Déjà majoritaires au Parlement dans l’alliance du cadre de Coordination, les partis chiites proche de l’Iran se partagent à présent la victoire dans une grande majorité des provinces après dépouillement de 94 % des votes.
Les trois principaux groupes chiites sont menés par d’anciens Premiers ministres et un leader d’ex-factions paramilitaires du Hachd el-Chaabi. En l’absence de leur principal rival chiite nationaliste, Moqtada el-Sadr, ils se sont imposés dans le centre et le sud du pays.
Le parti Taqadom, du leader sunnite Mohammed el-Halboussi, récemment destitué de son poste de président du Parlement, remporte lui son fief d’al-Anbar, mais aussi Bagdad, où il est talonné par ces partis chiites.
Les sièges des conseils provinciaux devront ensuite être répartis et les élus devront désigner les gouverneurs de province et répartir les budgets de la santé et de l’éducation, entre autres.
Cette élection confirme donc l’influence des partis qui ont soutenu la formation du gouvernement de Mohammed Shia el-Soudani.
Mais un facteur ne peut être oublié dans ces élections : moins de 7 millions d’électeurs sur plus de 16 millions d’inscrits se sont rendus aux urnes.