• Qui sommes-nous ?
  • Contact
  • S'identifier
samedi, 10 mai, 2025
Pas de résultat
Afficher tous les résultats
عربي
TUNISIE DIRECT
  • NATIONAL
    • Politique
    • Nos Régions
  • INTERNATIONAL
  • SANTÉ
    • Infos Covid
  • ÉCONOMIE
  • CULTURE
  • SOCIÉTÉ
  • SPORT
    • foot
  • FEMME
  • IDÉES & DÉBATS
    • Editoriaux
    • soit dit en passant
    • Entretien
  • SCIENCES ET ENVIRONNEMENT
    • High-tec
    • animaux
  • NATIONAL
    • Politique
    • Nos Régions
  • INTERNATIONAL
  • SANTÉ
    • Infos Covid
  • ÉCONOMIE
  • CULTURE
  • SOCIÉTÉ
  • SPORT
    • foot
  • FEMME
  • IDÉES & DÉBATS
    • Editoriaux
    • soit dit en passant
    • Entretien
  • SCIENCES ET ENVIRONNEMENT
    • High-tec
    • animaux
TUNISIE DIRECT
Pas de résultat
Afficher tous les résultats
Page d'accueil IDÉES & DÉBATS Editoriaux

De Mustapha Kemal à Erdogan

F Farès par F Farès
depuis 2 ans
dans Editoriaux, INTERNATIONAL
De Mustapha Kemal à Erdogan
Share on FacebookShare on Twitter

Il ne l’a évidemment pas cherché, mais il profite des circonstances. La guerre de Gaza et les souffrances du peuple palestinien lui permettent de réduire au minimum la célébration du centenaire de la Turquie qui devaient être grandiose. Les cérémonies de ce 29 octobre ont débuté ce samedi 28 par une gigantesque manifestation de solidarité avec les victimes d’Israël en présence de Recep Tayyip Erdogan. Une manière d’occuper le terrain, de ne pas laisser la place à Mustapha Kemal Atatürk qui devait être la vedette de ce centenaire.
Il sera célébré comme il se doit, affirme la présidence, le gouvernement et l’AKP, mais en réalité, le souvenir du « père de la nation » ne sera pas au centre de ces prochaines journées. Le vrai héros turc doit être Erdogan, la Turquie ne doit pas fêter son premier siècle d’existence mais le début d’un nouveau siècle, d’une nouvelle ère.

Lire aussi

Conflit entre l’Inde et le Pakistan : Les réactions de la communauté internationale

Frappe indienne sur Islamabad: Le Pakistan lance l’opération militaire « mur incassable »

« Nous avons accompli en vingt ans le travail d’un siècle » souligne la propagande officielle et des expositions célèbrent l’œuvre d’Erdogan, le siècle de la force, de la défense, de la science, de l’énergie, de l’infrastructure.

Le reis reconnaît et salue le rôle de combattant de Mustapha Kemal qui a gagné la guerre d’indépendance, mais il rejette ses orientations, surtout et totalement la laïcité. Cependant, et même si Erdogan a traité Mustapha Kemal d’ « ivrogne » – il est mort d’une cirrhose du foie-, les deux hommes présentent bien des points communs : nationalisme, autoritarisme, rejet des minorités. Une ambition commune aussi, celle d’une Turquie forte, autonome et respectée.

Aujourd’hui, la République de celui qui se pose en nouvel Atatürk est religieuse, elle veut former des « générations pieuses » pour devenir un leader du monde musulman, un protecteur de tous les sunnites. Conquérant, Erdogan ne rêve plus de la Mecque ottomane, mais veut rivaliser avec l’Arabie Saoudite et étendre son influence. Soucieux avant tout de marquer l’histoire, il rêve d’empire et se voit en médiateur, en faiseur de paix. Membre de l’Otan, il reste proche de Moscou. Véritable animal politique, il se sert de la position géopolitique et n’hésite pas, parfois en maître-chanteur, à en abuser. Selon ses intérêts, il change d’avis. Conservateur libéral il y a vingt ans, il est maintenant nationaliste islamique. La démocratie parlementaire qu’il vit promise s’est muée en régime hyper présidentiel. Sa politique économique a plongé ses concitoyens dans la pauvreté. Sauf les bons amis du pouvoirsIl souhaite une deuxième République et songe à une nouvelle constitution qui affirmerait le droit pour les femmes de porter le voile, que la famille est le fondement de la société et que le mariage ne se conçoit qu’entre un homme et une femme. Pour la faire adopter par référendum, le reis, autant détesté qu’aimé, doit encore gagner en popularité.
En août, un sondage indiquait que pour 60% des Turcs dont 46% des membres de l’AKP estimaient que la figure historique la plus aimée du pays était Mustapha Kemal et 73% jugeaient que ses valeurs étaient toujours pertinentes aujourd’hui.
On comprend pourquoi Erdogan veut lui ravir la vedette.

F Farès

F Farès

  • Qui sommes-nous ?
  • Advertise
  • Contact
  • S’identifier

© 2021 TUNISIE DIRECT.

Pas de résultat
Afficher tous les résultats
  • Home
  • NATIONAL
  • INTERNATIONAL
  • SANTÉ
  • ÉCONOMIE
  • CULTURE
  • SOCIÉTÉ
  • SPORT
  • FEMME
  • SCIENCES ET ENVIRONNEMENT
  • النسخة العربية
  • S'identifier

© 2021 TUNISIE DIRECT.

Bienvenue

Connectez-vous à votre compte ci-dessous

Mot de passe oublié?

Récupérez votre mot de passe

Veuillez saisir votre nom d'utilisateur ou votre adresse e-mail pour réinitialiser votre mot de passe.

S'identifier

Add New Playlist

Tunisie Direct et des tiers selectionnés, notamment des partenaires publicitaires, utilisent des cookies ou des technologies similaires. Les cookies nous permettent d’accéder à, d’analyser et de stocker des informations telles que les caractéristiques de votre terminal ainsi que certaines données personnelles (par exemple : adresses IP, données de navigation, d’utilisation ou de géolocalisation, identifiants uniques). Ces données sont traitées aux fins suivantes : analyse et amélioration de l’expérience utilisateur et/ou de notre offre de contenus, produits et services, mesure et analyse d’audience, interaction avec les réseaux sociaux, affichage de publicités et contenus personnalisés, mesure de performance et d’attractivité des publicités et du contenu. Vous pouvez consentir à l’utilisation de ces technologies en cliquant sur « accepter »