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   Festival de Carthage…une session de bricolage 

Ajdika par Ajdika
depuis 2 ans
dans CULTURE, Editoriaux
Décadence, quand tu nous tiens… !
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Vous parlez de cette manifestation qui a vu déferler sur sa mythique scène, que ce soit celle des Thermes d’Antonin des débuts, ou celle, actuelle, du Théâtre romain, les plus grands artistes du monde? Tiens, j’en cite de mémoire et comme ça me vient: Charlie Mingus, Ray Charles, Duke Ellington, James Brown, Dizzy Gillespie à qui les amoureux du jazz dans lui monde lui doivent l’inoubliable œuvre « a night in Tunisia » immortalisée par le non moins inoubliable Miles Davis…, mais aussi le Ballet du Bolchoï, le Ballet Nikolay, le Ballet de Pekin…, mais aussi les chanteurs Leo ferré,  Claude Nougarou, Patricia kaas, Saied Makkaoui, Sabah Fekhri, Najet Saghira, Wady Safi, Georges Wassouf, Mohamed Abdou…, mais tous les créateurs de théâtre nationaux et internationaux…

Vous parlez du festival de Carthage dont tous les grands artistes d’Occident et d’Orient rêvaient, tant il constituait le label de qualité et la référence quasi-absolue du succès, parfois même la consécration d’une carrière?

On ne choisissait pas le Festival de Carthage. C’était le Festival de Carthage qui choisissait ses artistes selon les critères rigoureux de la renommée, du rayonnement et de leur capacité à apporter le plus à la culturation du public tunisien, que cela soit à travers le contact direct ou par l’animation et débat qu’ils suscitaient.

Et grâce au Festival de Carthage des publics spécifiques et connaisseurs s’étaient formés dans le pays, qui constituaient des sentinelles de qualité. Ainsi, y avait- il un public de jazz, un public de ballets, un public de musique arabe classique, un public de théâtre expérimental…

Et puis on a commencé à transiger sur les critères pour laisser ce festival devenir un grand souk où se côtoyaient médiocrité et insignifiance. Les arènes du Théâtre, devenues espaces de défoulement pour spectateurs sans encadrement, imposaient le choix des programmes. On programmait ce que le public demandait. Le public demandait ce que les chaines de télé et radios commerciales lui servaient-non sans intérêt-à longueur de journée. Et cætera…

Et puis le souk est devenu depuis quelques années bazar. Avec tout que cela suggère comme désordre, absence totale de qualité et surtout origine douteuse du produit proposé. Le Festival de Carthage ne peut dés lors être un appui pour la culture tunisienne à laquelle il est censé fournir des ouverture et des rencontres enrichissantes avec les cultures des autres. Il ne peut même pas constituer des moments de consécration pour les artistes Tunisiens ayant mérité par la constance de leurs efforts et par leur abnégation de monter sur la scène de Carthage.

Arrêtons-nous donc à l’actuelle session pour constater que plus d’un demi siècle après-57 ans exactement-ce festival présente  encore un programme sans aucune logique qui préside au choix de ses soirées. On y a mis pêle-mêle des soirées nostalgie( avec les chansons d’antant), du populaire (reboukh), de la variété libanaise ( avec l’inévitable Ragheb Alama), de la variété tunisienne…et même une soirée de  jazz qui tombe comme un cheveu sur le bouillon de cette session.

 Manifestement on veut plaire à tout le monde, donc à personne, puisque dans le monde de la culture  « tout le monde », est inexistant. Résultat:un programme de bricolage.

Question de moyen, pourrait-on nous rétorquer. Il est vrai que le pays traverse une grande crise économique. Mais l’argument ne convaint pas, puisque avec le même budget(plus de 3 milliards de millimes) on aurait pu concevoir un programme autrement plus varié, plus riche et plus enrichissant. Il aurait suffi pour cela de faire preuve d’imagination et de se tourner vers d’autres pays que l’Égypte et le Liban. De se rappeler qu’il y a des pays voisins qui comptent de grands artistes qui nous sont proches et qui méritent d’être connus et appréciés.

Cela sans oublier les constantes de notre culture tel que le malouf et son représentant historique, La Rachidia, ou le Théâtre et ses centaines de troupes censées couvrir le territoire.

Sans quoi, on tombe inéluctablement dans le bricolage.

Ajdika

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