Le président du MAK (Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie), Ferhat Mehenni, qui appelle à la décolonisation de la Kabylie et à son inscription sur la liste des territoires non autonomes de l’ONU et de l’Union Africaine, a pris part, le vendredi 11 novembre, à la réunion onusienne sur les droits humains.
Le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme s’est dit récemment «de plus en plus préoccupé» par la situation en Algérie où plusieurs droits fondamentaux, comme les droits à la liberté d’opinion et de réunion pacifique, «continuent d’être attaqués».
Le mouvement de l’indépendance des kabyles, le Hirak, continue à être réprimé par l’appareil militaire, sous le contrôle de l’actuel chef des armées, le général Saïd Chengriha.
Des centaines de personnes subissent des violences et des tortures pour avoir proclamé leur liberté.
Le président du Gouvernement provisoire kabyle en exil, Ferhat Mehenni, a adressé une lettre ouverte aux organisateurs de la 27ème Conférence des Nations unies consacrée au climat, COP 27, qui s’est déroulée à Charm El-Cheikh, en Egypte.
Ferhat Mehenni accuse les autorités algériennes d’être derrière les incendies criminels déclenchés dans la Kabylie afin de museler le mouvement Hirak. Plusieurs villages kabyles ont été détruits et des centaines de personnes dont des femmes et des enfants, ont été arrêtées, incarcérées ou disparues à Bgayet, Tizi-Ouzou et Tubiret.
Ce lundi, Ferhat Mehenni, qui vit en France, a été condamné par contumace par le tribunal de Dar El Beida à Alger « à perpétuité pour création d’une organisation terroriste et atteinte à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale », a annoncé l’agence APS.