Zohran Mamdani, jeune représentant de la gauche du Parti démocrate et opposant résolu à Donald Trump, a été élu maire de New York au terme du plus suivi des scrutins locaux organisés mardi dans le pays, premier test électoral pour le président américain. L’élu local de 34 ans a devancé l’ancien gouverneur de l’Etat, le centriste Andrew Cuomo, et le républicain Curtis Sliwa avec 50,4% des voix, selon plusieurs médias américains après les premiers décomptes. Zohran Mamdani deviendra le 1er janvier le premier maire musulman de la plus grande ville des Etats-Unis.
Trump échoue à freiner la vague Mamdani
Le soutien de Donald Trump à son principal adversaire, concédé du bout des lèvres, n’a donc pas été favorable, ou n’a pas suffi, à l’ex-gouverneur. Pas plus que l’appel du président aux électeurs juifs à faire barrage au candidat musulman. «Toute personne juive qui vote pour Zohran Mamdani (…) est une personne stupide!!!», avait écrit dans la journée le milliardaire républicain sur sa plateforme Truth Social, accusant ce dernier, militant de la cause palestinienne, de les «haïr».
Tout au long de la campagne, l’élu du Queens à l’Assemblée de l’Etat de New York a été attaqué pour son opposition très vive à la politique israélienne. Il est toutefois resté ferme sur ses positions, multipliant dans le même temps les manifestations de soutien à la communauté juive. Vainqueur surprise de la primaire démocrate en juin, Zohran Mamdani n’a jamais, depuis, quitté la tête des sondages, même après le retrait de la course du maire sortant Eric Adams, qui a également appelé à le battre en ralliant Andrew Cuomo.
«Comment vaincre Trump»
Le jeune socialiste Zohran Mandani, élu maire de New York mardi, a estimé que la ville, dont est originaire le président américain, pouvait «montrer à une nation trahie par Donald Trump comment le vaincre».
Dans son discours de victoire, le premier maire musulman de la plus grande ville des Etats-Unis, qui entrera en fonction le 1er janvier, a estimé que son élection marquait la victoire de «l’espoir sur la tyrannie» et qu’«en cette période d’obscurité politique, New York sera la lumière».
