
ALGÉRIE – CHINE – Pour rassurer et séduire les investisseurs chinois qui ont déserté le pays depuis la crise politique de 2019, l’Algérie est prête à tout, absolument à tout. Et le président algérien Abdelmadjid Tebboune vient de le démontrer en instruisant, a pu apprendre Maghreb Intelligence de plusieurs sources concordantes, la banque publique BNA (Banque nationale d’Algérie), de financier à hauteur de 70% un important marché de 520 millions de dollars USD qui a été accordé à deux sociétés chinoises par la compagnie algérienne des hydrocarbures Sonatrach.
Il s’agit du projet de réalisation d’installations de production de Methyl Tert- Butyl Ether « MTBE » dans la zone industrielle d’Arzew dans l’ouest du pays. Ce sont les deux sociétés chinoises CNTIC/LPEC qui ont été sélectionnées dans des conditions troublantes pour la construction de cette nouvelle installation pétrolière à Arzew près d’Oran. Et pour cause, les sociétés chinoises n’ont jamais pu s’imposer dans le marché des hydrocarbures des pays pétroliers ou gaziers. Pour la première fois en Algérie, des sociétés chinoises sont privilégiées pour un grand projet pétrochimique.
Pour les réconcilier avec l’Algérie, le président Tebboune a ordonné de sortir la « grosse artillerie », à savoir leur confier les plus importants mégaprojets du pays. Mais au lieu d’attirer des investisseurs étrangers qui injectent de l’argent dans les caisses du pays, l’Algérie utilise son propre argent, en plein contexte de crise économique, pour financer des marchés accordés aux… Chinois.
SYRIE – Des missiles sol-sol israéliens ont fait trois morts et quatre blessés vendredi près de la capitale syrienne Damas, a rapporté l’agence officielle SANA citant une source militaire. « L’ennemi israélien a mené une agression (…) qui a tué trois martyrs et fait certains dégâts matériels », a indiqué la même source. Les missiles ont été tirés depuis le plateau du Golan annexé par Israël, a-t-on précisé. Des correspondants de l’AFP à Damas ont dit avoir entendu de fortes explosions.
Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), les trois tués sont des officiers et les quatre blessés, des soldats, de la défense antiaérienne.
Un incendie s’est déclaré près de l’aéroport de Damas, où des ambulances ont été vues se ruer vers le site des frappes, selon cette même source.
Le 13 mai une frappe similaire a tué cinq soldats, et le 27 avril une autre a fait 10 morts.
Depuis le début de la guerre en Syrie en 2011, Israël a mené des centaines de frappes aériennes chez son voisin, ciblant des positions de l’armée syrienne, des forces iraniennes et du Hezbollah libanais.
SYRIE-TURQUIE – La Syrie a « rejeté » le vendredi 20 mai les déclarations du président turc Recep Tayyip Erdogan sur le retour d’un million de réfugiés syriens dans des « zones de sécurité » à la frontière entre les deux pays, selon l’agence de presse officielle SANA. Début mai, M. Erdogan a annoncé préparer « le retour d’un million » de Syriens chez eux, sur la base du volontariat. Il souhaite poursuivre le financement, avec l’appui de l’aide internationale, de logements et d’infrastructures dans le nord-ouest de la Syrie, dernière zone échappant au pouvoir de Damas et où Ankara déploie ses troupes.
La Turquie est en faveur de ces « zones de sécurité », sous prétexte d’éloigner les milices kurdes de sa frontière, pour y installer des Syriens réfugiés en Turquie et permettre à ceux fuyant le pouvoir syrien d’y trouver refuge sans chercher à entrer sur le territoire turc. « Les déclarations faites par le chef de l’Etat turc (…) révèlent les jeux agressifs de ce régime contre la Syrie et l’unité de sa terre et de son peuple », a indiqué l’agence de presse syrienne, citant un communiqué du ministère syrien des Affaires étrangères. « Le gouvernement syrien rejette ces plans et demande aux Etats (…) qui sont impliqués dans le financement de ces projets criminels d’arrêter de soutenir le régime turc immédiatement », ajoute le communiqué. « La création de ces zones ne sert pas du tout à protéger les régions frontalières entre la Syrie et la Turquie, mais à coloniser et mettre en place un poste pour exécuter des plans terroristes contre le peuple syrien », poursuit la diplomatie syrienne.

IRAK – Au moins six personnes, dont trois civils, ont été tuées ce samedi en Irak par des frappes de drones imputées à la Turquie et visant des rebelles kurdes turcs dans deux régions distinctes, ont annoncé des responsables locaux interrogés par l’AFP. Les raids turcs contre le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) sont récurrents dans le nord de l’Irak, particulièrement dans la région autonome du Kurdistan, où le PKK dispose de bases et de camps d’entraînement.
Les premières frappes ont visé ce matin une zone montagneuse dans le district de Chamchamal, à l’ouest de la grande ville de Souleimaniyah, ont indiqué à l’AFP deux responsables locaux.
« Des drones turcs ont frappé à deux reprises des zones montagneuses. La deuxième frappe contre un pick-up a fait cinq morts, dont deux civils », a assuré à l’AFP Heimin Bahjat, directeur de la municipalité d’Agjalar.
Plus tard dans l’après-midi, une frappe de drone imputée à la Turquie a visé un véhicule dans un camp de réfugiés kurdes turcs dans la région de Makhmour, tuant une personne, « un habitant du camp », a indiqué à l’AFP son directeur Nchirvan Mahmoud.
IRAN-ISRAËL – L’Iran aurait tenté de recruter l’ancien ministre israélien de la Défense et ancien chef d’état-major Moshé Yaalon, a révélé le journal israélien Israel Hayom dans son édition du jeudi 19 mai dernier.
Le journal a écrit que Yaalon a compris que c’était une histoire d’appât, et il en a informé le Shin Bet. Avec cela, l’histoire s’est terminée. »
En outre, le Shin Bet a récemment fait état « d’activités de la part des agences de renseignement iraniennes contre des universitaires israéliens et d’anciens responsables de l’establishment militaire et de sécurité », rapporte le quotidien israélien.
Ces parties iraniennes auraient approché ces Israéliens, se faisant passer pour des universitaires, des journalistes et des hommes d’affaires, en empruntant la véritable identité de certaines personnalités étrangères. Toujours selon le Shin Bet, les tentatives iraniennes reposaient sur l’envoi de faux e-mails similaires à l’e-mail personnel d’un chercheur suisse bien connu dans le domaine de la sécurité, pour envoyer des invitations aux Israéliens pour assister à une conférence internationale à Munich. Avec pour objectif d’enlever ces Israéliens éminents ».
Pour sa part, la radio de l’armée israélienne a souligné qu’un grand nombre de ceux qui ont été invités étaient sur le point de voyager en dehors d’Israël.
Le mois de janvier dernier, l’entité sioniste a annoncé avoir démantelé un réseau d’espionnage iranien qui avait recruté des femmes israéliennes pour collecter des informations classifiées.
IRAN – Ces derniers jours, au moins cinq manifestants ont été tués, selon un rapport de l’organisation Human Rights Watch, publié le 17 mai, après que les forces de l’ordre et des militaires en civil, les bassidji (« volontaires islamiques »), ont fait usage de gaz lacrymogène et de balles réelles.
Comme lors des précédentes vagues de manifestations ces dernières années, le réseau Internet a été ralenti, voire coupé dans certaines villes, une mesure qui vise à empêcher les manifestants de communiquer entre eux et de partager des informations sur la Toile.
La fin des subventions sur les prix de la farine et de l’huile provoque une nouvelle vague de manifestations en Iran. Annoncée le 3 mai par le gouvernement du président ultraconservateur Ebrahim Raïssi, cette mesure d’austérité a entraîné une augmentation vertigineuse des prix d’une grande partie des produits de première nécessité (pain, pâtes, œufs, produits laitiers, viande, entre autres), parfois multipliés par trois. Cette pression sur le pouvoir d’achat des ménages a fait descendre les Iraniens dans les rues de nombreuses villes.

LIBAN – Le gouvernement libanais a approuvé vendredi 20 mai un plan de redressement économique, une mesure indispensable pour obtenir l’aide internationale nécessaire en vue de relancer son économie, qui s’effondre depuis plus de deux ans. «Tout retard dans la mise en œuvre du plan de redressement économique coûtera très cher aux Libanais», a déclaré le premier ministre Najib Mikati. Il reviendra au prochain gouvernement et au nouveau Parlement de mettre en œuvre ce plan, qui comprend la restructuration et la recapitalisation des banques, et la protection des petits épargnants «dans la mesure du possible», selon le document officiel de cinq pages consulté par l’AFP. Le plan évoque également la dissolution des banques en difficulté, tout en «protégeant les petits déposants». Le gouvernement a par ailleurs augmenté les prix des télécommunications, une décision controversée dans un pays où la monnaie nationale a perdu plus de 90% de sa valeur. A partir de juillet la facture d’Internet et des téléphones mobiles des Libanais va ainsi plus que doubler.
EGYPTE – Le tribunal pénal d’Alexandrie a soumis au mufti de la République, Shawky Allam, le nom du condamné déclaré coupable d’homicide volontaire après une expertise psychologique l’ayant déclaré « responsable de ses actes », selon la procédure légale.
L’approbation de cette autorité religieuse sera rendue publique lors d’une audience le 11 juin mais elle relève généralement de la formalité en Égypte, troisième pays qui exécute le plus au monde selon Amnesty International.
Poignardé le 7 avril alors qu’il accompagnait des jeunes de sa paroisse sur la corniche d’Alexandrie, le père Arsanios Wadid avait succombé à ses blessures à l’hôpital, selon le parquet. Immobilisé par des passants et remis aux forces de l’ordre, le suspect avait été placé en détention dans un hôpital psychiatrique, le parquet ayant des doutes sur sa santé mentale.
Plus grande communauté chrétienne du Moyen-Orient, les coptes représentent 10 à 15 millions d’Égyptiens sur une population de 103 millions d’habitants. Ils s’estiment tenus à l’écart de nombreux postes et déplorent une législation très contraignante pour la construction des églises et beaucoup plus libérale pour les mosquées.
Le sujet est sensible et le militant copte des droits humains Patrick Zaki a récemment passé 22 mois en détention pour « diffusion de fausses informations » à cause d’un article dénonçant des violations des droits des chrétiens en Égypte.
CISJORDANIE – Un adolescent palestinien a été tué par les forces israéliennes ce samedi matin lors d’un raid à Jénine, en Cisjordanie occupée, a affirmé le ministère palestinien de la Santé. «Un garçon de 17 ans a été tué, et un autre de 18 ans a été grièvement blessé par les balles de l’occupant israélien lors de son agression à Jénine», indique un communiqué de ce ministère. L’agence de presse officielle palestinienne a identifié l’adolescent tué comme Amjad Al-Fayed. Dans un communiqué, l’armée israélienne a indiqué que lors d’opérations près du village de Kafr Dan, «des suspects ont tiré sur des soldats (…) depuis un véhicule en marche. Ils ont aussi lancé des cocktails Molotov et un engin explosif». «En riposte, les soldats ont tiré» et touché plusieurs d’entre d’eux, selon la même source. Le mouvement armé palestinien Jihad islamique a indiqué dans un communiqué que Fayed était l’un de ses membres, et lui a rendu hommage pour avoir combattu les soldats israéliens.

MADAGASCAR – Cela n’était jamais arrivé, même pendant la pandémie de Covid-19. L’exploitation d’un minerai riche essentiellement en titane, l’ilménite, extrait par QQM, une entreprise filiale de Rio Tinto et détenue à 20 % par l’État malgache, annonce dans un communiqué « réduire son activité » du vendredi 20 mai et jusqu’à nouvel ordre, en raison de « l’instabilité actuelle ». L’annonce de l’usine QQM est due au conflit qui oppose, depuis quelques mois, les communautés riveraines et cette entreprise minière située à Fort-Dauphin, au sud-est du pays. Un conflit qui ne fait qu’empirer.
Les activités minières de l’usine QQM sont stoppées, seule la maintenance de l’équipement est assurée, en vue d’une reprise, quand le climat sera plus apaisé. Contactée par mail, l’entreprise justifie cette décision inédite par « l’augmentation des troubles communautaires » qui « mettent en danger la sécurité et la sûreté du personnel. » Mercredi 18 mai, précise encore QMM, des employés n’ont pas pu rentrer chez eux à cause de barrages routiers illégaux, dressés par des riverains mécontents. Au début du mois, les riverains avaient déjà bloqué les routes. Ils accusent QMM, entre autres, d’avoir pollué l’estuaire, mi-février, avec le bassin d’eaux usées qui s’y serait déversé.
EQUATEUR – Jorge Glas, ancien vice-président de l’Equateur, a été réincarcéré vendredi après une décision de justice ordonnant son retour en prison pour avoir reçu des pots-de-vin de la part de l’entreprise brésilienne de BTP Odebrecht. M. Glas, âgé de 52 ans, « a été admis » à la prison de la province andine de Cotopaxi (centre), « mais pour des raisons de sécurité et conformément à la réglementation en vigueur, il sera transféré à la prison 4 » de Quito, a tweeté le ministère de l’Intérieur. La police avait auparavant interpellé celui qui fut le vice-président des chefs d’Etat équatoriens Rafael Correa (de 2013 à 2017) et Lenin Moreno (2017-2018), à sa résidence de Guayaquil, sans qu’il oppose de résistance, selon des vidéos publiées sur les réseaux sociaux.
Un tribunal de la province de Santa Elena (sud-ouest) avait auparavant décidé de « déclarer la nullité de tout ce qui a été acté » par le juge qui avait ordonné le 10 avril la libération de l’ancien vice-président pour raisons de santé, selon la sentence publiée sur le portail du Conseil de la magistrature.
Il avait été condamné à six ans de prison pour avoir reçu des pots-de-vin de la part d’Odebrecht. Il a ensuite écopé de huit ans de prison pour avoir exigé auprès d’entrepreneurs des subsides en échange de contrats publics, un procès dans lequel l’ex-président de gauche Rafael Correa (2007-2017) a également été condamné, mais par contumace. M. Correa vit depuis 2017 en Belgique, pays d’origine de son épouse. Les deux condamnations ne sont plus susceptibles de recours.
COLOMBIE – La Franco-colombienne et ex-otage Ingrid Betancourt a annoncé vendredi le retrait de sa candidature à l’élection présidentielle du 29 mai en Colombie et son ralliement à un candidat indépendant, Rodolfo Hernandez. « Aujourd’hui j’ai pris la décision d’appuyer l’unique candidature qui peut mettre fin au système », a déclaré Mme Betancourt au cours d’une conférence de presse à Barranquilla (nord), au côté de M. Hernandez. « Les deux candidats ont signé un accord pour unir leurs forces au premier tour », indique un communiqué commun de leurs deux formations. Une décision « fondée sur la conviction qu’il y a plus de choses unissant les candidats que de choses qui les séparent », explique le texte, évoquant « la gestion éthique des affaires publiques », ainsi que « la lutte incessante contre la politique politicienne et la corruption ».
La Franco-colombienne se présentait sous les couleurs de son propre parti écologiste, Vert oxygène, portant un discours féministe et contre la corruption. Elle se voulait une alternative entre le candidat de gauche Gustavo Petro, en tête dans les sondages, et le représentant d’une coalition de droite Frederico Gutierrez. Sa candidature n’a cependant jamais décollé, tombant à 0,8% d’intentions de vote selon un dernier sondage de l’institut Invamer publié vendredi.

TRUMP – L’ancien président américain Donald Trump a payé 110.000 dollars d’amende pour « entrave » à une vaste enquête pour fraude fiscale menée depuis 2019 par la justice de l’Etat de New York, a annoncé vendredi un porte-parole. M. Trump avait été condamné le 25 avril par la cour suprême de New York à payer 10.000 dollars par jour tant qu’il refuserait de fournir des documents comptables et fiscaux dans le cadre d’une enquête au civil de la procureure générale de l’Etat, Letitia James, contre le groupe familial Trump Organization.
Le 17 février, la procureure avait obtenu qu’un juge de New York ordonne à M. Trump et à ses enfants Donald Jr. et Ivanka de témoigner sous serment dans le cadre de cette enquête, où elle soupçonne des pratiques fiscales « frauduleuses ». Une décision contre laquelle les Trump, qui accusent Mme James de « chasse aux sorcières politique », ont fait appel.
Mais la justice new-yorkaise avait aussi réclamé avant le 31 mars des documents comptables et fiscaux de la Trump Organization. Face au refus de Donald Trump, Letitia James avait donc obtenu le 25 avril qu’il soit condamné pour « entrave ». Le 6 mai, toutefois, le juge new-yorkais avait suspendu le comptage des jours amende et décidé que M. Trump aurait jusqu’au vendredi 20 mai pour payer pour la période 25 avril – 6 mai, soit 110.000 pour 11 jours. Selon le porte-parole de Mme James, le camp Trump avait aussi jusqu’à vendredi pour soumettre des « déclarations sur l’honneur » relatives à la demande de documents comptables et fiscaux de la Trump Organization. Ces documents ont bien été rassemblés et produits par un cabinet tiers jeudi, selon la même source.
Le juge doit maintenant décider si le camp Trump a répondu à toutes les demandes.
SUISSE – Trois hommes et deux femmes soupçonnés de traite d’êtres humains et d’incitation à la prostitution ont été arrêtés vendredi dans le canton de Berne. Les victimes identifiées dans ce trafic sont des femmes de nationalité chinoise. Pas moins de 14 perquisitions dans 5 cantons différents (Berne, Argovie, Bâle, Lucerne et Nidwald) ont été effectuées sous la direction du Ministère public cantonal chargé des tâches spéciales, a indiqué vendredi la police cantonale bernoise.
Les cinq personnes arrêtées sont âgées de 27 à 50 ans. La police a pu identifier six victimes, mais estime que leur nombre est bien plus élevé. Le réseau déployait ses activités criminelles sur plusieurs cantons. Selon le journal Berner Zeitung, les victimes devaient faire du racolage, notamment dans des logements AirBnB de l’agglomération bernoise. Six d’entre elles ont été identifiées. La police ne donne pas d’ordre d’idée sur leur nombre total, mais elles seraient bien plus nombreuses.
Les organisations d’aide assistent plus de 250 victimes chaque année en Suisse, mais ce ne serait que la pointe de l’iceberg.

ALLEMAGNE – La tempête qui a balayé l’Allemagne vendredi a fait au moins un mort, près de 60 blessés et des dégâts considérables essentiellement dans l’ouest du pays, selon un bilan samedi des autorités locales.
En Rhénanie-Palatinat, un homme de 38 ans est décédé après subi un choc électrique en pénétrant dans une cave inondée suite aux intempéries, et avoir chuté sur la tête, a indiqué la police de Coblence.
La Rhénanie du nord-Westphalie a été particulièrement touchée: une tornade a traversé Paderborn faisant 43 blessés, dont dix graves, a précisé samedi la police de cette ville de quelque 150.000 habitants.
Une trentaine d’entre eux étaient soignés à l’hôpital, une femme est « en danger de mort », a-t-elle détaillé.
La police a évalué à « plusieurs millions » d’euros les « ravages » provoqué par la tornade.
CHINE – Des milliers d’habitants de Pékin ont été envoyés de force en quarantaine en pleine nuit de vendredi à samedi, après la découverte de 26 cas de Covid-19 dans leur résidence, selon des images et un avis officiel largement partagés sur les réseaux sociaux.
Plus de 13.000 habitants du complexe résidentiel Nanxinyuan, dans le sud-est de la capitale, bien que testés négatifs au virus, ont été transportés dans la nuit vers des hôtels d’isolement et menacés de représailles s’ils résistaient.
« Les experts ont décidé que tous les résidents de Nanxinyuan seront soumis à une quarantaine à partir de minuit le 21 mai pour sept jours », peut-on lire dans une annonce des autorités sanitaires du district de Chaoyang. « Veuillez coopérer, sinon vous subirez les conséquences légales », ont-elles ajouté.
Des photos sur les sociaux ont montré des centaines de personnes faisant la queue avec leurs bagages dans l’obscurité pour monter dans des autocars devant la résidence.
Les habitants ont été priés d’emballer leurs vêtements et leurs biens essentiels, et informés que leurs logements allaient être désinfectés, selon des discussions sur Weibo.
AUSTRALIE – Le Premier ministre conservateurs Scott Morrison a été chassé du pouvoir lors des législatives de samedi en Australie, dont les résultats ont traduit un rejet cinglant des électeurs à l’égard de son inaction contre le changement climatique. Scott Morrison a reconnu sa défaite, qui met fin à neuf ans de gouvernement conservateur. «J’ai parlé au chef de l’opposition et au nouveau Premier ministre, Anthony Albanese, et je l’ai félicité pour sa victoire électorale», déclare ce samedi après-midi (le soir sur place) Scott Morrison.
Le Parti travailliste d’Anthony Albanese semblait en bonne voie de pouvoir former un gouvernement, selon la chaîne de télévision nationale ABC, mais n’était pas encore assuré d’obtenir assez de sièges à la Chambre des représentants pour former une majorité parlementaire à lui seul. Après trois années marquées par des catastrophes naturelles majeures et par la pandémie, les Australiens ont plébiscité un nombre inhabituel de «petits» candidats pro-environnement qui pourraient détenir les clés du pouvoir. La campagne électorale s’est focalisée sur la personnalité de Scott Morrison et Anthony Albanese, les candidats des partis traditionnels, reléguant les idées politiques au second plan. Mais les jeunes Australiens sont de plus en plus en colère contre les politiques pro-charbon du gouvernement, les difficultés pour trouver un logement abordable et la mauvaise utilisation de l’argent public.
