Le Secrétaire Général du Conseil national de l’ordre des médecins, Nizar Ladhari, a écarté ce lundi 13 juin, « toute implication des médecins dans la fixation d’implants dans les oreilles des élèves afin d’en faire usage dans la fraude à l’examen du baccalauréat », signalant que « dans le cas où ce soupçon est prouvé, le sort du médecin impliqué sera la radiation du conseil de l’ordre ».
« Il est peu probable que des médecins soient impliqués dans ce type d’opérations, même si cela s’était produit, il n’y aurait qu’un seul médecin », a-t-il affirmé dans un entretien avec Mosaïque.
« Si l’implication de l’un des médecins est confirmée, le conseil de l’ordre prendra les mesures nécessaires à son encontre, et son destin sera la radiation », a-t-il prévenu.
Ladhari a considéré que « le ministre de l’Education, Fethi Sellaouti, s’était précipité dans son accusation adressée aux médecins », s’étonnant de cette déclaration où « aucun détail sur la source de ses informations n’a été mentionnée ».
« Cette déclaration nous a embarrassés, nous avons exprimé notre inquiétude là-dessus », a-t-il indiqué.
Il a ajouté que « le Conseil de l’ordre n’avait reçu aucune requête là-dessus, ni du ministère de l’Education, ni du ministère de la Santé, et encore moins du parquet », signalant que « le conseiller juridique a été chargé de contacter le parquet pour demander des explications en la matière ».
Le ministre de l’Education, Fethi Sellaouti, avait évoqué vendredi dernier, dans une déclaration à la chaîne Attassia, « l’implication de certains médecins dans la plantation d’implants dans les oreilles des candidats au baccalauréat », signalant que « la situation est extrêmement critique ».