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Schizophrénie

Tunisie Direct par Tunisie Direct
depuis 4 ans
dans Editoriaux, Les infos du jour
Schizophrénie
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La communication en période de crise exige, pour que son impact atteigne les populations cibles, un certain nombre de préalables, au premier rang desquels un discours fort, convaincant et ne comportant ni contradictions, ni multiplicité des interprétations.  En effet, pour susciter la mobilisation la plus grande et également l’adhésion la plus large aux actions qu’exige la situation de crise, aucun quiproquo n’est permis, ni hésitation.

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C’est ce qu’on n’a jamais réussi à faire jusqu’ici en Tunisie. Ni les gouvernements successifs, ni les instances spéciales n’ont brillé par leur gestion des affaires du pays et encore moins à piloter des crises à répétition qui sont en train d’ébranler les fondements de l’Etat tunisien.  

Tel est le cas de la communication calamiteuse en matière de gestion de la crise sanitaire qui s’est propagée à grande échelle par la succession de négligences et de mauvais pilotages.  Manifestement c’est le discours contradictoire et peu cohérent des membres de la commission nationale de lutte contre le coronavirus qui interloque le plus.   Tout en convenant de l’extrême gravité de la situation, ils ne s’interdisent pas à investir les radios et les plateaux télévisés pour développer des discours clivants plutôt que ciblés et mobilisateurs. Une dérive qui s’opère au moment où la situation exige une communication bien orientée qui ne verse ni dans un catastrophisme exagéré, ni dans un optimisme béat.

 Dès lors, peut-on s’en prendre aux Tunisiens qui ne respectent jusqu’ici que approximativement toutes les mesures de sécurité, quand on s’adonne à cœur joie à des évaluations approximatives et à des jugements parfois hâtifs ou inquisiteurs. Tout ce charivari rend les décisions annoncées et prises souvent à postériori sans grand effet, peu convaincantes et objet de grandes résistances. Le chef du gouvernement participe à cette foire d’empoigne.  Alors qu’il devrait être aux avants postes pour tirer la sonnette d’alarme, mobiliser l’opinion publique, adresser un message percutant et trouver les bons arguments pour défendre les mesures, aussi contraignantes qu’elles soient, mais inévitables, il se montre gagné par l’incertitude et l’incapacité de donner le cap. Assailli de tous bords et en mal de repères, Hichem Mechichi avance la chose et son contraire, hésite et parfois cède à la colère de certaines corporations et secteurs d’activités qui se considèrent comme les grands oubliés de cette crise sanitaire.

Le cas de la gestion désordonnée de la crise sanitaire, n’est pas un exemple isolé, loin s’en faut. Aujourd’hui, la gestion des demandes sociales offre un autre exemple de ce qu’un gouvernement ne doit pas faire. Au lieu d’affronter les problèmes frontalement et avec courage, il fait comme si de rien n’était face à la prolifération des mouvements sociaux qui surviennent à un moment où le pays, en butte à une crise sans précédent de ses finances publiques, s’apprête à entamer de négociations ardues avec le FMI sur la base d’engagements difficiles et douloureux.

Comment expliquer dès lors, l’absence du gouvernement dans la gestion de la grogne qui gagne plusieurs secteurs d’activités avec leur lot de grèves souvent sauvages sur fond de revendications salariales dans le secteur public ?  Tout en laissant pourrir la situation, l’on est surpris par l’inertie de nos responsables qui ne daignent pas s’afficher en public ou prendre une position claire. Pourquoi ils s’abstiennent à soutenir l’impossibilité actuelle pour le pays, qui risque à tout temps la banqueroute, d’accorder la moindre augmentation salariale qui risquerait de signer prématurément la mort de tout accord possible avec les institutions financières internationales ?

Pendant ce temps, ingénieurs dans la fonction publique, employés dans les recettes des finances, des agences du transport terrestre, des PTT, médecins et pharmaciens des hôpitaux, ouvriers dans certaines municipalités… multiplient les pressions de toutes sortes. Tous ont pris conscience qu’au bout de chaque bras de fer, ils peuvent en tirer bénéfice puisque le gouvernement finit toujours par céder !

Quelle valeur aura un prochain accord avec le FMI, sollicité officiellement par le gouvernement, quand les conditions objectives font cruellement défaut ?

Au regard de la faible capacité du gouvernement actuel, en sursis depuis maintenant trois mois et boudé par le président de la république, quelle latitude pourrait-il avoir pour négocier d’abord un nouvel accord et obtenir, ensuite, le consensus nécessaire pour sa mise en œuvre ?

Le gouvernement reconnaît pertinemment que l’aboutissement de ces négociations est tributaire de l’obtention de l’aval des partenaires sociaux sur des dossiers chauds qui concernent le système de compensation, la fiscalité et la gouvernance des entreprises publiques, la maîtrise de la masse salariale dans le secteur public…  Des dossiers que l’UGTT a toujours bloqué et que   nonobstant son accord avec le gouvernement sur un paquet de réformes économiques à la fin du mois de mars dernier, rien ne garantit une éventuelle volteface de sa part, elle qui préfère toujours tergiverser et souffler le chaud et le froid.  

C’est ce double discours, cette improvisation et cette faible perception des défis et des priorités qui ont depuis maintenant plus de dix ans ont rendu le pays presque ingouvernable, bloquant tout processus de réforme et ravivant un corporatisme primaire dont les conséquences sont aujourd’hui désastreuses. Le comble, c’est qu’au moment où le pays fonce droit au mur, le système continue à reproduire les mêmes erreurs, les mêmes contradictions et les différents acteurs se hasardent toujours à naviguer à contre courant. 

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