 6,8 millions d’euros, issu des fonds Asile, migration, intégration (Fami) et Sécurité intérieure (ISF) octroyés tous les six ans par la Commission européenne.

BRIGITTE BARDOT- « Des injures graves, racistes et répétées qui attaquent les citoyens de La Réunion dans leur ensemble. » En fustigeant des écrits « inadmissibles », la procureure adjointe du tribunal judiciaire de Saint-Denis de La Réunion a requis, jeudi 7 octobre, une amende de 25 000 euros contre Brigitte Bardot. Elle y était jugée en son absence pour « injures publiques à caractère racial et religieux ». Le 19 mars 2019, la militante du bien-être animal avait adressé au préfet de La Réunion une lettre ouverte à en-tête de sa fondation dans laquelle elle disait être « envahie de lettres me dénonçant la barbarie que les Réunionnais exercent sur les animaux ». Agée de 87 ans, l’ancienne vedette du cinéma français évoquait le cas d’animaux « blessés, empoisonnés et amputés ». Elle visait aussi la pratique prétendument courante de l’utilisation de chats ou de chiens comme appâts pour la pêche aux requins ainsi que les « décapitations de chèvres et de boucs lors de fêtes indiennes tamoules ». « Les autochtones ont gardé leurs gènes de sauvages », concluait Brigitte Bardot. « Tout ça a des réminiscences de cannibalisme des siècles passés. (…) J’ai honte de cette île, de la sauvagerie qui y règne encore. » L’ex-actrice et chanteuse qualifiait aussi les Réunionnais de « population dégénérée encore imprégnée des coutumes ancestrales, des traditions barbares qui sont leurs souches ». Le jugement sera rendu le 4 novembre. Brigitte Bardot a déjà été cinq fois condamnée pour injures ou provocation à la haine.

INSOLITE – À contre-courant des recommandations du gouvernement suisse qui souhaite améliorer la couverture vaccinale dans le pays, ce chef d‘entreprise proposait une prime de 1000 francs suisses (933 euros) à ses salariés. La condition pour en bénéficier ? Ne pas se faire vacciner d’ici le 31 mars 2022, date de versement de la prime.  Adressé « à tout le personnel d‘Opeo SA », le message signé  »La Direction » indiquait que cette prime visait à  »remercier » les salariés  »de ‘na’ pas avoir cédé à cette dictature qui est un génocide ». Si les fautes dans le texte permettaient de penser à un canular, la prime existait bel et bien. Fervent opposant à la vaccination, le patron, Daniel Héritier, expliquait au journal Heidi News que cette prime devait permettre de garder « tout le monde pour pouvoir continuer notre mission de collecter les déchets dans le futur » et qu’on demanderait bientôt à sa société « d’évacuer des corps par centaines ». Il ajoutait que la prime servait à payer les tests de dépistage. Le conseil d’administration de cette entreprise de collecte des déchets a licencié son directeur « après dix-neuf ans de bons et loyaux services », selon Heidi News.

ETATS-UNIS – Après des jours de tensions, le Sénat a éloigné jeudi la menace d’un défaut de paiement catastrophique en approuvant un texte qui permettra de relever le plafond de la dette de la première puissance mondiale jusqu’en décembre. Seuls les sénateurs démocrates ont approuvé ce projet, qui relèverait la limite d’endettement du pays de 480 milliards de dollars et lui permettrait d’honorer ses paiements jusqu’à début décembre. La Chambre des représentants, à majorité démocrate, doit désormais lui donner son feu vert. Le vote aura lieu mardi et le texte sera transmis dans la foulée au président Biden, a indiqué le chef des démocrates à la Chambre, Steny Hoyer. Le président signera le texte immédiatement, a fait savoir la porte-parole de la Maison-Blanche Jen Psaki. « Nous ne pouvons tolérer que la politique partisane prenne en otage notre économie, et nous ne pouvons permettre que la routine du paiement de nos factures vire au spectacle politique qui ébranle notre confiance tous les deux ans ou tous les deux mois », a-t-elle dit dans un communiqué. Cet accord temporaire a rassuré Wall Street et l’ensemble des places boursières.

TRUMP – Donald Trump a demandé à quatre anciens conseillers de ne pas coopérer avec la commission parlementaire enquêtant sur l’assaut contre le Capitole, le 6 janvier, par des partisans de l’ancien président. L’ex-chef de cabinet Mark Meadows, l’ex-conseiller à la sécurité Kashyap Patel, l’ex-responsable des réseaux sociaux Dan Scavino et l’ex-conseiller Steve Bannon ont chacun reçu un courrier d’un avocat du milliardaire républicain leur recommandant de ne pas répondre aux convocations de la commission. L’équipe juridique de Donald Trump avance dans ses courriers que ses archives et communications sont protégées par les prérogatives de l’exécutif à conserver secrètes certaines informations, ou encore par le secret professionnel qui lie un avocat à son client. Cette tentative de blocage pourrait en tout cas forcer la commission à intenter une action en justice. L’actuelle administration a indiqué qu’elle lèverait en partie la confidentialité des archives de l’ère Trump pour aider au bon déroulement de l’enquête.

Par ailleurs, dans un entretien accordé jeudi à Fox News, l’ancien président a laissé entendre que des milliers de migrants haïtiens qui se dirigeraient actuellement vers la frontière américano-mexicaine seraient atteints du sida et que « nous ne faisons rien à ce sujet ».

NOBEL – Les journalistes philippine Maria Ressa et russe Dimitri Muratov ont reçu le Nobel de la paix pour « leur combat courageux pour la liberté d’expression » dans leurs pays respectifs, a annoncé le comité Nobel norvégien. Maria Ressa et Dimitri Muratov « sont les représentants de tous les journalistes qui défendent cet idéal dans un monde où la démocratie et la liberté de la presse sont confrontées à des conditions de plus en plus défavorables », a déclaré la présidente du comité Nobel, Berit Reiss-Andersen, à Oslo. Agé de 59 ans, Muratov, un des fondateurs et rédacteur en chef du journal russe Novaïa Gazeta « a depuis des décennies défendu la liberté d’expression en Russie dans des conditions de plus en plus difficile », a souligné le jury. Quant à Maria Ressa (58 ans), avec son média d’investigation Rappler cofondé en 2012, « elle utilise la liberté d’expression pour exposer les abus de pouvoir et l’autoritarisme croissant dans son pays natal, les Philippines », dirigé par Rodrigo Duterte, salue-t-il. En avril, la journaliste s’était déjà vue décerner le Prix mondial de la liberté de la presse Unesco/Guillermo Cano. Ses enquêtes lui ont valu ces dernières années de nombreux démêlés judiciaires, des menaces et du cyberharcèlement. 

POLOGNE – Le Tribunal constitutionnel polonais a décidé jeudi 7 octobre que certains articles des Traités européens sont incompatibles avec la Constitution nationale et sapent la souveraineté du pays. Les pommes de discorde entre la Pologne et l’Union européenne sont nombreuses. Et parmi les différends, se placent en tête les réformes judiciaires introduites par le parti conservateur nationaliste au pouvoir, Droit et Justice (PiS). Selon Bruxelles, ces textes sont une menace pour la démocratie et l’état de droit dans le pays. La principale critique porte sur un nouveau système disciplinaire pour les juges qui, selon l’UE, menace gravement l’indépendance du pouvoir judiciaire en Pologne. Il existe d’autres points de désaccord, notamment la nomination des juges et leur transfert sans leur consentement entre différents tribunaux ou divisions d’un même tribunal. Le commissaire européen chargé de l’Economie, Paolo Gentiloni, a prévenu que l’affaire judiciaire polonaise pourrait avoir des « conséquences » sur le versement des fonds de relance à la Pologne. En effet, l’Union européenne n’a pas encore approuvé les 23 milliards d’euros de subventions et les 34 milliards d’euros de prêts bon marché prévus pour ce pays. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s’est engagée ce vendredi à « faire respecter les principes fondateurs » de l’UE sur la primauté du droit européen et des arrêts de la Cour de justice.

ALLEMAGNE – Après des élections désastreuses pour son camp, et de vives critiques contre lui depuis, le chef de file des conservateurs allemands a amorcé son retrait de la direction de la CDU, le parti d’Angela Merkel. Armin Laschet a annoncé qu’il allait « aborder rapidement la question de la nouvelle équipe de la CDU, du président au présidium et jusqu’au comité exécutif fédéral ».  il a précisé qu’il allait demander la tenue d’un congrès de la CDU, dont la date et le lieu restent à déterminer, afin de décider « de l’avenir et la réorganisation » à la tête du parti. « Depuis le retrait d’Angela Merkel de la présidence du parti, nous avons un débat incessant » autour de la direction de la formation, a-t-il également insisté. Selon le quotidien Bild, ce congrès pourrait se tenir durant la première quinzaine de décembre à Dresde (est). M. Laschet s’est rendu personnellement responsable du plus mauvais score électoral (24,1 %) jamais réalisé par les conservateurs dans l’histoire de l’Allemagne moderne. Et pour nombre d’observateurs, il apparaît depuis en sursis. Difficilement élu à la tête de la CDU en janvier, il avait ensuite dû batailler avec Markus Söder, chef de la CSU, l’allié bavarois de la CDU, pour être le candidat des conservateurs à la chancellerie.

Par ailleurs, le plus vieil accusé de crimes nazis, un centenaire ancien gardien de camp de concentration, a affirmé ce vendredi 8 octobre « être innocent » des faits qui lui sont reprochés, lors du deuxième jour de son procès en Allemagne : «Cela m’est inconnu car je ne connais rien à ce sujet», a affirmé Josef Schütz poursuivi pour «complicité de meurtres» de 3.518 prisonniers lorsqu’il opérait dans le camp de concentration de Sachsenhausen.

AUTRICHE – L’étau judiciaire et politique se resserre contre le chancelier conservateur autrichien, Sebastian Kurz, soupçonné d’avoir manipulé la presse avec l’argent des contribuables. Au lendemain d’une perquisition à grande échelle menée par le Bureau anticorruption visant ses proches, le jeune dirigeant, au pouvoir depuis 2017, est dans la tourmente. Les Verts, partenaire de la coalition formée avec le parti conservateur du chancelier (ÖVP) semblent décidés à destituer ce dernier, sans pour autant remettre en cause leur participation au gouvernement, effective depuis 2019. Une motion de défiance devrait être mise à l’ordre du jour de l’Assemblée, mardi prochain, à l’initiative de l’opposition sociale-démocrate. Sa garde rapprochée, constituée notamment de députés conservateurs, a mis en cause l’existence de « groupuscules gauchistes » au sein du parquet, décidés, selon lui, à faire tomber Kurz. Ces attaques contre la justice ont été vivement condamnées par le président de la République, Alexander Van der Bellen. Il s’agit de « dérapages inadmissibles », a commenté le chef de l’État.

IRLANDE – Dublin a mis fin jeudi à son opposition au projet de réforme mondiale de la fiscalité des entreprises. Elle accepte d’abandonner son taux d’imposition de 12,5% pour les multinationales, ce qui pourrait beaucoup accélérer la mise en place d’un plancher d’imposition à travers le monde. L’Irlande a d’abord refusé de signer l’accord obtenu en juillet dernier à l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) fixant un taux minimal d’imposition des entreprises « d’au moins » 15%. Il faut dire que le pays est en première ligne, choisi par des multinationales comme Apple, Google et Facebook pour y installer leurs sièges en Europe grâce à son faible taux d’imposition. La mention « au moins » a été retirée de la version du projet de l’OCDE mise à jour cette semaine, ouvrant la voie à cette décision irlandaise. Emboîtant le pas de l’Irlande, la Première ministre estonienne Kaja Kallas a annoncé que Tallinn rejoignait à son tour l’accord. 

ITALIE – À Rome et à Turin, les candidats sont en ballottage après le premier tour des élections municipales. Le second tour se déroulera du 16 au 18 octobre. Au vu de la participation – 54,69 % –, le premier tour des élections municipales, samedi 2 et dimanche 3 octobre, n’a guère mobilisé les électeurs Trois grandes villes italiennes, Milan, Bologne et Naples, ont toutefois déjà élu leur maire, tous de centre gauche. À Rome et Turin, il y aura un second tour. Dans la Ville éternelle, il se jouera entre Enrico Michetti, de centre droit, soutenu par la Ligue, Fratelli d’Italia et Forza Italia, à 30,4 %, et l’ancien ministre de l’économie et des finances Roberto Gualtieri (PD), de centre gauche, à 27 % qui est donné favori. À Turin, Stefano Lo Russo (centre gauche) devance, avec 43,7 %, Paolo Damilano (38,9 %), de l’alliance Ligue, Fratelli d’Italia et Forza. A Rome, Rachele Mussolini, la petite fille du « Duce » conseillère sortante du parti d’extrême droite Fratelli d’Italia n’est pas pour le moment formellement élue, mais dans tous les cas de figure elle entrera au conseil municipal après le second tour, étant celle qui a recueilli le plus de voix sur la liste de la droite, que cette dernière gagne ou perde.

AFGHANISTAN – Une explosion a frappé une mosquée chiite Kundunz, ville située dans le nord-est du pays. Pour l’instant, le bilan n’est que provisoire : il fait état d’au moins 55 morts et 140 blessés, selon des sources hospitalières. Cette explosion a été causée par un kamikaze, a annoncé à l’AFP Matiullah Rohani, responsable régional du gouvernement taliban en charge de la Culture et de l’Information. En Afghanistan, les chiites sont régulièrement la cible d’attentats, souvent menés par la branche locale du groupe État islamique (EI). Cette explosion survient cinq jours après un attentat à la bombe contre une mosquée de Kaboul, qui avait fait au moins cinq morts et avait été revendiqué par l’EI.  La prise de contrôle du pays par les talibans à la mi-août n’a pas mis fin à la menace terroriste, comme l’avait déjà montré l’attentat commis le 26 août aux abords de l’aéroport de Kaboul, qui avait fait plus d’une centaine de morts, dont 13 soldats américains, et été revendiqué par l’EI-K.

JAPON – Plus de 30 personnes ont été blessées dans un séisme qui a secoué jeudi soir la région de Tokyo, l’Agence météorologique japonaise (JMA) estimant sa magnitude à 6.1. L’épicentre étant situé dans la région de Shiba, à l’est de Tokyo, c’est une grande partie de l’île qui a tremblé mais le risque de tsunami est écarté. Des incendies ont été signalés dans un bâtiment et deux raffineries mais ils ont été circonscrits, selon l’Agence pour la gestion des catastrophes et des incendies. La circulation de trains locaux mais aussi de trains à grande vitesse (Shinkansen) a été immédiatement suspendue par précaution, et des vérifications ont également eu lieu dans les centrales nucléaires.

INDE – Les réserves de charbon s’amenuisent et des coupures d’électricité sont redoutées. Lundi 4 octobre, les 135 centrales thermiques alimentées au charbon que compte le géant sud asiatique ne possédaient, en moyenne, plus que quatre jours de stock, contre treize début août. Selon les données du ministère de l’Energie, seize d’entre elles étaient en rupture de stock. Rarement les réserves de charbon, combustible utilisé pour produire environ 70 % de l’électricité en Inde, ont connu des niveaux aussi bas. « La situation est critique. Nous pourrions assister à des pannes d’électricité de plusieurs heures, particulièrement dans les petites villes », indique Vibhuti Garg, économiste chargée de l’Inde à l’Institute for Energy Economics and Financial Analysis. La situation s’explique en partie par la reprise de l’économie plus forte que prévue et par la mousson qui a duré plus longtemps que d’ordinaire.

BRESIL- Le Brésil a dépassé vendredi le seuil des 600.000 morts du Covid-19 et les spécialistes estiment que la pandémie est encore loin d’être sous contrôle, malgré la baisse du nombre de décès quotidiens permise par l’avancée de la vaccination. Avec 600.425 morts au total, 615 sur la seule journée de vendredi, ce pays de 213 millions d’habitants déplore le deuxième pire bilan au monde après les Etats-Unis, qui ont dépassé la barre des 700.000 morts, avec une population 35 % plus élevée. Les dernières données du ministère de la Santé brésilien, considérées comme sous-estimées par les scientifiques, font par ailleurs état de 21,5 millions de cas de contamination au total, dont 18.172 lors des dernières 24 heures. À ce jour, 71,4 % des Brésiliens ont reçu au moins une dose de vaccin, mais seulement 45,9 % ont effectué le cycle vaccinal complet. Selon une étude publiée la semaine dernière par la Fiocruz, 11 % des personnes ayant reçu une première dose sont en retard pour la deuxième, alors que les personnes âgées commencent à recevoir une troisième injection.

ETATS-UNIS-MEXIQUE- Les Etats-Unis et le Mexique ont ouvert vendredi une « nouvelle étape » dans leur lutte contre les trafics de drogue, d’armes et de migrants le long de leur 3.150 kilomètres de frontière, en annonçant la refonte d’une coopération que le Mexique voulait plus équilibrée avec son puissant voisin. Santé et sécurité des populations, prévention des trafics et poursuite des réseaux criminels transfrontaliers: le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a détaillé à Mexico les « trois piliers » de ce nouvel accord. Le premier pilier du nouvel accord consiste à protéger « la santé et la sécurité des habitants de nos nations », a détaillé M. Blinken lors d’une conférence de presse avec son homologue Marcelo Ebrard. « Le second pilier consiste à prévenir le trafic à travers la frontière », a poursuivi l’émissaire de Joe Biden. « Nous savons que la réduction du trafic d’armes est une priorité pour le Mexique, alors que de nombreuses armes illégales dans ce pays viennent des Etats-Unis », a-t-il reconnu. « Nous allons approfondir notre collaboration pour combattre le blanchiment d’argent, et les autres formes de corruption », a ajouté le secrétaire d’Etat au sujet du troisième pilier qui soutient la « poursuite des réseaux criminels transnationaux ».

PANDORA PAPERS- L e parquet chilien a annoncé vendredi l’ouverture d’une enquête contre le président Sebastian Piñera concernant la vente d’une compagnie minière par une entreprise détenue par ses enfants, une opération citée dans l’enquête des Pandora Papers. « Le procureur général (….) a décidé d’ouvrir une enquête pénale sur les faits associés à ce qui est connu sous le nom de +Pandora Papers+ et liés à l’achat et à la vente de l’entreprise minière Dominga, en lien avec la famille du président Piñera », a déclaré à la presse Marta Herrera, responsable de l’unité anticorruption au sein du bureau du procureur. Sebastian Piñera, un des dirigeants politiques apparaissant dans les Pandora Papers, l’enquête divulguée par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), a démenti lundi tout conflit d’intérêt dans la vente de la compagnie minière Dominga à un ami proche. Selon une enquête menée par les médias chiliens CIPER et LaBot, membres de l’ICIJ, l’entreprise minière Minera Dominga a été vendue en 2010 à l’homme d’affaires Carlos Alberto Délano, un ami du chef de l’Etat, pour 152 millions de dollars, une transaction opérée aux îles Vierges britanniques.

TURQUIE- Un tribunal d’Istanbul a prolongé vendredi la détention de l’homme d’affaires et philanthrope turc Osman Kavala, emprisonné sans jugement depuis quatre ans, estimant manquer « d’éléments nouveaux » pour ordonner sa libération. L’opposant, figure majeure de la société civile, accusé depuis 2013 par le régime du président Recep Tayyip Erdogan de chercher à déstabiliser la Turquie, comparaîtra de nouveau le 26 novembre. L’intéressé a toujours nié les faits qui lui sont reprochés.Kavala est notamment ciblé pour avoir soutenu en 2013 les manifestations antigouvernementales connues comme le mouvement de Gezi, visant M. Erdogan, alors Premier ministre. Puis il a été accusé d’avoir cherché à « renverser le gouvernement » lors de la tentative de coup d’Etat de 2016. Acquitté une première fois en février 2020, Osman Kavala avait été aussitôt placé en garde à vue pour avoir « soutenu » la tentative de coup d’Etat contre M. Erdogan. Un stratagème pour prolonger sa détention, avait-il dénoncé. En décembre 2019, la CEDH avait ordonné sa « libération immédiate » – en vain.Le Conseil de l’Europe a récemment menacé Ankara de sanctions, qui pourront être adoptées lors de sa prochaine session (30 novembre au 2 décembre) si l’opposant n’est pas libéré d’ici là.

« C’est une machine à remonter le temps »: en Turquie, un parc sous-marin emmène les plongeurs dans les épaves de 14 navires de guerre britanniques, français et australiens coulés dans le détroit des Dardanelles pendant la Première Guerre mondiale. Le site, situé dans la péninsule de Gallipoli, dans le nord-ouest de la Turquie, fut le théâtre de la féroce bataille des Dardanelles ayant opposé les troupes britanniques (constituées pour partie de soldats australiens et néo-zélandais) et françaises aux forces ottomanes soutenues par l’Allemagne. Ces épaves, « c’est une machine à remonter le temps qui nous transporte en 1915 », s’enthousiasme Savas Karakas, documentariste et plongeur confirmé, interrogé par l’AFP.

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