Le nouveau navire de la Flottille de la Liberté, Handala, est parti aujourd’hui du port italien de Gallipoli pour Gaza dans le but de briser le blocus illégal d’Israël et d’acheminer de l’aide humanitaire.
Ce nouveau bateau de la « Flotille pour la liberté » transporte des militants pro-palestiniens et de l’aide humanitaire. Il s’achemine un peu plus d’un mois après l’interception par Israël d’un précédent navire.
Handala, un ancien chalutier norvégien, est chargé de matériel médical, de nourriture, d’équipement pour enfants et de médicaments. Il naviguera pendant environ une semaine en mer Méditerranée pour parcourir quelque 1.800 km jusqu’aux côtes de Gaza.
L’expédition, financée par des campagnes de dons, a pour but « d’apporter de la solidarité humaine, internationale, à la population palestinienne de Gaza », a expliqué à l’AFP Claude Léostic, coordinatrice de la « Flottille pour la liberté » en France.
« C’est une mission pour les enfants en Gaza, pour briser le blocus humanitaire et pour briser le silence estival sur le génocide », a confié Gabrielle Cathala. « J’espère qu’on va arriver jusqu’à Gaza, mais si ce n’est pas le cas, ce sera une énième violation du droit international » par Israël, a-t-elle ajouté.
Le bateau a embarqué à Gallipoli, dans le sud-est de l’Italie, parmi les passagers, figure le tunisien, Hatem Layouini, membre du bureau politique du Parti des Patriotes Démocrates Unifié (Watad). Egalement, deux élus de La France Insoumise, Gabrielle Cathala et Emma Fourreau.
L’initiative intervient six semaines après le départ du Madleen, navire parti d’Italie le 1er juin pour « briser le blocus israélien » à Gaza.
Le voilier avait alors à son bord 12 militants dont la militante écologiste Greta Thunberg et l’eurodéputée LFI Rima Hassan, qui avait été détenue trois jours après l’interception du navire, à environ 185 kilomètres à l’ouest de la côte de Gaza.