L’armée israélienne a déclaré ce mercredi 19 novembre qu’elle menait de nouvelles frappes sur le sud du Liban, affirmant que ces attaques visaient «plusieurs infrastructures terroristes du Hezbollah». Présentées comme une «réponse aux tentatives illégales de l’organisation de se rétablir dans la région», les nouvelles opérations avaient été annoncées plus tôt dans la journée par le colonel Avichay Adraee, un porte-parole de l’armée israélienne. Ce dernier avait appelé à l’évacuation immédiate des alentours de deux bâtiments occupés par le groups islamiste, précisant leur localisation dans les villages de Deir Kifa et Chahour.
Mardi soir déjà, 13 personnes avaient été tuées par une frappe israélienne contre un camp de réfugiés palestiniens du sud du Liban. L’armée israélienne a affirmé avoir frappé un camp d’entraînement du Hamas. Le groupe islamiste a démenti, accusant l’armée israélienne de mentir en affirmant qu’il y entraîne des combattants et condamnant une «attaque barbare».
Malgré un cessez-le-feu entré en vigueur en novembre 2024, à l’issue de plus d’un an d’hostilités entre Israël et le Hezbollah, l’armée israélienne continue de mener, avec l’aval tacite des Etats-Unis, des attaques régulières au Liban contre ce qu’elle présente comme des membres ou des installations du mouvement chiite, qu’elle accuse de chercher à reconstituer ses capacités militaires.
