L’université libre de Bruxelles (ULB) a « lancé un appel à l’aide », mercredi, pour tenter d’obtenir l’arrivée d’un chercheur qui dispose d’un visa pour la Belgique et d’un permis de travail depuis plusieurs mois, mais reste « bloqué à Gaza » en raison de la guerre.
L’université en appelle aux autorités belges pour faire évacuer ce scientifique gazaoui, Ahmed Alsalibi, âgé de 39 ans et bénéficiaire d’une bourse soutenant les chercheurs en danger, écrit-elle sur son site Internet. Ce chercheur « devait commencer à travailler à l’ULB en octobre 2024. Ahmed Alsalibi, qui a de la famille à Bruxelles, a obtenu son visa et son permis de travail », mais « les fermetures prolongées des frontières de Gaza l’empêchent toujours de quitter le territoire », déplore l’établissement.
L’ULB explique avoir « multiplié les démarches » auprès de l’ambassade de Belgique à Tel-Aviv et du ministère des affaires étrangères belge afin d’obtenir son « évacuation sans attendre de la bande de Gaza ». « Nous sommes effarés par cette situation humainement et moralement inacceptable », a déclaré la rectrice de l’établissement, Annemie Schaus. « L’université n’a pas les moyens d’agir seule. Nous appelons les autorités à prendre la pleine mesure de cette urgence humanitaire », poursuit la rectrice.