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Pas de censure mais du boycott!

Ajdika par Ajdika
depuis 2 ans
dans CULTURE, Editoriaux
Pas de censure mais du boycott!
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Pour vous mettre dans la confidence, ce papier était initialement prévu pour rappeler qu’en Tunisie nous avions de la chance, en comparaison à nos frères du Moyen-Orient, d’avoir accès aux dernières nouveautés culturelles sans réelles restrictions. 

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En effet, alors que dans nos cinémas, le film Barbie est diffusé, au Liban on attend toujours, ainsi que dans de  nombreux autres pays du monde arabe… Le message féministe rose bonbon du film, ferait-il peur à la virilité orientale? Vous imaginez-vous,  des hordes de femmes dévalant les rues en niqab rose, pour réclamer l’égalité des droits? 

Il faut croire qu’il n’y a pas que Barbie qui puisse gêner les détenteurs de la morale… 

Le rappeur américain Travis Scott, dont le dernier opus « Astroworld » a été certifié 4 fois disque de Platine avec 4 000 000 d’albums vendus, avait prévu pour son dernier en date, le très attendu « Utopia », un concert aux pieds des pyramides de Gizeh. Le gouvernement égyptien a tout simplement décidé d’annuler l’événement car les textes étaient en désaccord avec la culture du pays.

Alors que chez nous, il faut bien se le dire, il y en a pour tous les goûts! Même si certains protestent, comme lors du « festival du rire » , le 16 juillet dernier, à Carthage,  où un jeune humoriste d’origine algérienne, à interprété un sketch sur l’utilisation, ô que trop bien fréquente, du gros mot « z*** » au Maghreb. Ça n’a pas plu à tous, sans d ‘autres conséquences que de sévères critiques sur les réseaux sociaux. Pas même une tomate de reçue pendant son interprétation! 

Néanmoins, ce qui est alarmant, c’est le boycott. 

Le 31 juillet dernier, le rappeur maître gims et interprète du tube « Bella », a annoncé l’annulation de son concert, qui devait avoir lieu le 11 août à Djerba afin de dénoncer « la détresse des migrants » en Tunisie. 

Ce mercredi 2 août, alors que la une du quotidien Libération est dédiée au sort dramatique des migrants en Tunisie, c’est au tour des rappeurs Bigflo et Oli dont le concert prévu ce soir ,2 août, à Carthage d’annuler pour cette même raison. 

Ce boycott de la scène tunisienne par des artistes internationaux est une sonnette d’alarme pour le pays. Nous connaissons tous l’influence du monde culturel sur l’image. Si on porte une marque de basket, c’est parce que tel artiste en fait la promotion, et cette même logique s’applique aussi aux Etats. Il suffit de regarder la politique touristique de Dubaï et son recours aux artistes, influenceurs…  Vous me direz « mais ce n’est pas un Etat de droits », et c’est vrai. Mais ils peuvent se le payer. 

Or la Tunisie n’a pour elle même que sa démocratie et son tourisme. Si les artistes commencent à nous boycotter, celà aura, à force, un impact sur notre économie. 

Pour remédier à cette situation, il faut avant tout et évidemment, un plan clair et annoncé sur le sort des migrants en Tunisie. Ne pas hésiter à recourir aux ONG pour améliorer les conditions de vie des subsahariens sur notre territoire et ne pas craindre leur présence. Rappeler que nous avons une tradition d’hospitalité et d’accueil.

Bref, il faut communiquer, opter pour la transparence, ne point craindre la critique tant que nos choix respectent les droits humains et lois internationales.  Quel que soit la décision que nous prenions, la pire serait serait de se taire et de passer pour ce que nous ne sommes pas, c’est à dire les ennemis de nos frères subsahariens.

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