La reconnaissance de l’Etat de Palestine avant sa création pourrait s’avérer contre-productive, a déclaré la présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, au surlendemain de l’annonce d’Emmanuel Macron. « Je suis très favorable à l’État de Palestine mais je ne suis pas favorable à le reconnaître avant qu’il n’existe », a déclaré Giorgia Meloni au quotidien italien La Repubblica. « Si l’on reconnaît sur le papier quelque chose qui n’existe pas, le problème pourrait sembler résolu alors qu’il ne l’est pas », a-t-elle ajouté.
Hier, le ministre des affaires étrangères italien s’était refusé à reconnaître, à ce stade, l’Etat palestinien et avait déclaré que la reconnaissance d’un tel Etat devait « avoir lieu en même temps que leur reconnaissance de l’Etat d’Israël ».