La semaine dernière au Japon, une pierre surnommée « pierre mortelle » (Sessho-seki en japonais) s’est brisée en deux, alors qu’elle était, selon la légende, réputée pour contenir l’âme d’un esprit démoniaque. Ce dernier aurait la forme d’un renard à neuf queues.
Toujours d’après le mythe, cet esprit était apparu sous l’apparence d’une belle femme au 12e siècle pour participer à un complot et tuer l’empereur Toba. Mais il aurait été tué par un guerrier, Miura-Nosuke, et enfermé dans une pierre. Depuis, la « pierre mortelle » cracherait continuellement des gaz toxiques, menaçant de tuer ceux qui s’approchent de la zone, située au nord de Tokyo. Si cette nouvelle a été prise de manière cartésienne par certains observateurs, qui expliquent que l’eau a pu, avec le temps, fragiliser la structure de la pierre, les Japonais qui croient à cette légende s’inquiètent de voir l’esprit maléfique millénaire ressusciter. « J’ai l’impression d’avoir vu quelque chose qui ne devrait pas avoir été vu », écrit ainsi sur Twitter un visiteur qui a vu la pierre cassée. Un message liké plus de 180.000 fois sur le réseau social. La question de la suite pour ce lieu hautement touristique se pose. En effet, le gouvernement et les autorités locales s’interrogent pour savoir comment préserver le lieu et quoi faire avec la pierre désormais brisée. Selon le Shimotsuke Shimbun, relayé par le Guardian et BFMTV, un représentant touristique du district de Nasu souhaiterait qu’elle soit restaurée.
Quant à l’esprit démoniaque, difficile d’en savoir plus. « Je pense que le démon va regarder ce qu’il se passe en 2022 et va vouloir retourner dans la roche pour un autre millénaire », s’amuse un internaute.