Donald Trump va pouvoir compter sur de nouveaux soutiens dans sa quête du prix Nobel de la paix.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré ce jeudi 9 octobre que le président américain méritait la prestigieuse récompense qui doit être décernée vendredi 10 octobre à Oslo. « Donnez le prix Nobel de la paix à Donald Trump, il le mérite! », peut-on lire sur le compte officiel X du bureau du Premier ministre israélien.
De même pour le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, qui a dit à son homologue américain, Donald Trump, lors d’un entretien téléphonique aujourd’hui, que, selon lui, il « méritait le prix Nobel de la paix » pour ses efforts menant à la conclusion d’un accord pour un cessez-le-feu à Gaza.
Le chef d’Etat égyptien a également convié Donald Trump à participer à la cérémonie qui se tiendra en Egypte pour célébrer l’accord pour un cessez-le-feu sur Gaza, dont seule la première phase a été approuvée lors des négociations dans la station balnéaire de Charm El-Cheikh. Dans un communiqué, la présidence égyptienne indique qu’Al-Sissi « a souligné la nécessité d’avancer vers la mise en œuvre de l’accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza dans toutes ses étapes ».
Un « objectif » pour Trump
La cérémonie de remise du Prix Nobel de la Paix aura lieu vendredi 10 octobre à Oslo, en Norvège. C’est le Comité Nobel qui décide qui sera le lauréat de ce prix. Plusieurs milliers de personnes sont autorisées à faire leur proposition. Il s’agit de membres de gouvernements ou de parlements, de professeurs d’université, d’anciens lauréats du prix Nobel de la Paix, de membres de tribunaux internationaux ou de membres du Comité Nobel.
Ces nominations sont confidentielles. Une fois la liste des personnes proposées terminée, avec une dizaine de noms, les cinq membres du Comité Nobel mènent une enquête, puis votent à bulletin secret. C’est la personne qui obtient le plus de voix qui l’emporte. Mais à la veille du résultat, rien ne dit que le gagnant de ce prix n’ait pas déjà été choisi.
Donald Trump a fait de cette récompense un véritable objectif qu’il a brigué publiquement à plusieurs reprises. L’ancien magnat de l’immobilier s’est vanté d’avoir mis fin à sept guerres et assure donc le mériter. Fin septembre, il avait assuré que cette liste pouvait passer de sept à huit si son plan de paix pour Gaza était mis en œuvre. « Si je m’appelais Obama, j’aurais reçu le prix Nobel en dix secondes », avait-il affirmé en octobre 2024, alors en campagne pour sa réélection.