Sonia Dahmani, avocate et chroniqueuse médiatique actuellement incarcérée, a hier soir été distinguée à New York, par le prestigieux Prix international de la liberté de la presse 2025, décerné par le Comité pour la protection des journalistes (CPJ).
Selon son avocat, Samy Ben Ghazi, cette distinction – qui intervient alors qu’elle fait toujours face à des poursuites judiciaires pour des déclarations déjà jugées – révèle le contraste saisissant entre la reconnaissance internationale de son engagement pour la liberté d’expression et la réalité de sa situation en Tunisie. Bien qu’elle n’ait jamais cherché à être érigée en symbole, cette récompense apparaît comme une condamnation politique implicite de la répression qui vise à faire taire les voix critiques.
Le CPJ, qui surveille les conditions des journalistes dans plus de 180 pays, souligne à travers ce prix le courage de celles et ceux qui continuent de s’exprimer malgré les menaces et les entraves.
