Le fils de l’ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, Saïf al-Islam Kadhafi, a préconisé de permettre à tous les candidats de se présenter au parlement et à la présidence lors des prochaines élections du pays, sans aucune restriction. C’est ce qu’on peut lire dans un communiqué publié ce mercredi par Saïf al-Islam Kadhafi à l’occasion de l’anniversaire de l’abolition des élections nationales en décembre 2021.
« Tous les candidats sans exception devraient être autorisés à se présenter aux futures élections qui se tiendront dans une situation critique pour la Libye », est-il indiqué dans un communiqué, relayé par le site Afrigate News. Selon le bureau de campagne de Saïf al-Islam Kadhafi, « l’exclusion de candidats individuels ou de partis du processus électoral pourrait conduire à la contestation des résultats, à la non-reconnaissance ou au boycott, ce qui entraînerait l’annulation du vote et un retour au point zéro ».
Comme l’estiment les partisans du fils de l’ancien dirigeant libyen, il y a un an, les points controversés de la base constitutionnelle des élections « ont été utilisés pour exclure des individus de la participation aux élections et comme excuse pour mettre fin au processus électoral ». Selon le communiqué, le conflit actuel en Libye « n’est pas un conflit entre des groupes ethniques ou religieux particuliers, mais une lutte des forces politiques pour la division du pouvoir et la distribution des richesses du pays ».
À la fin du mois de novembre 2021, la commission électorale a exclu 25 des 98 personnes qui avaient enregistré leurs candidatures à la présidence, expliquant cela par des documents inadéquats. La liste des candidats exclus comprenait Saïf al-Islam Kadhafi et l’actuel premier ministre du gouvernement d’unité nationale (GNU), Abdel Hamid Dbeibah.