L’église grecque-orthodoxe millénaire de Saint-Porphyre à Gaza, a été la cible de frappes aériennes israéliennes, la nuit du jeudi 19 octobre. Cinq personnes ont été au moins tuées.
Des frappes aériennes israéliennes ont ciblé l’église grecque-orthodoxe de Saint Porphyrios à Gaza, la troisième plus ancienne église au monde, où au moins cinq personnes, selon le Hamas, ont été tuées et plusieurs autres blessées parmi la population qui s’y était réfugiée.
Dans un communiqué, le ministère palestinien de l’Intérieur a affirmé que le raid a fait » plusieurs victimes et blessés » dans l’enceinte de l’église, alors que des témoins ont affirmé que la frappe semble avoir visé une cible proche du lieu de culte dans lequel de nombreux habitants de Gaza s’abritent au moment où la guerre fait rage entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.
Dans un communiqué publié après minuit, le patriarcat grec-orthodoxe « exprime sa plus ferme condamnation des frappes aériennes israéliennes qui ont frappé son église dans la ville de Gaza. »
« Prendre pour cible les églises et leurs institutions, ainsi que les refuges qu’elles fournissent pour protéger des citoyens innocents, en particulier les enfants et les femmes qui ont perdu leur maison à cause des frappes aériennes israéliennes sur des zones résidentielles au cours des treize derniers jours, constitue un crime de guerre qui ne peut être ignoré » poursuit le texte.
e Patriarcat souligne qu’il « n’abandonnera pas son devoir religieux et humanitaire, enraciné dans ses valeurs chrétiennes, de fournir tout ce qui est nécessaire aussi bien en temps de guerre qu’en temps de paix. »