En infraction en matière de législation antidopage, l’Afrique du Sud risque d’être privée d’hymne et de drapeau pour les quarts de finale de la Coupe du monde de rugby. L’Agence mondiale antidopage a rappelé à l’ordre le gouvernement sud-africain.
Et si l’Afrique du Sud était privée de son hymne en quart de finale de la Coupe du monde de rugby ? Pour le probable choc de titans face aux Bleus, le 15 octobre prochain, les Springboks pourraient ainsi débuter la rencontre sans avoir chanté leur hymne, en plus de ne pas pouvoir présenter leur drapeau au public.
La raison, une infraction à la législation de l’Agence mondiale antidopage (AMA), ou plutôt une non-conformité à celle-ci, avec un timing de changement de règlement national non respecté.
L’Afrique du Sud a dix jours pour se mettre à jour
L’AMA a en effet indiqué dans un communiqué que l’organisation antidopage de l’Afrique du Sud ne respecte pas le Code mondial antidopage. Le gouvernement de la nation arc-en-ciel n’aurait pas respecté le délai de modification d’une loi sur le sport sans drogue.
Désormais, le pays ne dispose plus que de quelques jours (le délai est de 21 jours à compter de la réception de la mise en demeure de l’AMA pour se mettre à jour) pour changer son code national et ne pas devoir évoluer sous bannière neutre et sans hymne.
Il reste donc à l’Afrique du Sud dix jours -jusqu’au 15 octobre, date du potentiel quart contre l’équipe de France- pour réparer son erreur. La possibilité de ne pas entendre le « Nkosi Sikelel’iAfrika » (« Dieu sauve l’Afrique ») au Stade de France se rapproche.