Le gouvernement algérien vient présenter le programme de réhabilitation et d’extension du « barrage vert », une ceinture forestière reliant les frontières est et ouest de l’Algérie, sur 15 000 kilomètres. Le programme s’étend sur 7 ans avec un investissement de 552 millions de dollars. Et pour la seule année 2023, un montant de 73 millions de dollars a été débloqué.
Les travaux seront réalisés par le Groupe public de génie rural (GGR) et le Bureau national d’études pour le développement rural (BNEDER). Il s’agit du reboisement de 7 440,5 hectares de zones forestières, de 2 640 hectares de pâturage, de 444,16 hectares de figuiers de barbarie et de 4 331,5 hectares d’arbres fruitiers en plus de la réalisation de 1.012,5 km de brise-vent. À ces actions s’ajoutent, les travaux de réalisation d’une bande verte sur une superficie de 929,5 hectares et des projets de stabilisation des dunes de sable sur une superficie de 1129,5 hectares. Un intérêt particulier sera accordé à la préservation de l’eau et du sol en vue de garantir la préservation de 30 100 m3 de cette ressource vitale.
Initié dans les années 70, par l’ancien président Houari Boumediene, le projet du barrage vert vise le déploiement d’une immense ceinture forestière de 1500 kilomètres de longueur et environ 20 kilomètres de largeur, reliant les frontières Est aux frontières ouest du plus grand pays africain. L’objectif étant de servir de rempart naturel contre l’avancée du désert.