ALGERIE-ALGERIE-MAROC – Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a démenti les informations faisant état d’une médiation de l’Arabie Saoudite dans les relations très tendues entre Rabat et Alger. Alors qu’il a été fait état d’une tentative de rapprocher les deux pays voisins en Afrique du Nord, le Maroc et l’Algérie, la réalité semble autre. La visite à Alger, mercredi, du ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Fayçal Bin Farhan Bin Abdullah Al Saoud, a été annoncée comme étant inscrite «dans le cadre de la médiation entre Alger et Rabat» dont la rupture des relations diplomatiques a été prononcée depuis août 2021. Ce qui n’en est pas le cas, selon des précisions de la diplomatie algérienne. Au cours d’une intervention à la chaîne d’information publique AL24 News, ce samedi 21 mai 2022, le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a été on ne peut plus clair. «Il n’y a aucune médiation. Que celui qui a été à l’origine de la rupture des relations diplomatiques entre Alger et Rabat assume ses responsabilités », a déclaré le diplomate, insistant que «cette question ne se règle pas par une médiation, quelle que soit la nature des relations qui nous lient avec nos partenaires», dont l’Arabie Saoudite. Ramtane Lamamra va plus loin, soulignant que «la position de l’Algérie est claire. La rupture des relations diplomatiques est intervenue pour des raisons fortes. Elle a été décidée pour faire porter la responsabilité pleine et entière à la partie qui a poussé les relations à ce mauvais niveau»
MAROC-FRANCE – L’exercice « Échange Air Maroc 2022 » entre les Mirage 2000 de l’armée de l’Air et de l’Espace et les Mirage F1 des Forces Royales Air a démarré lundi 16 mai 2022. Il vise notamment à renforcer la coopération aéronautique militaire entre les deux entités.
« La 3ᵉ escadre de chasse de la BA133 de Nancy est au Maroc dix ans après le dernier exercice de l’armée de l’Air et de l’Espace au Maroc, en décembre 2012 », pour participer à l’exercice militaire conjoint « Échange Air Maroc 2022 » en cours et qui se poursuit jusqu’au 27 mai prochain, indique l’armée de l’Air et de l’Espace dans un communiqué publié sur son site internet. En tout, trois Mirage 2000D ont été déployés dans un détachement qui rassemble près de 80 Aviateurs de diverses spécialités. Il s’agit de pilotes, de navigateurs officiers systèmes d’armes, de mécaniciens, de secrétaires, de commandos, de techniciens informatiques ou encore d’opérateurs renseignement. « Le partage d’expérience est un point clef de cette mission lors des briefings et débriefings organisés au sein des locaux de l’escadre Mirage F1 de la base aérienne de Sidi Slimane. Si l’armée de l’Air et de l’Espace était venue y réaliser une campagne de tir il y a dix ans, il faut remonter à 2003 pour voir évoluer les avions de chasse français et marocains ensemble. Un retour historique », explique l’armée de l’air française.
MAROC – Un journaliste de la BBC qui s’apprêtait à rentrer au Royaume-Uni par voie aérienne a dénoncé le non-respect du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) au Maroc et le message équivoque d’une infirmière.
Eliott Darby relate les faits sur les réseaux sociaux. Sur Twitter, Eliott Darby a partagé des captures d’écran montrant une conversation qu’il a eue sur WhatsApp avec Aya, qui serait une infirmière à l’aéroport auprès de qui il aurait effectué le test Covid-19. La jeune femme marocaine lui a expliqué qu’elle a récupéré son numéro à partir de son dossier médical parce qu’elle est tombée amoureuse de lui. La publication du journaliste a suscité des commentaires de la part des internautes, les uns pour dénoncer le partage de cette conversation privée, les autres pour dénoncer des pratiques similaires de la part de différents acteurs de l’industrie touristique.
IRAK – Une barque atypique a vogué jeudi sur les célèbres marais du sud de l’Irak. Son objectif ? Ramasser les déchets dans le cadre d’une initiative visant à protéger un écosystème menacé par l’activité humaine et le changement climatique. Grâce aux financements de l’ambassade de France apportés à une ONG locale, une barque équipée de filets et de pinces à déchets va parcourir les marais d’Al-Chibayich. Dix personnes à bord sont chargées, deux à trois fois par mois, de collecter le plastique qui jonche le secteur.
Le projet comprend un volet sensibilisation, avec 20 pancartes trilingues qui interpellent les visiteurs: « Soyez respectueux de notre terre », « ne jetez pas de déchets, ne gâchez pas notre temps! », peut-on y lire.
Une des sources principales de pollution dans le secteur reste les visiteurs qui jettent leurs « déchets plastiques » déplore Raad al-Assadi, directeur de l’ONG exécutant le projet, l’Organisation Chibayich pour l’écotourisme. Entre les fleuves Tigre et Euphrate, les marais du sud de l’Irak, un des plus grands deltas intérieurs du monde, ont été classés au patrimoine de l’humanité en 2016 pour leur biodiversité et leur richesse historique remontant à l’Antiquité. Mais le niveau de l’eau est en baisse, un phénomène accentué par les sécheresses à répétition et par les barrages construits en amont des deux fleuves, chez les voisins de l’Irak, Turquie et Iran notamment. « Imaginez, depuis 6.000 ou 7.000 ans les habitants ont préservé les marais. Mais on est arrivé à un stade où ces marais sont menacés de disparition », lance M. Assadi.
Dans les marais, plus tôt cette année, un autre projet soutenu par la France a vu le jour en partenariat notamment avec l’ONG française Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières: une ambulance vétérinaire. Cette barque à moteur permet à un vétérinaire de voguer au secours des buffles. Les habitants des marais vivent du tourisme, de la pêche mais aussi de l’élevage des buffles qui paissent sur le rivage.
LIBAN – C’est à minuit dans la nuit de samedi (21 mai) à dimanche que s’est achevé officiellement le mandat du Parlement sortant et que la nouvelle Chambre a, de ce fait, entamé son mandat de quatre ans. Conformément aux termes de la Constitution, le doyen d’âge de l’Assemblée, en l’occurrence le chef du législatif sortant Nabih Berry, doit convoquer le nouveau Parlement à une séance plénière dans un délai de quinze jours afin d’élire le président et la vice-président de l’Assemblée ainsi que les membres du Bureau de la Chambre.
Le bloc parlementaire de Nabih Berry a annoncé au cours du week-end écoulé qu’il présentait la candidature de M. Berry à la présidence de la Chambre. Le parti des Forces libanaises et ses alliés ainsi que le Courant patriotique libre ne voteront pas pour M. Berry. Notons que le Hezbollah et ses alliés ont perdu la majorité parlementaire à la suite des élections, au profit des partis et personnalités souverainistes (hostiles à l’emprise iranienne et du Hezbollah sur le pouvoir) et d’un groupe de 13 députés se réclamant de la contestation du 17 octobre 2019. Avec le début du mandat du nouveau Parlement, le gouvernement de Nagib Mikati est démissionnaire d’office.
ISRAËL – Le tribunal de première instance de Nazareth (nord) a condamné ce dimanche les six prisonniers palestiniens évadés de la prison Gilboa en septembre dernier à cinq ans de détention supplémentaires. Ils ont été également été condamnés à huit mois de probation et à une amende de 5.000 shekels (plus de 1.400 euros).
Lors de l’énonce de la condamnation de Zakaria al-Zoubeidi, l’ancien chef de la branche armée du Fatah dans le camp de Jénine – la juge a noté qu’il s’agissait d' »une évasion sans précédent ». « L’évasion impliquait des préparatifs quotidiens qui ont conduit à l’excavation d’un tunnel d’évacuation », a-t-elle signalé, estimant que « les dommages publics et les dommages à la sécurité publique que l’entreprise a causés ne pouvaient être ignorés ». La commission d’enquête gouvernementale sur l’incident a décidé il y a près de deux mois d’émettre un avertissement contre quatre hauts responsables des services pénitentiaires israéliens, dont la commissaire Katie Perry.
Les lacunes relevées par le comité apparaissent au niveau du renseignement, de la sécurité et des opérations.
ETHIOPIE – Avec la récente mise en service du barrage de la Renaissance, l’Ethiopie connaît un défi en matière de ressource humaine dans le domaine de l’électricité. Ce défi pourrait trouver solution avec la création d’un centre de formation. 10 millions d’euros, c’est le montant que l’Agence française de développement (AFD) va investir en Ethiopie pour booster la formation dans le domaine de l’Energie.
Semereta Sewasew, ministre d’Etat chargé de la Coopération économique, a signé une convention avec Valérie Tehio, représentant pays de l’AFD. Cette subvention sera dirigée vers la construction et l’équipement du centre de formation à l’énergie électrique à Debre Zeit. Les équipements et formations proposés seront adaptés aux technologies installées sur le réseau électrique éthiopien géré par Ethiopian Electric Power (EEP), principal bénéficiaire du centre. « Ce projet est aussi une opportunité pour soutenir la stratégie de ressources humaines de l’EEP », a relevé Mme Tehio.
Concrètement, l’EEP pourra via ce centre renouveler les compétences de son personnel, et de manière continue, au gré de l’évolution des technologies énergétiques et des besoins croissants et changeants de la population et de l’économie éthiopiennes. Une expertise que l’entreprise pourra à son tour offrir à d’autres services publics et privés.
KENYA – Au Kenya, à Kisumu dans l’ouest du pays, le sommet Africités s’est clôturé, ce samedi 21 mai. Pendant cinq jours, 11 000 participants de tout le continent ont échangé autour du rôle des villes intermédiaires dans le développement de l’Afrique. Synonymes d’opportunités économiques, les villes intermédiaires attirent de nombreux ressortissants de pays voisins. D’ici à 2040, les deux tiers des personnes qui s’installeront en zone urbaine le feront dans les villes moyennes. Cependant, à cause d’un manque d’infrastructures, elles restent des villes de passage, avant un départ pour les capitales. Or, ces dernières sont souvent déjà congestionnées.
Prioriser l’aménagement des communes moyennes, c’est en tout cas ce à quoi se sont engagés les élus locaux lors de la clôture de cette neuvième édition d’Africités.
Lors d’une cérémonie officielle, samedi soir, les délégués présents à Africités se sont engagés à mieux inclure les villes intermédiaires dans leurs plans de développement urbain, à mettre l’accent sur la jeunesse (à travers notamment la mise en place d’un programme Erasmus africain), mais aussi sur la culture et la protection du climat et surtout à veiller à une meilleure répartition des ressources publiques en faveur des centres urbains de taille moyenne.
MADAGASCAR – Les personnels de l’université de Tana ont fermé les grilles d’accès au campus. Ils réclament leur salaire du mois d’avril qui devait être perçu la semaine dernière, mais il n’a pas été versé. Le mouvement a commencé à gagner les provinces, notamment les facultés de Tamatave. Les étudiants protestent contre ces blocages. Ils ont des examens à passer, des concours à préparer et craignent de se retrouver avec une année blanche.
Mais les syndicats étudiants soutiennent quand même les professeurs dans leurs revendications salariales, d’autant qu’ils ont eux-mêmes à se battre pour le paiement des bourses en retard.
CANADA – Les autorités ont annoncé samedi 21 mai le décès de quatre personnes dans l’est du pays, frappé par des orages violents qui ont également privé de courant près de 900 000 foyers des provinces de l’Ontario et du Québec. Une personne a perdu la vie lors de la chute d’un arbre en milieu de journée sur la caravane qui l’abritait, dans le comté de Brant, au sud de Toronto, a indiqué la police provinciale d’Ontario sur Twitter.
Dans cette même région, et quelques minutes plus tard, une femme de plus de 70 ans, se déplaçant à pied sous la tempête, a quant à elle été écrasée par un arbre, selon la même source. Plus au nord, dans la capitale fédérale Ottawa, une personne a perdu la vie en raison des orages mais la police locale, lors d’une conférence de presse, s’est refusé à davantage de précision.900 000 foyers sans électricité Une quatrième personne, une femme dans la cinquantaine dont le bateau a chaviré sous l’effet de la tempête, s’est noyée dans la rivière séparant Ottawa de sa banlieue québécoise Gatineau, selon les informations recueillies par Radio-Canada auprès de la police locale.
En outre, près de 900 000 foyers de l’est du Canada étaient encore privés d’électricité samedi soir : quelque 340 000 en Ontario et près de 535 000 au Québec, selon les décomptes en ligne des fournisseurs locaux d’énergie, Hydro One et Hydro-Québec.
ETATS-UNIS – Un juge fédéral de Louisiane a empêché vendredi l’administration de Joe Biden de lever une mesure sanitaire mise en œuvre par le gouvernement Trump pendant la pandémie pour pouvoir expulser sans délai les migrants franchissant sans visa les frontières terrestres des États-Unis. Le gouvernement Biden a immédiatement annoncé sa décision de faire appel du jugement.
« L’administration n’est pas d’accord avec la décision du tribunal et le ministère de la Justice a annoncé qu’il ferait appel », a déclaré dans un communiqué Karine Jean-Pierre, porte-parole de l’exécutif, en précisant qu’en attendant, la mesure appelée « Title 42 » continuerait d’être appliquée. Les autorités souhaitaient lever le 23 mai ce dispositif, très controversé car il empêche notamment les demandeurs d’asile de formuler leur requête, mais les gouverneurs républicains de 24 États s’y opposant avaient saisi la justice.
« Le tribunal conclut que les États plaignants ont rempli les conditions » pour obtenir son maintien provisoire, écrit le juge Summerhays. Ces « États plaignants » affirment notamment que la levée de cette mesure provoquerait une recrudescence des passages aux frontières et par conséquent une hausse du nombre de migrants résidant clandestinement sur leur sol. Le « Title 42 » est une mesure de santé publique qui a été adoptée en 1893 pour protéger les États-Unis contre les nombreuses épidémies de choléra et de fièvre jaune qui survenaient à l’époque.
BIDEN – Le président américain Joe Biden est arrivé ce dimanche au Japon, dernière étape de sa première tournée en Asie depuis son entrée en fonction, sur fond de menace nord-coréenne, des ambitions géopolitiques de la Chine et de la guerre en Ukraine. Il doit rencontrer demain lundi à Tokyo le Premier ministre japonais Fumio Kishida et l’empereur Naruhito, avant de participer mardi à un sommet du Quad, un format diplomatique rassemblant les États-Unis, le Japon, l’Inde et l’Australie. Le président américain doit aussi dévoiler au Japon une nouvelle initiative américaine pour le commerce dans la région, dont il cherche à renforcer les liens diplomatiques et économiques avec Washington.
Il s’est déclaré ce dimanche à Séoul «préparé» à un éventuel essai nucléaire par la Corée du Nord, mais a réaffirmé son ouverture au dialogue avec un singulier message à Kim Jong Un, peu avant de partir pour le Japon. «Nous sommes préparés à tout ce que la Corée du Nord peut faire», a-t-il assuré, se disant «pas inquiet» face à un éventuel essai nucléaire. Interrogé par un journaliste qui lui demandait s’il avait un message pour le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, Biden a répondu par un laconique: «Bonjour. Point final».
BURKINA – Cinq soldats ont été tués et trente «terroristes abattus» samedi dans le nord du Burkina Faso, lors d’une attaque de jihadistes présumés contre un détachement militaire, a annoncé l’état-major burkinabè des armées. «Le détachement militaire de Bourzanga», localité de la province du Bam située dans la région du Centre-Nord, «a vigoureusement riposté à une attaque de sa base ce samedi» par des «terroristes venus en très grand nombre et lourdement équipés», selon un communiqué de l’armée. Il ajoute que «cinq militaires ont été mortellement atteints et dix autres ont été blessés au cours des combats». L’armée affirme que «dans leur débandade, plusieurs terroristes, dont certains blessés, se sont fondus aux populations civiles pour tenter d’échapper à la poursuite des militaires». «Les opérations de ratissage et de sécurisation se poursuivent dans la zone», ajoute-t-elle.
Selon Paris, l’armée française est intervenue à la demande du Burkina Faso pour repousser l’ attaque.
FRANCE – Le nouveau ministre des Solidarités Damien Abad « conteste avec la plus grande force » les accusations de violences sexuelles à son encontre, a-t-il affirmé dimanche dans un communiqué transmis à l’AFP, après un article de Mediapart faisant état d’accusations de viols.
Selon Mediapart, deux femmes, dont le journal a recueilli les témoignages, accusent Damien Abad de viol en 2010 et 2011. Dans un article publié samedi soir, le journal fait état d’un signalement pour des faits présumés de viols adressé à LREM et LR et au procureur de la République par l’Observatoire des violences sexistes et sexuelles en politique. Ce signalement a eu lieu avant sa nomination vendredi comme ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées, selon Mediapart.
Selon les témoignages recueillis par Mediapart, l’une de ces deux femmes, âgée de 41 ans, dénonce des faits qui se seraient déroulés lors d’une soirée à l’automne 2010, selon Mediapart. L’autre femme, une ancienne militante centriste de 35 ans, témoigne de faits qui se seraient déroulés début 2011. Selon Mediapart, elle a déposé une plainte pour « viol » en 2017 contre le député et l’enquête a été classée sans suite.
Le parquet de Paris a confirmé à l’AFP avoir « été destinataire le 20 mai d’un signalement émanant de l’Observatoire des violences sexistes et sexuelles ». « Il est en cours d’analyse », a-t-il ajouté.
Interrogée ce dimanche, la Première ministre Elisabeth Borne dit avoir découvert samedi ces accusations. « Je peux vous assurer que s’il y a de nouveaux éléments, si la justice est à nouveau saisie, on tirera toutes les conséquences de cette décision », a-t-elle ajouté aux médias en marge d’un déplacement à Thury-Harcourt (Calvados).DAVOS – La dernière réunion en présentiel du Forum économique mondial (Wef) dans la station de ski suisse remonte à janvier 2020. Depuis, l’épidémie de Covid-19 s’est répandue à travers toute la planète, secouant l’économie mondiale. Aujourd’hui, la chaîne logistique mondiale s’enraye, l’inflation s’emballe. Et la Russie a envahi l’Ukraine.
Une résurgence de la pandémie a empêché l’édition 2022, intitulée « L’histoire à un tournant décisif », de se tenir comme d’habitude sous la neige en janvier. Mais ce rendez-vous en mai est pour le fondateur du Wef, Klaus Schwab, celle « qui arrive au moment le plus opportun et la plus importante » depuis la création du forum, il y a plus de cinquante ans.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky sera lundi le premier chef d’État à faire un discours, en visio. Nombre de responsables politiques ukrainiens feront le voyage en personne.
On ne verra pas en revanche les contingents habituels de participants russes, la Russie ayant été exclue du forum. Si l’ombre de la guerre en Ukraine va planer sur toute la réunion, le programme annonce aussi des débats sur des sujets allant du changement climatique à la flambée des prix de l’énergie et des craintes de crise alimentaire mondiale, en passant par les inégalités entre les sexes, le football ou les métavers.
Quelque 2.500 participants sont encore annoncés cette année, dont nombre de chefs d’entreprises et plus de cinquante chefs d’État et de gouvernement. L’affiche compte notamment le nouveau chancelier allemand Olaf Scholz, l’émir du Qatar cheikh Tamim ben Hamad al-Thani ou l’émissaire américain pour le climat John Kerry, mais pas de grande star comme un président chinois ou américain.
