« Il ne frappera pas au Qatar », a déclaré le président américain, Donald Trump, à des journalistes dans le bureau Ovale, alors que le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, s’est, lui, refusé à exclure de nouvelles frappes, lors de sa rencontre avec le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, à Jérusalem.
L’attaque inédite menée par Israël la semaine dernière à Doha, qui a tué cinq membres du Hamas et un membre des forces de sécurité qataries, avait suscité de nombreuses réactions. Donald Trump, lui-même, s’était dit « très mécontent » de cet assaut israélien mené dans le pays qui accueille le bureau politique du Hamas, mais qui est également un « très bon allié » de Washington.
L’émir du Qatar, Tamim Ben Hamad Al Thani, a accusé Israël d’avoir voulu, avec cette attaque, faire dérailler les négociations en vue d’une trêve à Gaza. Et les monarchies du Golfe – l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn, le Qatar, le Koweït et Oman – ont appelé les Etats-Unis à « user de leur influence » pour contenir l’Etat hébreu.