Il a cessé de s’alimenter, le 8 novembre, pour revendiquer son droit au séjour en France. Le cinéaste tunisien Nader Ayache est en grève de la faim depuis qu’un tribunal français lui a refusé une nouvelle demande de régularisation de sa situation sur le territoire.
Arrivé en France en 2015, ce réalisateur de courts métrages documentaires – dont l’un, la Renaissance, a été nommé aux César cette année – « a étudié, rédigé sa thèse de doctorat, fait du bénévolat, tissé des amitiés et fondé une famille » dans l’Hexagone, rappelle dans un communiqué son comité de soutien.
Il est pourtant sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français depuis 2019. Empêché de trouver un emploi stable et déclaré, il est dans une situation très précaire, presque sans abri, alertent ses proches.
Nader souligne que son combat dépasse son cas personnel et met en lumière les conditions difficiles auxquelles sont confrontés les étrangers en France.
Déterminé à poursuivre son doctorat et ses projets artistiques, il prépare un nouveau recours devant le Conseil d’État ainsi qu’une demande d’admission exceptionnelle au séjour, tandis que son avenir reste suspendu à une décision administrative pouvant changer le cours de sa vie.
