La guerre entre Israël et le Hamas pourrait porter un coup sévère à l’économie mondiale, alertent des représentants de la finance internationale participant à un important forum d’investissement en Arabie saoudite.
Le pessimisme affiché mardi par certains intervenants est également venu rappeler les risques d’une éventuelle escalade de la violence au Moyen-Orient sur les projets de diversification de la monarchie saoudienne, premier exportateur mondial de pétrole brut.
La guerre, déclenchée le 7 octobre par une attaque sans précédent du mouvement palestinien contre Israël, risque d’avoir « un grave impact sur le développement économique », a prévenu le président de la Banque mondiale, Ajay Banga, à l’ouverture de la conférence Future Investment Initiative (FFI) à Ryad.
« Si ces problèmes ne sont pas résolus, cela signifiera probablement plus de terrorisme mondial, plus d’insécurité, plus de peur et moins d’espoir », a déclaré Larry Fink, PDG du géant de la gestion d’actifs BlackRock. « Et quand il y a moins d’espoir, nous voyons des contractions dans nos économies ».
Plus de 6000 personnes participent à ce forum de trois jours, surnommé le « Davos du désert », parmi lesquelles des financiers, dirigeants d’entreprises et les présidents de la Corée du Sud, du Kenya et du Rwanda, selon les organisateurs.