Les matches répartis entre Europe, Afrique et Amérique du Sud pour célébrer le centenaire de la Coupe du monde de football : la Fifa a dévoilé mercredi une formule inédite pour son Mondial-2030, qui soulève nombre de questions car c’est une aberration écologique.
Pour la première fois dans l’histoire du tournoi, les confédérations européenne, africaine et sud-américaine se sont accordées autour d’une candidature unique, présentée par le Maroc, l’Espagne et le Portugal, mais prévoyant trois rencontres en Argentine, au Paraguay et en Uruguay.
Cent ans après la première édition à Montevideo, la Coupe du monde masculine « unira trois continents et six pays », promet l’instance du football, qui doit encore valider les critères techniques et n’attribuera officiellement la compétition que fin 2024.
Mais avec l’approbation « unanime » de cet unique dossier par le Conseil de la Fifa, la route semble dégagée pour cette organisation intercontinentale, promettant un montage politique et logistique complexe et de nombreuses questions autour de l’impact des grands événements sportifs.
« La Fifa poursuit son cycle de destruction contre le plus grand tournoi du monde », a d’ailleurs réagi sur X l’association Football Supporters Europe, déplorant une formule « horrible » pour les supporters et « sans considération » pour l’environnement.
La Fifa ne se soucie guère d’écologie et ne voit que les rentrées financières qui pourraient être plus élevées avec cette organisation sur trois continents.