Xi Jinping est venu au Forum économique oriental en 2018. Vladivostok a vu les présidents ou premiers ministres du Japon, de Corée du Sud, d’Inde participer à cet important événement. Cette année, le thème du 8e Forum, « la voie vers le partenariat, la paix et la prospérité » a bien du mal à cacher la grande solitude russe. Pas de « grands » invités si ce n’est le n°3 chinois et un ministre vietnamien. La vedette est le dictateur nord-coréen Kim Jong-un reçu avec faste par Vladimir Poutine qui s’est même fendu d’un « je suis très content de m’entretenir avec vous sur tous les sujets y compris la coopération militaire ». Le Russe serait-il vraiment dans le besoin pour quémander l’aide de Pyongyang qu’il a sanctionné au Conseil de sécurité de l’Onu en raison de son programme nucléaire militaire ? A-t-il besoin d’un allié paria aux yeux du monde presque entier.
Le pays de Kim traverse une nouvelle période de disette, serait, selon certaines sources, au bord de la famine. Des personnes seraient mortes de faim en février selon le quotidien sud-coréen Korea Herald et les rations des soldats auraient été réduites. Pas de blé, mais des missiles balistiques, des armes, des munitions qui font envie à Moscou.
Poutine affirme qu’il respecte toutes les sanctions mais il semble avoir besoin de la Corée du Nord qui se trouve « un ami pour toujours ».
En Ukraine, tout va bien, ne cesse de clamer le Kremlin. Si c’était vrai, Kim ne serait pas aussi chouchouté à Vladivostok, il n’y serait même pas venu…
Des amis comme La Corée du Nord et l’Iran, n’est-ce pas la décadence pour la Russie de Poutine ? Même si ce trio accuse « l’occident collectif ».