Le secrétaire d’État américain Antony Blinken aurait déclaré au Premier ministre libanais Najib Mikati, au cours d’une réunion récente, que Washington ne serait pas en mesure d’empêcher Israël de recourir à la force si le Hezbollah attaquait le champ gazier de Karish.
La moindre démonstration de force de la part du groupe terroriste basé au Liban pourrait entraîner des représailles de la part d’Israël, que les États-Unis n’empêcheront pas, selon les médias saoudiens.
La semaine dernière, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a mis en garde Israël contre l’extraction du gaz du champ gazier offshore, affirmant : « Nos missiles sont pointés en direction de Karish ». Malgré les menaces répétées du Hezbollah, les pourparlers sur la frontière maritime entre le Liban et Israël menés sous l’égide des États-Unis, seraient dans leur phase finale, selon le président libanais Michel Aoun.