Lors d’un point de presse organisé en urgence par les composantes du front du salut national, Ahmed Néjib Chebbi, a annoncé, jeudi 5 mai 2022, que le pouvoir en place s’apprêtait à dissoudre les partis politiques et à placer certaines personnalités en résidence surveillée.
« Nous avons été devant un dilemme soit garder ces informations pour nous, et laisser les choses se produire, soit s’adresser à l’opinion publique et aux acteurs politiques afin de les mettre devant leurs responsabilités en matière de défense de la liberté et de la démocratie », a-t-il souligné, qualifiant ces informations « d’extrêmement graves ».
Il a, dans ce contexte, appelé les forces de sécurité à assumer leur responsabilité et assurer la protection des locaux des partis et des personnalités politiques.
Il a laissé entendre que le mouvement Ennahdha serait particulièrement visé de par son poids sur la scène politique.
« La Tunisie est en train de perdre ce qu’elle a construit pendant des décennies de lutte et de sacrifice », a-t-il déclaré avant d’exhorter les composantes de la société civile à faire face à la dégradation de la situation dans le pays.
