Donald Trump a été «pris de court» par les récentes frappes israéliennes en Syrie et en a parlé avec le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a expliqué lundi sa porte-parole Karoline Leavitt.
«[Le président américain] a été pris de court par les bombardements en Syrie», a-t-elle déclaré pendant un échange avec la presse à la Maison-Blanche.
«Dans les deux cas, il a rapidement appelé le premier ministre pour corriger ces situations», a-t-elle ajouté.
«En ce qui concerne la Syrie, nous avons vu une désescalade», a encore observé Karoline Leavitt.
«Le président a une bonne relation de travail avec le premier ministre “Bibi” Nétanyahou, et il reste en contact fréquent avec lui», a-t-elle par ailleurs soutenu.
Le dirigeant israélien a effectué au début du mois de juillet sa troisième visite à Washington depuis le retour au pouvoir de Donald Trump, le 20 janvier.
Israël a bombardé l’armée syrienne à Soueida, ville à majorité druze du sud de la Syrie, et à Damas en début de semaine dernière, affirmant chercher ainsi à faire pression sur le gouvernement syrien pour qu’il retire ses troupes de cette région meurtrie par des affrontements intercommunautaires.
La Syrie et Israël se sont ensuite accordés vendredi soir sur un cessez-le-feu, sous la houlette des États-Unis.
Donald Trump avait eu le 14 mai une entrevue très remarquée en Arabie saoudite avec le président syrien islamiste, Ahmad al-Chareh, cela juste après avoir annoncé une spectaculaire levée des sanctions contre Damas.
Il avait ensuite fait des commentaires élogieux à propos du dirigeant, qui a figuré un temps sur une liste des jihadistes recherchés par les États-Unis.