Le ministre de la Défense israélien, Israel Katz, a affirmé mardi soir que le groupe islamiste palestinien Hamas avait attaqué ses troupes dans la bande de Gaza et le paierait cher, selon un communiqué. Des accusations démenties mardi soir par le Hamas.
“L’organisation terroriste Hamas le paiera cher après avoir attaqué les soldats de Tsahal (l’armée israélienne, nldr) à Gaza et avoir violé l’accord concernant le retour des corps des otages”, a indiqué le ministre israélien dans un communiqué.
Le Hamas a démenti mardi soir être impliqué dans une attaque contre des soldats israéliens dans la bande de Gaza, après qu’Israël a accusé le mouvement islamiste palestinien d’avoir visé ses troupes.
“Le Hamas affirme n’avoir aucun lien avec la fusillade de Rafah”, dans le sud de la bande de Gaza, “et réaffirme son engagement envers l’accord de cessez-le-feu” avec Israël, entré en vigueur le 10 octobre, selon un communiqué.
Le Hamas affirme son engagement vis-à-vis de l’accord de cessez-le-feu
« Israël doit comprendre que nous sommes engagés vis-à-vis de l’accord, et ils doivent cesser de nous accuser faussement de le violer », a déclaré mardi soir Suhail Al-Hindi, membre du bureau politique du Hamas, auprès de la chaîne qatarie Al-Jazira, alors qu’Israël a lancé une série de bombardements sur la bande de Gaza.
Il a évoqué les « difficultés importantes » rencontrées pour la récupération des corps des otages israéliens et réitéré sa demande d’entrée d’équipes de recherche et de matériels pour les localiser. Le Hamas « n’a aucun intérêt à dissimuler ou à retarder la livraison du corps d’un prisonnier », assure-t-il, accusant Israël de porter « l’entière responsabilité de tout retard dans la récupération des corps restants » et appelant les pays médiateurs à intervenir.
Un enfant et un nourrisson blessés
La Défense civile dans la bande de Gaza a indiqué que cinq nouvelles personnes avaient été tuées mardi dans une frappe israélienne dans le sud du territoire palestinien, portant à sept le bilan des morts dans les bombardements de la journée.
Une frappe israélienne a touché un “véhicule civil (…) à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza” et a tué “au moins cinq civils”, a indiqué à l’AFP Mahmoud Bassal, le porte-parole de cette organisation de secours opérant sous l’autorité du mouvement islamiste palestinien Hamas.
M. Bassal avait fait état plus tôt de la mort de deux personnes lors d’une frappe aérienne israélienne dans la ville de Gaza, dans le nord du territoire.
La Défense civile a fait état de deux morts dans une frappe israélienne sur la ville de Gaza.
“Deux civils ont été tués et quatre autres, dont un enfant et un nourrisson, ont été blessés lors d’une frappe aérienne israélienne sur une maison”, a poursuivi Mahmoud Bassal.
