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Le degré zéro de la politique

Abdeljelil Messaoudi par Abdeljelil Messaoudi
depuis 4 ans
dans Editoriaux
Le degré zéro de la politique
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On savait l’état médiocre de la politique dans notre pays.

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Elle a empiré depuis une année pour tomber au degré zéro.

Pas un jour ne passe sans qu’une nouvelle dispute -du genre dispute de chiffonniers-n ’éclate entre politiciens ou autoproclamés comme tels, reliée tout de suite par des médias en manque d’inspiration et prêts  à tout pour vendre ou améliorer leur taux d’écoute ou d’audience, y compris par le mensonge, le bobard et la tromperie.

Ce matin encore, un nouvel épisode de cette triste et interminable saga des mauvaises guerres colportées et amplifiées par les réseaux sociaux est venu s’imposer à notre attention. Il s’agit de la réponse du l’ancien et éphémère ministre de l’éducation Mohamed Hamdi à une critique portée à son égard par l’homme de théâtre Mohamed Raja Farhat, lui reprochant lors d’une émission radiophonique, de s’être opposé quand il était constituant à l’insertion de  la dimension méditerranéenne dans le texte de la nouvelle constitution. La réaction de l’ancien ministre n’a pas tardé mais sa réponse n’en est pas vraiment une. Encore moins celle d’un ministre, même aussi éphémère qu’il fût, ayant présidé aux destinées d’un département de la valeur du ministère de l’éducation nationale.

Si Hamdi s’est en effet fendu d’une diatribe dont la violence n’a d’égale que sa futilité. Il ne dit rien d’instructif, ne démontre rien. Il insulte. C’est le degré zéro de la politique.

L’épisode Hamdi n’est pas un cas rare ou isolé. C’est, au contraire, la règle en politique dans notre pays aujourd’hui où tout le monde insulte tout le monde. Et plus tu te montres  violent en insultes, mieux vu tu es, et les médias te sollicitent pour que tu insultes encore davantage pour que l’on t’invite plus fréquemment etc…

Mais pourquoi donc cette attitude belliqueuse et ce comportement sans cesse agressif de la part de ceux-là mêmes qui sont censés donner l’exemple de la retenue et de la pondération et inspirer  calme et sérénité aux masses populaires qui leur ont accordé leur confiance?

Je vous le donne en mille: parce qu’ils n’ont rien à dire. Rien à proposer.

En fait, cette propension devenue une pratique quotidienne de s’insulter  les uns les autres et de s’attaquer par des propos aussi injurieux, outre le fait qu’elle constitue un manquement grave à l’éthique et la morale politiques, prouve l’indigence et la fatuité de cette classe politique. N’ayant ni idées, ni programme, et se sachant en décalage avec l’attente de leurs citoyens, ces politiciens préfèrent se bouffer le nez, faute de pouvoir ouvrir des débats sur les problèmes qui préoccupent les Tunisiens: le chômage qui monte, la paupérisation qui avance, l’école publique qui décline…

C’est plus facile de se quereller quand on est incapable de débattre.

Mais il ne faut plus s’étonner après de voir notre société tunisienne régresser dans l’infantilisation et l’irresponsabilité. Il ne faut plus s’étonner de voir une chaîne de télévision parmi les plus regardées inviter en prime time un illustre inconnu de la musique rap devenu célèbre après s’être marié, et aussitôt divorcé, avec la fille de l’ancien Président Ben Ali, et le voir s’improviser politicien et se poser en sauveur de ce pays.

Si ce n’est pas encore ça le degré zéro de la politique.

Abdeljelil Messaoudi

Abdeljelil Messaoudi

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