La défaite subie samedi par la Tunisie à Malabo contre la Guinée Equatoriale a installé regrets et malaise dans le giron de la sélection et dans la sphère footballistique en général.
Et dire qu’après un bon départ dans les éliminatoires de la coupe du monde 2022, les Aigles de Carthage avaient fait le plein de points avec trois victoires en autant de matches. Mais, la parité vierge à Nouakchott et la défaite à Malabo a mis à nue les insuffisances de la sélection et les limites du staff technique qui n’a pas encore donné un cachet propre à l’ensemble avec des changements infinis de tactique et de joueurs notamment en attaque où il continue à compter sur des défenseurs latéraux pour porter le danger devant, à laisser sur le banc un vrai régisseur , à compter sur des milieu de terrain récupérateurs pour construire le jeu etc.
En football c’est connu, une équipe qui opte toujours pour la défensive ne peut aller loin. Cette option frileuse de Mondher Kebaier a fait perdre à la sélection son cachet spectaculaire, donnant une priorité aveugle aux expatriés et laissant sur le banc d’autres issus du championnat local capables de donner satisfaction et qui finissent par se décourager. Et les exemples ne manquent pas. Il suffit de citer la gestion du poste de gardien de but en faisant confiance à des keepers en manque manifeste de compétition et en mettant à l’écart d’autre plus compétitifs. Au milieu du terrain, la priorité est accordée aux récupérateurs aux dépens des constructeurs et créateurs alors qu’en attaque, des joueurs du milieu sont reconvertis en avants de points.
Autrement dit, l’équipe jour contre nature et beaucoup d’observateurs ont fini par se demander si Mondher Kebaier est bel et bien le seul décideur dans la gestion du groupe ou s’il y a une main cachée qui tire les ficelles dans les coulisses pour des desseins obscurs. Les choses étant ce qu’elles sont, on est appelés tous à soutenir nos représentant ce mardi soir face aux Zambiens pour arracher ce fameux sésame qui nous propulsera au dernier tour des éliminatoires.
Demain est un autre jour.