
ALGÉRIE – La production industrielle du secteur public a enregistré une croissance de 4,5% en 2021. C’est ce qu’indique l’agence de presse APS dans un article publié le mardi 19 avril, citant les données de l’Office national des statistiques (ONS). On note une évolution dans plusieurs secteurs d’activités tels que l’énergie, l’agroalimentaire et les industries sidérurgiques, métalliques, mécaniques, électriques et électroniques (ISMMEE). Les domaines des mines et carrières et des hydrocarbures ont également enregistré des améliorations. La production énergétique a connu une hausse de 8,2% en 2021 contre une baisse de 2,8%, l’année d’avant. Pour les industries agroalimentaires, une évolution de 15% en 2021 a également été notée, après un recul de 0,9% en 2020. Les ISMMEE ont quant à elles enregistré une augmentation de leur production dans l’ordre des 4%. Le secteur des mines et carrières a aussi connu une tendance haussière de 4,1% en 2021, après avoir enregistré des contre-performances les deux années précédentes. Plusieurs secteurs ont cependant connu une baisse de leur production, révèle l’ONS. Il s’agit notamment de celui des textiles qui a enregistré une baisse de 11,5%. Celui des matériaux de construction a également vu sa production annuelle reculer, après avoir enregistré des performances satisfaisantes durant les deux premiers trimestres ; de même que les secteurs des industries chimiques, des cuirs, chaussures et des bois, du liège et papier.
MAROC – Le soutien public à l’agriculture se renforce au Maroc. Cette année, environ 4,4 milliards de dirhams de subventions seront affectés au secteur, pour un investissement global de 9,2 milliards de dirhams. Cet investissement public sera principalement consacré à l’infrastructure productive, notamment les infrastructures d’irrigation et d’aménagement hydro-agricole (60 %), l’agriculture solidaire (15 %) et le développement des filières de production (13 %), rapporte Aujourd’hui le Maroc, précisant que l’ambition du gouvernement est de faire du secteur agricole un levier prioritaire du développement socio-économique au Maroc. Pour rappel, « le cumul des crédits ouverts à travers le budget général de l’État (BGE) a atteint 81 milliards de dirhams au titre du Plan Maroc Vert. Les ressources sont passées de 1,6 milliard de dirhams en 2008 à 10,3 milliards de dirhams en 2019. 91 % des ressources mobilisées annuellement au titre du budget général de l’État sont exécutées au niveau des régions, soit un montant cumulé de 72,5 milliards de dirhams entre 2008 et 2019 », explique le quotidien.
IRAN NUCLÉAIRE – Téhéran a affirmé mercredi que les « questions techniques » des négociations de Vienne sur le nucléaire iranien avaient été résolues mais qu’il restait des « problèmes politiques » pour rétablir l’accord international de 2015. Téhéran est engagé depuis un an dans des négociations avec la France, l’Allemagne, la Grande-Bretagne, la Russie et la Chine directement, et les Etats-Unis indirectement, pour relancer l’accord connu sous le nom de Plan d’action global conjoint (JCPOA). Un principal obstacle bloque encore les pourparlers: l’Iran exige le retrait des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique, de la liste noire américaine des « organisations terroristes étrangères ».
« Si l’Iran veut une levée des sanctions qui va au-delà du JCPOA, il devra répondre à nos préoccupations qui vont au-delà du JCPOA », a déclaré lundi le porte-parole du département d’Etat américain Ned Price. L’accord de 2015 a accordé un allègement des sanctions à l’Iran en échange de restrictions sur son programme nucléaire pour garantir que Téhéran ne pourrait pas développer une arme nucléaire, ce qu’il a toujours nié vouloir faire.

LIBAN-FRANCE – La justice française a délivré un mandat d’arrêt international contre Carlos Ghosn, ancien patron de l’alliance Renault Nissan (RNBV) qui vit actuellement au Liban, dans le cadre d’une enquête instruite à Nanterre, notamment pour abus de biens sociaux, blanchiment et corruption. Le Franco-Libano-Brésilien âgé de 68 ans, qui devait être jugé à Tokyo pour des malversations financières, vit à Beyrouth depuis sa fuite rocambolesque du Japon fin 2019. Ce mandat d’arrêt international délivré jeudi, qui vaut mise en examen, est un message fort envoyé aux autorités libanaises qui n’extradent pas leurs ressortissants et qui ont interdit à Carlos Ghosn de voyager. Si le mandat d’arrêt est exécuté, Carlos Ghosn sera directement présenté à un juge d’instruction, à Nanterre, qui lui notifiera les charges qui pèsent sur lui. Dans le viseur : près de 15 millions d’euros de paiements considérés comme suspects entre RNBV et le distributeur du constructeur automobile français à Oman, Suhail Bahwan Automobiles (SBA). Le juge d’instruction en charge de l’enquête a aussi délivré quatre autres mandats d’arrêt internationaux visant « les propriétaires actuels ou ex-dirigeants de la société omanaise SBA », a indiqué le parquet de Nanterre, contacté par l’AFP. Plus précisément, ce sont le fondateur de SBA, ses deux fils et l’actuel directeur général qui sont visés, selon deux sources proches du dossier à l’AFP. La justice leur reproche des faits de blanchiment ou encore de corruption. L’information judiciaire, ouverte contre X en février 2020 par le parquet de Nanterre, notamment pour abus de biens sociaux et blanchiment, a en effet été élargie en juillet dernier au chef de « corruption ».
JORDANIE – Accompagné de son épouse la reine Rania, le roi Abdallah II de Jordanie est rentré dans son royaume ce mardi, une semaine après son opération d’une hernie discale thoracique en Allemagne. Nombreux étaient ceux venus l’accueillir à l’aéroport militaire de Marka, à l’est d’Amman. Accompagné de son épouse la reine Rania , le roi Abdallah II y a atterri, ce mardi 19 avril 2022, en provenance d’Allemagne. Le souverain avait subi avec succès , juste une semaine auparavant, une opération pour traiter une hernie discale thoracique dans un hôpital spécialisé de Francfort. Partageant plusieurs photos de ce retour, la Cour hachémite a précisé que plusieurs membres de la famille royale étaient présents. Sur les clichés partagés, on reconnaît ses deux fils, le prince héritier Hussein et le prince Hashem, ainsi que son oncle le prince Hassan.
SOUDAN – L’ancien président Omar el-Béchir, emprisonné depuis sa chute il y a trois ans, a été transféré à l’hôpital. Ses avocats avaient plaidé à plusieurs reprises pour le sortir de prison invoquant la dégradation de son état de santé. Il est pourtant apparu cette semaine dans plusieurs vidéos devenues virales où l’on voit l’homme de 78 ans sur ses deux jambes, arborant un large sourire en rendant visite à plusieurs patients de l’hôpital. « Le rapport médical d’Omar el-Béchir a été falsifié », dénonce Moez Hazrat, l’un des avocats des parties civiles dans le procès de l’ancien président. « Le tribunal doit prendre les mesures nécessaires pour ramener l’accusé devant la cour », estime ce défenseur des droits de l’homme maintes fois menacé pour avoir dénoncé les exactions de l’ancien régime.
Depuis sa chute le 11 avril 2019, Omar el-Béchir avait été incarcéré à la prison de Kober d’abord pour des faits de corruption. Il est désormais jugé pour sa responsabilité dans le coup d’État du 30 juin 1989, date à laquelle il s’était emparé du pouvoir pour 30 ans.
Mais depuis de longs mois, ce procès piétine. Les audiences ont sans cesse été reportées pour raisons variées : salle trop petite, problème de procédure, juge en vacances. Récemment, les avocats de la défense demandaient purement et simplement son acquittement, au motif qu’il ne pourrait pas être jugé pour un coup d’État par des autorités elles-mêmes issues d’un coup d’État. Cette fois-ci, ils ont donc obtenu son transfert à l’hôpital al-Alya, un établissement privé de l’armée soudanaise, estimant qu’il nécessitait une surveillance médicale constante pour cause d’hypertension. Mais ces vidéos, dont l’origine n’a pas encore été certifiée, témoignent du contraire et suscite la colère de nombreux militants qui craignent qu’une possible libération de l’ancien dictateur soit le dernier clou dans le cercueil de leur révolution.

KENYA – Troisième chef de l’Etat de l’histoire du Kenya, M. Kibaki est décédé à l’âge de 90 ans, a annoncé vendredi à Nairobi l’actuel chef de l’Etat Uhuru Kenyatta, déplorant la perte d' »un grand leader ». « Nous nous souviendrons toujours du président Kibaki comme du gentleman de la politique kényane, d’un débatteur brillant, dont l’éloquence, l’esprit et le charme l’emportaient, encore et encore », a dit M. Kenyatta, sans préciser la cause de son décès.
Impliqué dans la politique kényane depuis l’indépendance en 1963, cet ancien professeur d’économie, formé en Ouganda et à Londres, est élu en 2002 sur la promesse de lutter contre la corruption, après plus de 20 ans de règne de l’autoritaire Daniel Arap Moi. La décennie que cet homme a passé au pouvoir fut cependant marquée malgré les promesses par des scandales, comptant parmi les plus retentissants de l’histoire du pays, au cours desquels des millions de dollars ont été siphonnés des comptes publics. Sous les deux présidences de cet économiste chevronné et ancien ministre des Finances, respecté des milieux d’affaires de son pays, le Kenya a confirmé son rôle de moteur économique en Afrique de l’Est et diversifié ses partenariats extérieurs, en jouant notamment la carte chinoise.
INSOLITE – Une femme a été arrêtée en Floride (Etats-Unis) pour avoir glissé à l’insu des convives de la marijuana dans la nourriture servie à son banquet de mariage, a révélé ce jeudi la presse locale. Battements du cœur qui s’accélèrent, paranoïa : les mets trafiqués avec la complicité du traiteur de la cérémonie ont rendu de nombreux invités malades, nécessitant l’intervention des secours et provoquant l’arrestation de la mariée et de la responsable de la restauration par les autorités du comté de Seminole.
Les policiers s’étaient rendus le 19 février au mariage d’Andrew Svoboda et Danya Shea Svoboda. Douglas Postma, l’oncle du marié, a remarqué que son cœur battait de plus en plus vite et que des pensées « folles » se formaient dans son esprit après avoir consommé une salade, des pâtes et du pain, selon des documents judiciaires. Son épouse qui était dans un état encore plus grave a dû se rendre aux urgences, les soignants découvrant du THC, principe psychoactif du cannabis, dans son sang. Une amie de la mariée, Miranda Cady, qui avait aussi ingéré du pain avec de l’huile d’olive, a cru que son « cœur allait s’arrêter », selon la même source. Miranda Cady avait alors demandé à la personne qui s’occupait du repas, Joycelin Bryant, si elle avait ajouté du cannabis dans la nourriture, et celle-ci avait acquiescé. Danya Shea Svoboda et Joycelin Bryant sont poursuivies pour avoir enfreint une loi de Floride liée à la manipulation de l’alimentation, pour négligence et pour avoir fourni de la marijuana. Elles doivent comparaître devant un juge en juin, selon CNN.
TEXAS – Carl Buntion, 78 ans, a reçu une injection létale jeudi soir, plus de trente ans après le meurtre dont il a été reconnu coupable, malgré les appels à la clémence. «J’ai des remords pour ce que j’ai fait, a déclaré Carl Buntion dans ses dernières paroles. Je suis prêt à partir.» Devant la prison de Huntsville, quelques manifestants criaient «L’exécution n’est pas la solution», tandis que des dizaines de personnes s’étaient rassemblées pour, au contraire, la soutenir, a constaté un correspondant de l’AFP sur place. La famille de la victime, un policier, était également présente. Les avocats de Carl Buntion avaient indiqué à l’AFP avoir déposé un ultime recours auprès de la Cour suprême des États-Unis, sans succès.
Les défenseurs de Carl Buntion ne cherchaient plus à prouver son innocence. Mais au Texas, grand État du Sud conservateur, celui qui exécute le plus aux États-Unis, une personne ne peut être condamnée à la peine capitale que si un jury estime qu’elle représente un futur danger pour les autres. Or, Carl Buntion, qui souffrait notamment d’arthrose, de vertiges, d’hépatite et de cirrhose, ne pouvait «plus être dangereux».
Au Tennessee, le gouverneur Bill Lee avait fait savoir jeudi après-midi que l’exécution d’un condamné n’aurait pas lieu dans la soirée « en raison d’un oubli dans la préparation de l’injection létale », accordant un « sursis temporaire » le temps de régler la question.

FLORIDE-DISNEY – Le parlement de la Floride a adopté jeudi un projet de loi supprimant un statut favorable dont bénéficie le parc d’attractions Disney World, le géant du divertissement ayant défendu certains thèmes progressistes peu appréciés des élus républicains. Le texte devait désormais être promulgué par le gouverneur conservateur de la Floride, Ron DeSantis, dont les relations avec Disney se sont récemment dégradées, même si l’entreprise agit comme un aimant touristique dans son État au climat ensoleillé.
Ron DeSantis ne digère pas que Bob Chapek, le PDG de Disney, se soit prononcé publiquement contre une loi dont il est à l’origine, interdisant d’enseigner des sujets en lien avec l’orientation sexuelle ou l’identité de genre à l’école primaire. Ce texte est surnommé par ses opposants « Don’t say gay » (« Ne dites pas ‘gay' »). Chacune à majorité républicaine, les deux chambres du parlement siégeant dans la capitale Tallahassee ont voté le projet de loi: le Sénat mercredi par 23 voix contre 16, suivi de la Chambre des représentants jeudi par 70 voix contre 38. Un double scrutin synonyme de revers pour Disney, qui reste un poids lourd économique dans la région. Disney emploie plus de 75.000 personnes à Disney World.
CÔTE D’IVOIRE – Une enquête a été ouverte en Côte d’Ivoire après la mort d’un gardien de boeufs et de son troupeau d’une soixantaine de têtes, lors d’une explosion dans une zone où des soldats français conduisaient un exercice militaire, a indiqué l’armée française dans un communiqué reçu vendredi. La zone de Boni-Andokro se trouve dans le centre du pays et abrite le camp militaire ivoirien de Lomo-nord.
Le 43e Bataillon d’infanterie de marine (43e BIMa), basé en Côte d’Ivoire dans le cadre d’un accord de défense avec la France, y a conduit « une campagne de tir avec des canons de 155 mm de type Caesar ».
« Cette campagne de tir a été organisée dans le strict respect du cadre réglementaire en vigueur et en accord avec les autorités militaires locales. Avant le déclenchement des tirs, les mesures de protection prévues ont été correctement mises en œuvre (barrières abaissées, panneaux de signalisation) », assurent les FFCI. « La population locale a été informée de cette campagne de tir et avait connaissance de la zone interdite », ajoute le communiqué.
L’éleveur, Dourcy Barry, a été inhumé jeudi et l’armée française a apporté « un premier soutien à la famille pour l’organisation des obsèques ». Les activités militaires ont été suspendues dans la zone le temps de l’enquête des autorités judiciaires ivoiriennes. Une enquête française sera également menée auprès des forces militaires présentes lors de l’exercice, précisent les FFCI.
POLOGNE – Les responsables de la mine polonaise où un accident a fait mercredi cinq morts et sept disparus, ont annoncé vendredi l’abandon de l’opération de sauvetage, jugée « dangereuse » pour la vie des secouristes. L’analyse de la situation « nous a conduit à abandonner l’opération de sauvetage menée en vue d’évacuer les sept mineurs » restés au fond du puits, a déclaré aux journalistes Tomasz Cudny, le président du groupe JSW qui contrôle la mine de charbon de Pniowek à Pawlowice (sud). Les responsables du groupe ont indiqué avoir enregistré durant la nuit de jeudi à vendredi de nouveaux coups de grisou qui ont fait dix blessés légers supplémentaires parmi les sauveteurs qui tentaient d’installer un nouveau conduit de ventilation au fond du puits profond d’environ 1.000 mètres.
Avant d’envoyer des sauveteurs, il faut d’abord « stabiliser » la ventilation de la zone, puis l’isoler du reste de la mine. Ce processus est une « question des mois », a souligné le chef des services de sauvetage Piotr Buchwald.

CORÉES – Le leader nord-coréen Kim Jong Un a remercié le président sortant sud-coréen Moon Jae-in de son action en faveur d’une amélioration des relations entre les deux pays, ont indiqué vendredi Séoul et Pyongyang. Les deux dirigeants se sont écrit au moment où Séoul et ses alliés soupçonnent Pyongyang de se préparer à reprendre ses essais nucléaires après avoir procédé, depuis le début de l’année, à une série sans précédent de tests de missiles.
Le successeur de M. Moon, Yoon Suk-yeol, qui prendra ses fonctions le 10 mai, s’est engagé à adopter une ligne dure à l’encontre de Pyongyang. Le président sortant a rencontré M. Kim à trois reprises et contribué aux pourparlers entre le leader nord-coréen Kim Jong Un et le président américain de l’époque, Donald Trump. Depuis 2019, les négociations sont au point mort, en raison notamment de désaccords au sujet de l’allègement des sanctions et de ce que à quoi la Corée du Nord serait prête à renoncer en retour.
Certains analystes doutent que ces lettres ait une quelconque signification, compte-tenu de la série de provocations militaires sans précédent du Nord depuis le début de l’année.
FRANCE – Deux policiers français jugés lors d’un procès en appel pour le viol en réunion à Paris en 2014 d’une touriste canadienne au siège de la Police Judiciaire, ont été acquittés ce vendredi par une cour d’assises. Trois ans après leur condamnation en première instance à Paris à sept ans de prison, Antoine Quirin, 43 ans, et Nicolas Redouane, 52 ans, ont été déclarés innocents du viol d’Emily Spanton, 42 ans, et sont ressortis libres du palais de justice de Créteil (banlieue sud-est de Paris) où ils étaient jugés depuis trois semaines. La nouvelle a été accueillie par les applaudissements des proches des deux accusés tandis que la plaignante a quitté le tribunal en larmes.
Mercredi, le ministère public avait requis une peine de sept ans de prison contre ces deux anciens agents de la prestigieuse BRI (Brigade de recherche et d’intervention) qui n’avaient cessé de proclamer leur innocence depuis le début de l’affaire. Lors de la soirée du 22 avril 2014, Emily Spanton fait la rencontre de plusieurs policiers de la BRI dans un pub irlandais situé en face de leurs locaux de l’époque, le 36 quai des Orfèvres à Paris. Alors que l’ambiance est au flirt, les agents proposent une visite de leurs locaux à Mme Spanton, très alcoolisée ce soir-là. Elle en ressort en état de choc, en dénonçant un viol en réunion.
AFGHANISTAN – Une explosion a frappé une mosquée dans le nord de l’Afghanistan pendant la prière du vendredi, a annoncé la police, des témoins évoquant pour leur part des dizaines de victimes. L’explosion a touché la mosquée Mawlavi Sikandar à Kunduz, a dit un porte-parole de la police locale, Obaidullah Abedi. « Nous n’avons aucun détail pour le moment sur la nature de l’explosion ou sur des victimes », a-t-il ajouté. Des images postées sur les réseaux sociaux, qui n’ont pu être vérifiées dans l’immédiat, montraient les murs de la mosquée troués par des impacts.
Un membre du personnel soignant d’un hôpital proche a raconté au téléphone qu’entre 30 et 40 personnes avaient été admises dans cet établissement après cette explosion. « Les gens se sont rassemblés pour prier à la mosquée et l’explosion s’est produite », a déclaré un témoin au téléphone. « Il y a de nombreuses victimes, entre 30 à 40 personnes ont été blessées ou tuées », a dit ce témoin.
Cette explosion survient au lendemain de deux attentats revendiqués par le groupe Etat Islamique (EI) en Afghanistan, qui ont fait au moins 16 morts et des dizaines de blessés.