Le Secrétaire Général adjoint de l’UGTT, Slaheddine Salmi, a affirmé ce jeudi l’impossibilité pour l’UGTT d’accepter la série de réformes présentées par le gouvernement au Fonds monétaire international (FMI).
L’UGTT ne gardera pas le silence, elle sera dans l’action si un dialogue économique et politique n’est pas organisé pour sauver le pays de l’effondrement, a-t-il souligné, cité par Reuters.
Les réformes élaborées par le gouvernement de Nejla Bouden comportent le gel des salaires pendant 5ans, le gel des recrutements, la levée définitive de la subvention des produits de base et des hydrocarbures, et la vente de certaines entreprises publiques, a-t-il souligné.
Il a ajouté que la levée de la subvention sur les produits de base donnera lieu à une augmentation démesurée des prix, que les Tunisiens ne pourront supporter.
La centrale syndicale qui a approuvé les dispositions du 25 juillet, affirme qu’elle ne donnera pas un blanc-seing au pouvoir en place, et appelle au dialogue pour une sortie de crise.
Son secrétaire Général, Noureddine Taboubi, a déclaré ce jeudi à Kébili que l’organisation syndicale ne se complaira pas dans un rôle de spectateur, alors que le pays se dirige vers le précipice.
Il a presse le président de la république à décliner sa vision sur les réformes qu’il compte engager.