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Dans le monde ces dernières heures

Tunisie Direct par Tunisie Direct
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Dans le monde, ces dernières heures…
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ALGÉRIE – Nouveau tour de vis aux opérations d’importations en Algérie qui vient de prendre de nouvelles mesures pour notamment « assainir » l’activité du commerce extérieur des « pratiques illégales » À partir du dimanche 13 mars, les opérateurs activant dans l’importation doivent fournir des documents supplémentaires aux autorités compétentes, selon un communiqué du ministère du Commerce. Les importateurs doivent ajouter au dossier initial « une copie du certificat de conformité aux conditions et modalités d’exercice de l’activité d’importation des matières premières, des produits et des marchandises destinés à la vente en l’état, une copie de la facture domiciliée, en plus d’une copie de la liste de colisage en cas d’importation de cargaisons non-homogènes », selon le communiqué.

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MAROC – L’UE veut « élargir » sa coopération avec le Maroc pour lutter contre l’immigration clandestine, a affirmé jeudi à Rabat un haut responsable européen, alors que l’Espagne a été confrontée ces derniers jours à un afflux de migrants dans son enclave de Melilla, située dans le nord du royaume. « Nous sommes convenus d’intensifier notre coopération (…) dans le domaine de la lutte contre le trafic des migrants, de protection des frontières, des retours et des réadmissions », a déclaré le commissaire à l’Élargissement et à la politique européenne de voisinage, Oliver Varhelyi. « On aimerait même élargir cette coopération et (…) nous sommes prêts à participer avec des moyens financiers plus élevés qu’avant« , a ajouté le diplomate hongrois devant la presse, à l’issue d’un entretien avec le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita. « La migration irrégulière est une source d’instabilité et de vulnérabilité pour la région », a souligné Oliver Varhelyi, en saluant « le travail dur mais persistant » du Maroc contre ce phénomène. En 2021, plus de 40 000 migrants, en grande partie en provenance du Maroc, sont arrivés par la mer en Espagne (dans la péninsule ainsi que dans les archipels des Baléares et des Canaries), d’après les derniers chiffres du ministère espagnol de l’Intérieur. 

Le commissaire européen a rappelé la programme d’1,6 milliard annoncé par la présidente de la Commission et indiqué qu’ « avec nos partenaires internationaux et le secteur privé marocain nous avons travaillé pour mobiliser 8,4 milliards d’euros d’investissements et ce sera fait dans les cinq prochaines années ».

MAURITANIE-MALI – La tension qui est montée d’un cran entre le Mali et la Mauritanie met la junte à Bamako dans une position délicate. Assimi Goïta veut apaiser la tension avec le voisin mauritanien, mais il ne veut pas non plus faire porter à l’armée malienne la disparition de dizaines d’éleveurs mauritaniens à la frontière avec le Mali. Nouakchott accuse les soldats maliens de ‘’crimes récurrents’’. Dans un communiqué, les autorités maliennes déclarent « qu’à ce stade, aucune preuve ne met en cause les Forces Armées Maliennes (FAMA) ». Bamako ajoute que ses hommes respectent les droits humains et agissent toujours avec professionnalisme dans leur lutte contre le terrorisme. Pour calmer les esprits et montrer sa bonne foi, Assimi Goïta a « décidé d’envoyer une mission de haut niveau à Nouakchott, dans les plus brefs délais ». La délégation est d’ailleurs attendue aujourd’hui en Mauritanie. Elle aura pour mission « d’engager des actions vigoureuses pour raffermir davantage la fraternité et la coopération entre (les) pays notamment dans le domaine de la gestion (des) frontières communes, de la défense et de la sécurité des personnes et des biens ». Le Mali exprime sa reconnaissance et ne veut surtout pas d’incidence, surtout en ce « moment où ce pays frère et ami, la République Islamique de la Mauritanie apporte son soutien particulièrement pour l’approvisionnement normal des populations maliennes qui subissent les sanctions illégales, illégitimes et inhumaines de la CEDEAO et de l’UEMOA ».  

SYRIE – La cour d’appel de Paris examinera de nouveau le 24 mars la possible « complicité de crimes contre l’humanité » du groupe cimentier français Lafarge dans l’enquête sur ses activités en Syrie jusqu’en 2014. La cour d’appel de Paris avait annulé en novembre 2019 la mise en examen de Lafarge SA, mais en septembre, la Cour de cassation, plus haute juridiction judiciaire française, a cassé cette décision, ainsi que celle de maintenir la mise en examen du groupe pour « mise en danger de la vie d’autrui ». Dans une composition différente, la chambre de l’instruction de la cour d’appel devra réexaminer ces deux questions le 24 mars. La décision sera mise en délibéré. Dans cette information judiciaire ouverte en juin 2017, Lafarge SA est soupçonné d’avoir versé en 2013 et 2014, via sa filiale Lafarge Cement Syria (LCS), près de 13 millions d’euros à des groupes terroristes, dont l’organisation Etat islamique (EI), et à des intermédiaires afin de maintenir l’activité d’une cimenterie en Syrie alors que le pays s’enfonçait dans la guerre.

Le groupe avait investi 680 millions d’euros dans la construction de ce site, achevé en 2010.

IRAN NUCLEAIRE – Un texte final sur la relance de l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien est « globalement prêt et sur la table » mais une pause est nécessaire dans les discussions de Vienne en raison de « facteurs externes », a annoncé vendredi le haut représentant de l’Union européenne pour les Affaires extérieures, Josep Borrell. « En tant que coordinateur, je continuerai, avec mon équipe, à être en contact avec l’ensemble des signataires du JCPoA (acronyme anglais du nom officiel de l’accord de 2015-NDLR) et avec les Etats-Unis pour surmonter la situation actuelle et conclure l’accord », a ajouté le chef de la diplomatie européenne sur Twitter. A Téhéran, le ministère des Affaires étrangères a suggéré que cette suspension des discussions pourrait permettre de déclencher une dynamique en faveur de la résolution des derniers points qui restent à préciser. « La pause dans les discussions de Vienne pourrait donner une impulsion pour résoudre les questions encore en suspens et une déclaration finale. Le succès de ces négociations sera l’objectif principal de toutes les parties », a noté sur Twitter le porte-parole du ministère. La Russie a soulevé un nouvel obstacle samedi dernier en exigeant un engagement écrit des Etats-Unis à ne pas contrarier ses échanges commerciaux avec l’Iran dans le cadre des sanctions dont elle est la cible en raison de son offensive en Ukraine.

EGYPTE – Le ministre des Finances, Mohamed Maait a affirmé que l’Egypte avait enregistré le taux de croissance semestriel le plus élevé depuis le début du Millénaire soit 9% du PIB durant la période de juillet à décembre 2021. Lors d’un entretien ce vendredi avec une délégation de responsables de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) sous la conduite du vice-président de la Banque, Mark Bowman, M. Maait a mentionné que l’Egypte poursuivait les réformes structurelles qui ont rendu son économie plus résiliente face aux crises intérieures et extérieures. M. Maait a mis en évidence les risques des développements survenus à l’échelle mondiale, sur l’économie des pays en développement, d’une maniéré qui s’est répercutée évidemment sur la hausse des prix du carburant et des denrées alimentaires tout en appelant les institutions financières internationales à respecter les besoins desdits pays pour faire face à ces changements. De son côté, M. Bowman a confirmé que la BERD est prête à soutenir les efforts du gouvernement égyptien pour encourager le secteur privé, étant la locomotive de la croissance économique aussi bien que ses efforts pour faire réussir la COP 27. Croissance forte, mais aussi inflation élevée, à 10% en février.

EGYPTE – Sept personnes condamnées pour des attaques ont été exécutées cette semaine en Égypte, ont indiqué vendredi des ONG de défense des droits humains dont l’une a critiqué « l’absence de critiques internationales ». Trois hommes condamnés pour une attaque revendiquée par le groupe jihadiste État islamique (EI) qui avait tué huit policiers au Caire en 2016 ont été pendus, ont indiqué à l’AFP des sources policières et judiciaires. Quatre autres, condamnés pour une autre attaque, ont été également pendus. Dans la foulée du coup de force contre le président islamiste Mohamed Morsi en 2013, les attaques contre forces de sécurité et représentants de l’État s’étaient multipliées avant de n’être plus cantonnées aujourd’hui qu’à une insurrection en perte de vitesse dans la péninsule du Sinaï. Selon les derniers chiffres publiés par Amnesty, 107 personnes ont été exécutées en 2020 en Egypte. L’Égypte, avec plus de 60.000 détenus d’opinion selon des ONG, est régulièrement montrée du doigt pour son bilan des droits humains, « catastrophique » selon Amnesty.

YÉMEN – Deux Américaines qui se trouvaient «en captivité» dans la capitale yéménite Sanaa, aux mains des rebelles, ont été «libérées» et évacuées hors du pays lors d’une opération conjointe américano-saoudienne, a indiqué vendredi 11 mars un responsable saoudien. «Lors d’une visite à leur famille à Sanaa, les deux citoyennes américaines ont été maltraitées et se sont vu imposer des restrictions à leurs mouvements (…) leurs passeports ont été confisqués», a déclaré le porte-parole du ministère de la Défense saoudien, Turki Al-Malki, dans un communiqué.

Les deux jeunes femmes «qui se trouvaient en captivité ont été libérées, évacuées, transférées depuis Sanaa (…) à la capitale intérimaire Aden, puis plus tard à Ryad», a-t-il ajouté. Le porte-parole a indiqué qu’elles avaient été libérées dans le cadre d’une «opération conjointe entre le royaume et les États-Unis», sans en préciser les circonstances ni la date. Aucune information n’a été fournie sur l’âge des deux femmes et la durée de leur captivité dans le pays. 

SOUDAN – L’ONU et l’Union africaine ont décidé de joindre leurs efforts pour trouver une issue politique. Leurs représentants au Soudan se sont affichés ensemble, jeudi, à Khartoum lors d’une conférence de presse, main dans la main pour une photographie. Et ils ont annoncé un « partenariat » pour mener une médiation ensemble, d’une seule voix. Leur but commun, a expliqué l’envoyé spécial de l’UA, Mohamed Hacen Ould Lebatt, est de restaurer la légitimité constitutionnelle et de mettre fin au coup d’État militaire. C’est aussi d’ouvrir une transition vers un régime civil et démocratique, a précisé le chef de la mission de l’ONU, Volker Perthes. « Nous n’avons plus beaucoup de temps pour agir. Nous devons trouver une solution avant le mois de juin », a ajouté Volker Perthes. Le mois de juin, c’est en effet la prochaine échéance pour la dette soudanaise, alors que l’économie du pays s’effondre méthodiquement depuis quelques semaines.

Jusque-là, les deux organisations menaient des consultations séparément, sans grand résultat. Mais cette fois, les Forces de la liberté et du changement, la coalition de l’opposition civile, ont salué l’initiative conjointe ONU-UA, ce qui est une nouveauté.  Elle a aussi rappelé ses revendications de base : l’abrogation de l’état d’urgence, la fin de la violence contre les manifestants et la libération ses détenus politiques.

ETHIOPIE – Au moins 750 civils ont été tués ou exécutés entre juillet et décembre 2021 dans deux régions du nord de l’Ethiopie où la guerre fait rage depuis 16 mois, selon un rapport publié ce vendredi par la Commission éthiopienne des droits humains (EHRC). Cet organisme indépendant mais rattaché au gouvernement éthiopien a mené ses investigations dans les régions de l’Afar et de l’Amhara, où s’est propagé depuis juillet dernier le conflit qui a éclaté en novembre 2020 au Tigré voisin entre rebelles tigréens et forces pro-gouvernementales. L’EHRC dit avoir « vérifié qu’au moins 403 civils sont morts et 309 ont subi des blessures (…) à la suite de tirs d’artillerie lourde, de raids aériens et d’attaques de drones ». Par ailleurs, « au moins 346 civils ont été victimes d’exécutions illégales et extrajudiciaires par les parties au conflit – principalement par les forces du Tigré », ajoute l’EHRC. L’organisme accuse également les rebelles tigréens de « violences sexuelles et sexistes généralisées, cruelles et systématiques, notamment des viols collectifs contre des femmes d’âges différents, y compris des filles et des femmes âgées, dans certaines parties des régions Afar et Amhara sous leur contrôle ». Ce rapport est la suite de celui rédigé conjointement par l’EHRC et le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits humains (HCDH) portant sur la période du 3 novembre 2020 au 28 juin 2021, qui évoquait déjà des violations dont certaines pouvaient « constituer des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité ».

AFRIQUE DU SUD – Près de 30 ans après l’abolition du régime ségrégationniste de l’apartheid, la société sud-africaine demeure très divisée, indique un rapport de la Banque mondiale paru mercredi, précisant que l’Afrique du Sud figure au top des pays les plus inégalitaires du monde.  Les auteurs de ce document se sont appuyés entre autres sur le coefficient de Gini, qui permet d’évaluer la distribution des richesses, utilisé dans 164 pays. Il est à noter que ce rapport présente des statistiques pré-pandémie de Covid-19. Autrement dit, la crise sanitaire pourrait même avoir empiré la situation. A en croire cette étude, 10 % de la population sud-africaine détient 80 % des actifs financiers du pays. Les inégalités d’opportunité dont héritent les citoyens sud-africains dès leur naissance sont les plus importantes relevées dans ce rapport : la race joue toujours un rôle majeur dans le partage des richesses «en raison de son impact sur l’éducation et le marché du travail», est-il mentionné dans le document.  Par ailleurs, le genre n’est pas en reste, la rémunération moyenne des femmes étant de 38 % inférieure à celle des hommes.  Si les efforts fournis par les autorités de Pretoria sont salués dans ce rapport, celui-ci les juge tout de même insuffisants, particulièrement pour ce qui est des inégalités d’accès aux terres au détriment des citoyens de race noire. 

En matière d’égalité économique pour les femmes en 2021, la Banque mondiale classe, en Afrique, le Maroc à la 26e place, la Tunisie à la 39e, l’Algérie à la 44e, la Libye à la 47e et la Mauritanie à la 50e.

ISRAËL – L’avocat franco-palestinien Salah Hamouri a été condamné jeudi à quatre mois de détention administrative par la justice militaire israélienne qui considère qu’il « menace la sécurité de la région », d’après l’acte d’accusation. M. Hamouri, avocat de 36 ans, est accusé depuis des années d’être membre du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), organisation considérée comme terroriste par l’Etat hébreu et l’Union européenne.  Il a été une nouvelle fois arrêté lundi à son domicile puis placé en détention administrative, une mesure permettant à Israël d’incarcérer des suspects pour une durée de six mois renouvelables indéfiniment sans accusation. La justice militaire israélienne l’a condamné jeudi à quatre mois de détention car « militant du FPLP, il menace la sécurité de la région », est-il écrit sur son acte d’accusation. « M. Macron votre responsabilité est directement en cause: que faites-vous pour ce citoyen français persécuté et arbitrairement détenu? », a écrit sur Twitter le comité de soutien de l’avocat. Israël a retiré mi-octobre son statut de résident permanent à Jérusalem, ouvrant la voie à son expulsion. Le Quai d’Orsay avait alors affirmé que la France était « pleinement mobilisée » pour qu’il puisse continuer à vivre à Jérusalem.

INSOLITE – Dans certains collèges japonais, les queues de cheval seraient interdites, car jugées susceptibles d’attirer le regard des garçons et de les exciter sexuellement, rapporte Vice. Une école sur dix serait concernée dans la préfecture de Fukuoka. Motoki Sugiyama, une ancienne professeure de collège, aurait ainsi témoigné de cette interdiction à nos confrères : « Ils craignent que les garçons regardent les filles. C’est le même raisonnement qui pousse au maintien de la règle du sous-vêtement blanc uniquement. J’ai toujours critiqué ces règles, mais il y a un tel manque de logique et c’est devenu tellement normalisé que les étudiants n’ont d’autres choix que de les accepter. » En effet, la liste des interdictions farfelues et oppressantes est longue : couleur des sous-vêtements, hauteur des chaussettes, forme des sourcils, longueur de la jupe, forme et couleur des cheveux… En cas de coupe déviante, les jeunes Japonais auraient même l’obligation de prouver, photo à l’appui, que leurs cheveux possèdent des caractéristiques innées différentes de la majorité des Japonais, c’est-à-dire lisses et noirs.  Les règles de la vie scolaire, ou « kosoku », sont particulièrement drastiques. Des élèves et parents d’élèves auraient dénoncé ces règles sexistes en juin 2021. Avec pour effet un changement de règlement dans certains établissements uniquement. En 2019, des élèves d’un préfecture du centre du pays avaient obtenu l’autorisation de choisir la couleur d leur culotte et d’éternuer plus de trois fois…

COVID – La mortalité mondiale due au Covid-19 serait trois fois supérieure aux rapports officiels, selon une analyse publiée ce vendredi dans le journal scientifique The Lancet. On ne déplorerait donc pas 5,9 millions de morts entre le 1er janvier 2020 et le 31 décembre 2021, mais bien 18,2 millions. Un comble pour une crise largement suivie et commentée à grand renfort de graphiques, de tableaux et de statistiques. L’Asie du Sud, l’Afrique du Nord, le Moyen-Orient et l’Europe de l’Est sont les zones géographiques où les chercheurs pointent les plus grands écarts entre les statistiques officielles et leurs calculs de mortalité. Sept pays représenteraient plus de la moitié de la surmortalité mondiale causée par la pandémie. Il s’agit de l’Inde (4,1 millions de décès excédentaires), des Etats-Unis (1,1 million), de la Russie (1,1 million), du Mexique (798 000), du Brésil (792 000), de l’Indonésie (736 000) et du Pakistan (664 000). La France déclare 122 000 décès dus au Covid sur la période, quand les chercheurs comptent 155 000 morts en trop, soit 1,28 fois plus.

Partout, on note un rebond de l’épidémie. Confrontée à sa pire flambée épidémique depuis deux ans, la Chine a dû se résoudre, vendredi 11 mars, à confiner la grande ville de Changchun, dans le nord-est du pays. Les 9 millions d’habitants de la ville chinoise ont été placés en confinement, ont annoncé les autorités locales. Seule une personne par foyer est autorisée à sortir, une fois tous les deux jours, a fait savoir la mairie, qui se prépare à dépister toute la population. 

COREE DU NORD – Les Etats-Unis ont dénoncé, jeudi 10 mars, les derniers tirs de missiles effectués par la Corée du Nord. Washington accuse Pyongyang d’avoir testé récemment « un nouveau système de missiles balistiques intercontinentaux », et prépare des sanctions pour y répondre, selon le Pentagone et la Maison Blanche. La Corée du Nord a effectué de nombreux tirs de missiles depuis le début de l’année, mais Washington a analysé plus précisément deux lancements, effectués le 26 février et le 4 mars. Les Etats-Unis ont conclu que ces deux tirs « impliquaient un nouveau système de missiles balistiques intercontinentaux que la Corée du Nord développe, et qui avait été dévoilé à l’origine lors d’un défilé » le 10 octobre, selon un communiqué du porte-parole du Pentagone, John Kirby. A Tokyo, le ministère de la défense nippon a confirmé les analyses de Washington.

CHILI – A seulement 36 ans, Gabriel Boric devient ce vendredi le plus jeune président que le pays n’ait jamais eu. Son arrivée au pouvoir suscite un immense espoir au Chili et de l’enthousiasme chez les voisins latino-américains.  Beaucoup de Chiliens attendent de Gabriel Boric qu’il construise un État social pour essayer de ramener un peu d’égalité, de gratuité sur les questions centrales qui sont l’éducation par exemple, la santé, mais aussi les retraités qui sont entièrement capitalisées au Chili depuis la dictature. Le jeune président le sait, mais il devra s’entendre avec les oppositions et faire des concessions car sa coalition de gauche est tout à fait minoritaire au niveau de la Chambre des députés et encore plus au Sénat.

Par ailleurs, l’assemblée chargée de la rédaction de la nouvelle Constitution chilienne, ont commencé à adopter, mi-février, les premiers articles, désormais inscrits dans l’ébauche du nouveau texte. Le plus emblématique est probablement celui qui fait du Chili « un État régional, plurinational et interculturel composé d’entités territoriales autonomes, dans un cadre d’équité et de solidarité entre elles, préservant ainsi l’unité et l’intégrité de l’État ».

ESPAGNE – Le parti d’extrême droite espagnol Vox va faire pour la première fois son entrée dans un gouvernement régional, dirigé par la droite en Castille-et-Léon (centre), ont annoncé jeudi cette formation et le Parti Populaire (PP, droite). « Nous sommes parvenus à un accord de législature avec Vox (…) qui va permettre un gouvernement stable et solide », a déclaré sur Twitter le président sortant de cette région, Alfonso Fernandez Mañueco (PP), qui va pouvoir être reconduit dans ses fonctions grâce à cet accord. Vox a indiqué de son côté qu’il détiendrait la vice-présidence du gouvernement de cette région proche de Madrid, qui dispose, comme les autres régions d’Espagne, de très larges compétences dans ce pays très décentralisé. Un représentant du parti d’extrême droite a par ailleurs été élu jeudi à la présidence du parlement régional. Le parti socialiste au pouvoir en Espagne a immédiatement dénoncé l’entrée de Vox au sein de ce gouvernement régional, qualifiée de « pacte de la honte » avec le PP. 

BOLIVIE – L’officier bolivien Mario Teran Salazar, qui a affirmé avoir tué le guérillero argentino-cubain Ernesto « Che » Guevara en 1967, est mort jeudi à l’âge de 80 ans à Santa Cruz de la Sierra, dans l’Est de la Bolivie, ont indiqué ses proches. « Il est mort : il était malade et il n’y avait rien à faire », a déclaré à l’AFP Gary Prado, l’officier qui a capturé le Che dans la jungle bolivienne il y a 54 ans. L’hôpital a refusé de confirmer le décès et la cause de la mort en raison du « secret médical ».

Le 8 octobre 1967, l’armée bolivienne arrête Guevara, figure mythique de l’action révolutionnaire armée pendant la guerre froide, avec le soutien de deux agents cubano-américains de la CIA. Le Che dirigeait une poignée de guérilleros qui avaient survécu au combat, à la faim et à la maladie dans les montagnes boliviennes. Blessé au combat, il avait été transporté dans une école abandonnée du village de La Higuera. C’est là qu’il passe sa dernière nuit : il est abattu le lendemain par Teran Salazar avec l’approbation du président René Barrientos (1964-1969), farouche anticommuniste. «C’est le pire moment de ma vie. J’ai vu le «Che» grand, très grand, énorme. Ses yeux brillaient de mille feux», a raconté Teran Salazar à l’époque. «Sois calme», m’a-t-il dit, «et vise bien! Tu vas tuer un homme! Puis j’ai fait un pas en arrière, vers la porte, j’ai fermé les yeux et j’ai tiré», a raconté l’officier.

PAKISTAN – INDE – L’armée indienne a envoyé accidentellement un missile au Pakistan, a annoncé ce vendredi 11 mars le ministère indien de la Défense en qualifiant cet acte de « profondément regrettable ». « Dans le cadre d’une maintenance de routine, un dysfonctionnement technique a conduit au tir accidentel d’un missile » mercredi et celui-ci a atterri dans « une zone du Pakistan », explique le ministère dans un communiqué. « Le fait qu’il n’y ait eu aucune perte de vies humaines en raison de l’accident constitue un soulagement », ajoute-t-il. Le communiqué du ministère indien de la Défense intervient quelques heures après la condamnation par le ministère pakistanais des Affaires étrangères de ce que celui-ci a désigné comme « une violation injustifiée » de l’espace aérien pakistanais « par un objet volant supersonique d’origine indienne ».

L’Inde, pays majoritairement hindou, et le Pakistan, pays musulman, se sont livrés trois guerres depuis la fin de la colonisation britannique en 1947 dont deux à propos du territoire contesté du Cachemire.

PAKISTAN – La police a annoncé jeudi 10 mars avoir arrêté un homme accusé d’avoir tué sa fille âgée d’une semaine, au motif qu’il aurait préféré avoir un garçon. Le bébé a été tué de cinq balles dimanche dans la ville de Mianwali, dans la province du Pendjab, dans le centre du pays. Le père «se plaignait depuis trois ou quatre jours qu’il aurait voulu avoir un fils et était très en colère», a déclaré à l’AFP Zarrar Khan, porte-parole de la police de Mianwali. L’homme, qui avait pris la fuite, a été arrêté dans la nuit de mercredi à jeudi après d’intenses recherches, selon la police du Pendjab. Le drame survient un mois après celui d’une femme enceinte qui s’était présentée dans un hôpital avec un clou planté dans la tête par un guérisseur qui lui avait garanti qu’elle donnerait ainsi naissance à un garçon. La femme avait précisé être mère de trois filles et en attendre une autre. Au Pakistan, pays profondément conservateur et patriarcal où les filles et les femmes sont confrontées à une violence généralisée, avoir un garçon est souvent considéré comme un heureux présage, car il est censé être plus à même d’assurer l’avenir financier de ses parents qu’une fille.

ETAT ISLAMIQUE – Dans un communiqué diffusé jeudi 10 mars, le groupe djihadiste État islamique (EI) a confirmé le décès de son chef, Abou Ibrahim al-Qourachi, tué le 3 février 2022 lors d’une opération américaine. Il a également dévoilé le nom de son nouveau leader : Abou Hassan al-Hachemi al-Qourachi devient « l’émir des croyants et calife des musulmans », a déclaré le nouveau porte-parole du groupe dans un enregistrement audio, confirmant par ailleurs la mort de son prédécesseur. Selon cet enregistrement, l’ensemble des djihadistes de l’EI ont déjà « prêté allégeance à Abou Hassan al-Hachemi al-Qourachi ». Le nouveau chef de l’organisation radicale sunnite, le troisième du groupe depuis sa création, est relativement inconnu. Il prend les rênes de l’EI au moment où le groupe est affaibli par des offensives successives soutenues par les États-Unis en Irak et en Syrie, pour contrecarrer une résurgence djihadiste. Les Forces démocratiques syriennes, dominées par les Kurdes et soutenues par la coalition internationale, avaient vaincu en 2019 l’EI en Syrie en le chassant de son dernier fief de Baghouz dans la province de Deir ez-Zor (Est). On parle cependant de retour d l’EI en Irak et en Syrie où il alignerait 10 000 combattants.

CROATIE – Un drone militaire de fabrication russe s’est écrasé tard jeudi dans un parc de la capitale croate, Zagreb, a déclaré le Premier ministre croate, peu après l’annonce par des médias qu’il s’agissait d’un engin de reconnaissance de l’époque soviétique utilisé récemment par les forces ukrainiennes. L’engin a survolé la Roumanie et la Hongrie, avant de s’écraser en Croatie, ces trois pays étant des membres de l’Otan, selon des informations des autorités croates. « L’engin militaire sans équipage qui s’est écrasé hier est (…) selon les informations dont nous disposons, de fabrication russe. Nous ne savons pas pour l’instant s’il a été en possession de l’armée russe ou ukrainienne », a déclaré le chef du gouvernement croate Andrej Plenkovic aux médias croates à Versailles, où il assiste à un sommet des dirigeants de l’Union européenne. L’engin « est arrivé en Croatie en provenance de la Hongrie, et, selon le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, il est arrivé en Hongrie en provenance de la Roumanie », a ajouté M. Plenkovic. Zagreb se trouve à quelque 550 kilomètres à vol d’oiseau de la frontière la plus proche de l’Ukraine qui est confrontée depuis le 24 février à l’invasion des forces russes.


EGLISE ORTHODOXE – Depuis le début de l’invasion déclenchée par Vladimir Poutine, les positions chavirent au sein de l’orthodoxie ukrainienne, première confession du pays, scindée entre deux entités jusqu’ici concurrentes et ennemies : l’Eglise autocéphale d’un côté, c’est-à-dire indépendante et nationale, et l’Eglise autonome de l’autre, subordonnée au patriarcat de Moscou. Les lignes bougent car cette dernière, en dépit de son attachement ancestral à la Russie, s’oppose pour la première fois de manière aussi ouverte au Kremlin. «Défendant la souveraineté et l’intégrité de l’Ukraine, nous nous adressons au président de la Russie et nous lui demandons de cesser immédiatement cette guerre fratricide», a énoncé dès le 24 février à Kiev le métropolite Onufriy, à la tête de cette Église autonome.  Kirill, patriarche de «Moscou et de toutes les Russies», soutien invétéré de Poutine et de ses obsessions impérialistes, a riposté : «Que Dieu nous préserve de ce que la situation politique actuelle en Ukraine, pays frère qui nous est proche, soit utilisée de manière que les forces du mal, qui ont toujours combattu l’unité de la Russie et celle de l’Eglise russe, l’emportent».  Une bonne partie des évêques ukrainiens sous tutelle russe pourraient rejoindre l’église indépendante. La séparation avec Moscou est en marche.

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