
ALGÉRIE – Le syndicat national des magistrats (SNM) algérien exige, ce dimanche, le respect de l’indépendance des juges et critique sévèrement le projet de loi relatif au statut du Conseil supérieur de la magistrature. Dans un communiqué, il dénonce « la trituration » de la mouture du projet en question ainsi que « le manque de formation », « l’incompétence » et « la fuite en avant de certains des confrères (magistrats) ayant élaboré le texte ». Le syndicat rappelle, dans ce sens, avoir déjà sensibilisé les membres de la commission juridique de l’Assemblée nationale sur le contenu de ce projet. Le syndicat invite les magistrats à se mobiliser maintenant avant l’adoption du texte à l’Assemblée populaire. « Il est demandé aux magistrats de défendre les deux projets de loi. Nous avons une chance d’apporter le changement. Si nous la perdons, il faudra attendre 20 ans pour espérer en avoir une autre et nous serons comptables de nos actes. Il est regrettable que ces lois n’intéressent que les magistrats. Ni les médias ni la société civile n’ont été entendus. Nous avons une occasion historique pour corriger les erreurs, à travers l’Assemblée nationale. »
ALGERIE FOOT – Un mois après l’élimination des Fennecs de la CAN, Djamel Belmadi a livré quelques explications ce dimanche. La préparation, au Qatar, loin à la fois de l’Algérie et du Cameroun, s’est avérée chaotique. « Une date de rassemblement de départ était prévue le 27 décembre. Finalement, j’ai eu mon effectif sur lequel je peux compter le 3 janvier. On l’a su 2-3 jours avant… », a dit le sélectionneur qui n’a pu diriger qu’un seul match amical, remporté par ses joueurs contre le Ghana. Le covid est un autre élément de l’échec : « 23 joueurs sur 28 ont été positifs. La moitié du staff aussi. C’était une hécatombe… On n’avait pas de force pour courir. C’était impossible à gérer. On faisait des tests tous les matins. La coupe arabe est un autre facteur car le succès était à double tranchant : « lors de la Coupe Arabe, beaucoup de joueurs ont composé cette équipe. Deux compétitions qui s’enchaînent, émotionnellement, ils étaient vidés. Djamel Belmadi accusé aussi l’arbitre guatémaltèque du match contre la Guinée Bissau : « après 8 minutes, on avait 2 cartons jaunes, il agressait nos joueurs et moi-même. »
ALGERIE GAZ – Sonatrach est prêt à fournir davantage de gaz à l’Europe, en cas de baisse des exportations russes avec la crise ukrainienne, en l’acheminant notamment via le gazoduc Transmed reliant l’Algérie à l’Italie. Sonatrach est « un fournisseur fiable de gaz pour le marché européen et est disposé à soutenir ses partenaires de long terme en cas de situations difficiles », a déclaré Toufik Hakkar ce dimanche au quotidien Liberté. Des apports supplémentaires en gaz naturel ou gaz naturel liquéfié (GNL) restent néanmoins tributaires de la « disponibilité de volumes excédentaires après satisfaction de la demande du marché national » et des « engagements contractuels » envers les partenaires étrangers, a-t-il ajouté. Sonatrach « dispose d’une capacité non utilisée sur le gazoduc Transmed », qui pourrait servir à « augmenter les approvisionnements du marché européen », selon M. Hakkar. Ce gazoduc peut transporter jusqu’à 32 milliards de mètres cubes par an -22 en ce moment-, quatre fois plus que le gazoduc Medgaz qui alimente l’Espagne. L’Europe est le « marché naturel de prédilection » pour l’Algérie qui contribue actuellement à hauteur de 11% à ses importations de gaz, souligne M. Hakkar.

MAROC – Le pays parviendra-t-il à atteindre son objectif de mettre chaque année sur le marché de la santé 3300 nouveaux médecins ? A en croire une étude réalisée par cinq chercheurs de la Faculté de médecine et de pharmacie relevant de l’Université Hassan II de Casablanca, la réponse est non. En effet, d’après ce rapport intitulé « Migration intention of final year medical surdents », plus des deux tiers étudiants en dernière année de médecine dans les facultés au Maroc (71,1%) envisagent de quitter le pays dont 61,6% sont des femmes. «Parmi les raisons évoquées par les étudiants ayant répondu favorablement à la migration, on trouve l’ambition de faire carrière à l’étranger, en raison de meilleures opportunités de développement (97,6%), de meilleures conditions de travail (99%) et une meilleure qualité de vie dans le pays d’accueil (97,2%). En outre, 95,2 % de ces étudiants ont exprimé leur insatisfaction quant à la qualité de formation actuelle et au salaire (97%). L’étude réalisée en 2021 et publiée cette semaine dans la revue scientifique «European Journal of Public Heath » (Oxford Academys), s’est basée sur un échantillon de 251 étudiants de dernière année de médecine à la Faculté de Casablanca. La destination préférée est l’Allemagne.
LIBAN – En raison d’une inflation galopante, la majorité des Libanais ne peuvent plus subvenir à leurs besoins de base dans un pays où plus de 80% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté de l’ONU. Acheter des livres pour ses enfants est d’autant plus devenu un luxe. Pour Mounira, aller à la bibliothèque «permet d’économiser les coûts de transport et le prix des livres qui a augmenté, alors qu’il peut rapidement s’en lasser». «On passe du temps dans un lieu sûr, confortable et proche de la maison où Elia (sa fille) peut jouer, dessiner et emprunter des livres», confie-t-elle à l’AFP.
Comme elle, des centaines de parents se rendent de plus en plus souvent dans l’une des trois bibliothèques municipales de Beyrouth gérées par l’association Assabil, qui œuvre depuis 1997 à promouvoir la lecture. Celle de Bachoura, dans un quartier du centre, compte désormais plus de 3.000 membres inscrits, avec «une demande en hausse depuis un an. Si les bibliothèques publiques sont devenues une «échappatoire pour les gens», les défis se multiplient, souligne auprès de l’AFP un haut responsable de l’association Assabil, Ali Sabbagh. «Nous gérons ces bibliothèques en partenariat avec la municipalité de Beyrouth, qui assurait auparavant environ 80% du budget opérationnel des bibliothèques en livres libanaises», explique Ali Sabbagh. Or avec la dévaluation de la monnaie nationale, la municipalité peine désormais à fournir des services de base.
EGYPTE – L’Egypte est la première à l’échelle africaine dans le débit moyen d’Internet fixe selon un rapport élaboré par « Ookla », la société de l’intelligence des réseaux, a déclaré ce dimanche le ministre des Communications et des Technologies de l’information, Amr Talaat.Ce progrès est le fruit des efforts de développement de l’infrastructure de l’information, qui ont permis de doubler de près de sept fois la vitesse moyenne de l’internet fixe, a dit M. Talaat lors de sa participation, en visioconférence, à la séance organisée par l’Association Euro-méditerranéenne Arabe pour la Coopération Economique (EMA), sous le thème: « Numérisation de l’économie: opportunités dans tous les secteurs et régions». L’Egypte figure parmi les pays les plus performants dans l’indice de développement des technologies gouvernementales pour l’année 2020, ainsi qu’elle est classée parmi les 10 premiers pays en développement en matière d’inclusion numérique.

SOMALIE – Le difficile et controversé processus d’élection de la chambre basse du Parlement somalien en cours depuis des mois n’a pas pu aboutir avant la date-butoir. Il a donc été officiellement repoussé une nouvelle fois, malgré les menaces que cela fait peser sur un accord avec le FMI et sur les dirigeants somaliens, désormais visés par des sanctions américaines. À la télévision ce vendredi 25 février, le ministre adjoint à l’Information a expliqué que le Conseil national consultatif qui le supervise avait « exprimé sa déception de ne pas avoir pu respecter la date-butoir », qui était fixée à vendredi. La nouvelle date butoir au terme de laquelle, après la chambre haute complétée fin 2021, tous les députés de la chambre basse devront avoir été élus, est donc fixée au 15 mars. À ce jour, seuls 175 députés sur les 275 sièges disponibles ont pu être élus. Les deux chambres du Parlement réunies doivent élire un successeur au président Mohamed Abdullahi Mohamed, dit Farmajo, candidat à sa propre succession. C’est la prolongation controversée de son propre mandat en 2021 qui a provoqué la crise politique dans laquelle la Somalie est aujourd’hui empêtrée, et que cette élection devait dénouer. Les États-Unis ont interdit de visas les dirigeants somaliens coupables, selon eux, « d’actes d’obstruction » dans ce scrutin crucial.
ISRAËL – La société israélienne de logiciels espions NSO Group a déposé ce dimanche une plainte en diffamation contre le quotidien financier Calcalist ainsi que l’éditeur de la publication et son rédacteur en chef, pour une série d’articles alléguant que la police israélienne a utilisé les logiciels espions contre des militants, des civils, des journalistes et des représentants du gouvernement sans contrôle judiciaire. La société exige 1 million de shekels (274.000 euros) de dommages et intérêts. Le journal Calcalist a rapporté, sans fournir de preuves selon une enquête de la justice, que des dizaines de personnalités de premier plan – y compris d’anciens directeurs de ministère, des personnalités du monde des affaires et des membres de la famille et des associés de l’ancien Premier ministre Benyamin Netanyahou – ont été espionnées par la police à l’aide du logiciel espion Pegasus du groupe NSO.
INSOLITE – Au Brésil, il coûte moins d’un euro et, surnommé « fruit du pauvre », il est même parfois jeté. A Londres, il peut valoir 200 euros. Un internaute en témoigne par une vidéo. Il, c’est le jack fruit ou pomme jacque ou simplement lacque, le fruit du jacquier. Il vient d’Inde et du Bangladesh et on le trouve dans toutes les régions tropicales. La clé de son succès à Londres ? Les végétariens le voient comme une alternative possible à la viande. Le jacquier ne peut pas être cultivé au Royaume-Uni, avance la BBC, à cause du climat trop froid. Mais en plus de ça, le commerce international du jacquier est assez complexe et risqué pour plusieurs raisons, notamment sa nature périssable, sa saisonnalité et son volume. « Le jacquier est très lourd, mûrit très vite et a un arôme très particulier qui n’est pas agréable pour tout le monde », explique Sabrina Sartori, PDG d’Estancia das Frutas, un verger qui abrite 3 000 espèces de fruits dans l’État de Sao Paulo. Un autre facteur pouvant expliquer cette situation incongrue est que ce fruit, souvent considéré comme peu appétissant dans les pays où il pousse, a connu une demande croissante dans les pays développés, poussée par les végétariens et les végétaliens, qui le considèrent comme une alternative à la viande. En effet, une fois cuit, sa texture ressemble au bœuf ou au porc. Les experts tablent d’ailleurs sur une forte expansion du marché international du jackfruit. Selon les estimations du cabinet de conseil IndustryARC, il devrait atteindre 321 millions d’euros d’ici 2026, avec un taux de croissance annuel de 3,3 % au cours de la période 2021-2026.
A La Réunion, le jacquier peut mesurer jusqu’à 17 mètres de haut et son fruit peser entre un et trente-sept kilos. Sa chair, un peu fade, est utilisée en carry, avec des crevettes ou des légumes, ou en boucané.

CORÉE DU NORD – Pyongyang a tiré ce dimanche un missile balistique présumé au large de sa côte est, ont rapporté des responsables militaires sud-coréens et japonais. L’état-major de l’armée sud-coréenne a indiqué que le projectile avait été tiré depuis un lieu proche de l’aéroport international de Pyongyang. Le ministre japonais de la Défense, Nobuo Kishi, a déclaré que le missile pourrait avoir volé jusqu’à 600 km pour une portée de 300 km. « Il y a eu de fréquents lancements (de missiles) depuis le début de l’année, et la Corée du Nord continue de développer rapidement sa technologie de missiles balistiques », a déclaré Nobuo Kishi dans une déclaration télévisée. La Corée du Nord menace la sécurité du Japon, de la région et de la communauté internationale, a-t-il ajouté. « Ce lancement intervient alors que la communauté internationale réagit à l’invasion russe de l’Ukraine et que la Corée du Nord profite de cette situation, c’est quelque chose que nous ne pouvons pas tolérer », a déclaré Nobuo Kishi. « Tirer un missile balistique alors que le monde fait des efforts pour résoudre la guerre en Ukraine n’est jamais souhaitable pour la paix et la stabilité mondiale et régionale », est-il dit dans le communiqué.
COMORES – Un petit avion qui assurait un vol entre deux îles de l’archipel de l’océan Indien, avec douze passagers et deux pilotes à bord, s’est écrasé en mer samedi. « Les opérations de recherche en cours (…) ont commencé à retrouver les débris de l’appareil dans la zone côtière de Djoiezi confirmant le crash aérien », affirme un communiqué du ministère de Transports. Le gouvernement précise que les douze passagers sont tous Comoriens, tandis que les deux membres d’équipage sont de nationalité tanzanienne.
« AB Aviation a la tristesse d’annoncer la disparition du vol ce samedi » entre la capitale Moroni, sur l’île de la Grande Comore, et Fomboni, sur l’île de Mohéli, à quelque 90 km, avait annoncé la compagnie aérienne dans l’après-midi, précisant qu’il s’agit d’un avion de type Cessna. Ce vol, qui a quitté la capitale à la mi-journée, aurait dû atterrir une quarantaine de minutes plus tard. Mais « il a disparu des radars à environ 2,5 km » de son aéroport de destination, « en mer », affirme la compagnie.
ALLEMAGNE – Berlin va mettre la main au portefeuille pour augmenter nettement ses dépenses militaires. « Nous allons à partir de maintenant, d’année en année, investir plus de 2% de notre Produit intérieur brut dans notre défense », a annoncé le chancelier, Olaf Scholz, ce dimanche 27 février, lors d’une séance exceptionnelle à la chambre des députés. Cette promesse va au-delà de l’objectif que se sont fixé les pays de l’Otan, à savoir tendre vers 2% du PIB national. Berlin va aussi débloquer immédiatement une enveloppe de 100 milliards d’euros pour moderniser son armée, sous-équipée. L’invasion de l’Ukraine a agi comme un électrochoc dans un pays pétri de pacifisme depuis les horreurs nazies. Le chef de l’Armée de terre lui-même, à la suite du déclenchement de la guerre en Ukraine par Moscou, a admis que la Bundeswehr (nom de l’armée allemande) était « plus ou moins nue ». L’Allemagne, depuis la fin de la Guerre froide, a nettement réduit les effectifs de son armée, passés de 500 000 têtes en 1990 à tout juste 200 000 aujourd’hui. Par ailleurs, les responsables militaires se plaignent régulièrement de pannes sur leurs avions de chasse, navires de guerre ou chars. L’Allemagne a déjà effectué un revirement en livrant des armes à Kiev, ce qu’elle s’interdisait depuis 1945.

BLE MONDE ARABE – La Russie et l’Ukraine sont en guerre et pour nombre d’Égyptiens, de Libanais, de Yéménites ou d’autres arabes, cela pourrait vouloir dire moins de pain sur la table familiale. Car ces deux pays sont leurs premiers pourvoyeurs en blé. Or, prévient le Middle East Institute, «si la guerre perturbe l’approvisionnement en blé» du monde arabe, fortement dépendant en importations alimentaires, «la crise pourrait déclencher de nouvelles manifestations et de l’instabilité dans plusieurs pays». Le Soudan, qui voit ses réserves fondre depuis l’arrêt de l’aide internationale en rétorsion au putsch militaire fin 2021, semble déjà prendre les devants. Au moment où la guerre éclatait, le numéro deux soudanais était à Moscou pour discuter échanges commerciaux avec la Russie, premier exportateur mondial de blé. Car les généraux au pouvoir dans ce pays arabe d’Afrique du Nord-Est n’ont pas oublié: en 2019, l’un des leurs, le dictateur Omar el-Béchir était renversé sous la pression d’une révolte populaire née… du triplement du prix du pain.
La Tunisie, dont 60% des importations de blé viennent d’Ukraine et de Russie, a des réserves jusqu’en juin, assure Abdelhalim Gasmi, du ministère de l’Agriculture.
NIGERIA – Il aura fallu quatre ans pour que la nouvelle loi électorale soit finalement approuvée par le président Muhammadu Buhari, après plusieurs rejets. Ce texte doit permettre de lutter contre les fraudes, alors que les scrutins au Nigeria ont régulièrement été entachés d’irrégularités depuis le retour d’un régime démocratique en 1999. La nouvelle loi électorale prévoit une transmission électronique des résultats, qui devrait régler en grande partie ce problème. D’autres amendements prévoient des sanctions en cas de pression contre les électeurs ou de tentative d’achat de vote. Les organisations de la société civile ont largement salué les avancées inscrites dans cette nouvelle loi électorale. Suite à son entrée en vigueur, la commission électorale nigériane a choisi de repousser légèrement la prochaine élection présidentielle. Celle-ci aura lieu le 25 février 2023 – une semaine après la date annoncée initialement.
D’autre part, des attaques djihadistes ont fait 27 morts dans le nord-est du pays.
TCHAD – Après deux reports de sa marche pacifique, la coalition Wakit Tamma -regroupant la société civile et des partis politiques- est à nouveau dans la rue. Des manifestants sont sortis ce 26 février pour réclamer la justice, la sécurité et dire « non au Conseil militaire de transition (CMT) qui n’assure pas la sécurité des tchadiens ». Me Max Loangar, coordonnateur du mouvement citoyen, rappelle qu’à son arrivée, le CMT s’est fixé plusieurs objectifs : promouvoir la paix, la stabilité et le dialogue. Pourtant, il est aujourd’hui « incapable d’assurer la sécurité de la population, moins encore dire qu’il prône la paix et la cohésion sociale ».
« Il n’y a pas de paix tant que l’injustice prend le dessus », estime le coordonnateur de Wakit Tamma. Se penchant sur la question de conflits entre agriculteurs et éleveurs, les leaders de Wakit Tamma affirment qu’ils sont activés par les militaires. « Ce sont les militaires qui sont à l’origine du mal des tchadiens », affirment-ils.

BURKINA FASO – Aux commandes du pays depuis le coup d’état militaire du 24 janvier dernier, la junte qui se fait appeler le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration a répondu à la proposition d’un retour à l’ordre constitutionnel dans 30 mois, en avançant que le pays devra atteindre un certain niveau de force avant que cela ne soit possible. » Deux ans, ce n’est pas une période fixe. Deux ans nécessitent un certain nombre de conditions préalables. Nous ne commençons pas la lutte contre le terrorisme le 24 janvier 2022. Bien sûr, nous sommes dans cette lutte depuis longtemps. Nous allons renforcer les acquis, nous allons combler les lacunes, mais avec toutes les forces en présence. » a déclaré le lieutenant-colonel Naon Daba, membre du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration. La commission créée par la junte elle-même lors de sa prise du pouvoir a proposé cette période de transition de 30 mois ainsi que la mise en place d’un gouvernement et d’un corps législatifs réduits. Composée de 15 membres dont des experts juridiques, des sociologues, des économistes et des officiers militaires, elle est dirigée par Mariame Ouattara. Mercredi la commission a rendu son rapport au chef de la junte et chef de l’état intérimaire, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba. Ce dossier n’a pas encore été rendu public.