Le chef du Courant patriotique libre, le député Gebran Bassil, a déclaré: « Malheur à un peuple qui sacrifie les personnes honnêtes dans l’intérêt des voleurs « , ajoutant : » Que personne ne nous menace de chaos, de sanctions ou d’un vide. Nous choisirons le président par conviction, et personne ne nous l’imposera « .
S’exprimant samedi lors de l’assemblée générale du secteur des jeunes du courant aouniste à Raboueh, il a indiqué : » Ils veulent des réformes, et ils décident de faire élire un président corrompu, et nommer un Premier ministre et un gouverneur de la banque centrale corrompus. Et ils s’énervent si nous refusons ces démarches « .
Les propos du chef du CPL, qu’il a tenus en présence du fondateur du courant et ex-président de la République Michel Aoun, n’ont pas manqué de lyrisme. Il a notamment dit: » Depuis 1978, nous rêvions de libérer le Liban d’Israël, et il a été libéré. Depuis 1982, nous rêvions de libérer le Liban de la tutelle syrienne, et ce rêve s’est réalisé. En 2005, nous rêvions de l’accession du général Aoun à la présidence de la République, et cela s’est réalisé « .
Et de poursuivre : » L’illusion est de croire que les corrompus deviendront des saints. Le rêve ne s’arrête pas, parce que la bataille est celle du bien contre le mal. Notre rêve est le catalyseur de notre lutte, et nous vaincrons pour que la réforme l’emporte sur la corruption « .
S’adressant à son beau-père Michel Aoun, à l’occasion de son 88 anniversaire, Gebran Bassil a dit : » Vous êtes le rêve et le rêve ne vieillit pas. Vous êtes la dignité et la dignité ne vieillit pas. En votre 88e anniversaire, vous restez une montagne, et la montagne ne vieillit pas « .