Les 20 derniers otages vivants de Hamas, libérés lundi de la bande de Gaza, sont rentrés en Israël peu avant la libération en échange de détenus palestiniens, première étape de l’accord de cessez-le-feu saluée par Donald Trump qui a espéré la fin d’un « long cauchemar ».

Quelques heures plus tard à Ramallah, en Cisjordanie occupée, une explosion de joie a accompagné l’arrivée des premiers cars transportant les prisonniers palestiniens libérés.
Israël a annoncé avoir libéré lundi 1 968 prisonniers palestiniens en échange de la libération des 20 derniers otages vivants qui étaient encore retenus captifs par le Hamas dans la bande de Gaza.
Au total, « 1 968 terroristes ont été libérés de la prison [militaire] d’Ofer [en Cisjordanie occupée] vers [ce territoire, y compris à] Jérusalem-Est [annexée par Israël], et [ont été acheminés] de la prison de Ktziot [dans le sud d’Israël] vers » la bande de Gaza, annonce un communiqué de l’administration pénitentiaire israélienne.
Pour beaucoup, ces retrouvailles étaient les premières en liberté depuis des années, voire des décennies. « C’est un sentiment indescriptible, une renaissance », a confié à l’AFP un prisonnier tout juste libéré, encadré par ses parents.

Hamas, dont un responsable avait dit prévoir une deuxième phase « difficile » des négociations, a appelé lundi Donald Trump et les pays médiateurs à faire en sorte qu’Israël ne reprenne pas la guerre.
