Le Parlement installé dans l’est de la Libye a exigé le départ « immédiat » des ambassadeurs des pays soutenant Israël dans sa guerre contre le Hamas palestinien, en citant notamment les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et l’Italie.
Dans un communiqué publié sur son site le 25 octobre, cette institution proche du camp du maréchal Haftar a aussi menacé de suspendre l’approvisionnement de ces pays en hydrocarbures si « les massacres » de Palestiniens ne cessent pas.
« Nous demandons aux ambassadeurs des États qui soutiennent l’entité sioniste dans ses crimes de quitter le territoire (libyen) immédiatement », lit-on dans le communiqué du Parlement. « Si les massacres commis par l’ennemi sioniste ne cessent pas, nous demandons au gouvernement libyen de suspendre les exportations de pétrole et de gaz vers les États qui le soutiennent », a averti le Parlement.
Le Parlement libyen a dénoncé « avec les termes les plus forts » ce que font « les gouvernements des États-Unis, du Royaume-Uni, de la France et de l’Italie », qui « soutiennent l’entité sioniste dans ses crimes » dans la bande de Gaza, alors que leurs dirigeants « donnent des leçons sur les droits humains et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ».