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Dans le monde ces dernières heures

Tunisie Direct par Tunisie Direct
depuis 3 ans
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Dans le monde, ces dernières heures…
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MAROC – Selon les médias locaux, plus de 80 supporters ont été interpellés après des violences à Casablanca et Oujda en marge de deux rencontres de Championnat.

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En marge de la rencontre entre le Raja Casablanca et les Forces Armées Royales mercredi, 45 personnes, dont 31 mineurs, ont été arrêtées par les forces de l’ordre coupable selon elles d’« actes de violences » et d’avoir « causé des dégâts matériels à des biens publics ».

Durant le match entre la Mouloudia d’Oujda et le Wydad Casablanca, 39 supporters ont été arrêtés pour des faits de « violences », de « vols » ou de « possession d’armes blanches », selon les sources policières. Un vigile a été admis à l’hôpital et 69 policiers ont été blessés légèrement.

Ces événements interviennent plus de trois mois après d’autres heurts entre supporters de football à Rabat et à Agadir qui avaient entraîné plusieurs arrestations.

LIBYE – La Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC) a annoncé jeudi soir des pertes de plus de 3,5 milliards de dollars résultant de la fermeture forcée de sites pétroliers majeurs depuis mi-avril, et décrété l’état de «force majeure» sur certaines installations. «Après l’expiration des 72 heures et la perte de plus de 16 milliards de dinars libyens (environ 3,59 milliards de dollars, ndlr), la NOC a décidé de déclarer l’état de force majeure» sur les installations du golfe de Syrte (nord), a souligné la compagnie dans un communiqué.  Invoquer «l’état de force majeure» permet de libérer l’entreprise de ses obligations contractuelles tout en l’exonérant de toute responsabilité du fait de leur inexécution. 

A Genève, les discussions menées par les présidents des deux Parlements rivaux libyens se sont achevées sans résultat tangible pour permettre de relancer le processus électoral, a déclaré la conseillère de l’Onu pour la Libye, Stephanie Williams. Les partisans du gouvernement de Tripoli et leurs rivaux de l’est de la Libye ne sont pas parvenus à se mettre d’accord sur les conditions d’éligibilité des candidats à l’élection présidentielle, a-t-elle précisé dans un communiqué.

IRAN – L’Iran a annoncé avoir tissé à la main un kilim de 105 mètres carrés, présenté comme le plus grand au monde, dans la province de Fars, dans le sud du pays. « Ce kilim de 7 mètres sur 15, soit 105 m2, a été tissé par sept tisserands principaux et trois tisserands auxiliaires de la ville de Qirokarzin, dans la province de Fars », a annoncé Mohammad-Jafar Ebrahimi, chef du département du patrimoine culturel local, cité par la télévision d’État. Il a précisé qu’il s’agissait d’une commande du Qatar. Le kilim, essentiellement utilisée en Turquie, au Pakistan, en Iran et en Afghanistan avec des motifs floraux, est un type de tissage à plat oriental. Son origine remonte aux nomades asiatiques qui l’utilisaient dans les tentes pour se protéger du froid et de l’humidité.

Selon les statistiques disponibles que cite l’agence de presse officielle Irna, l’exportation annuelle de tapis iraniens rapporte entre 400 et 500 millions de dollars au pays.

ISRAËL – Yaïr Lapid est officiellement devenu le 14e Premier ministre de l’histoire d’Israël sur le coup de zéro heure ce vendredi.  Son mandat à la tête du pays pourrait être assez court, car il prend la tête d’un gouvernement intérimaire jusqu’aux nouvelles élections prévues le 1er novembre. Mais le nouveau Premier ministre semblait prêt à tirer le meilleur parti de ces quelques mois à la tête du gouvernement. « Nous ferons de notre mieux pour un État juif, démocratique, bon, fort et prospère. Cette mission immense doit être placée au-dessus de tout », a déclaré Yaïr Lapid lors d’une cérémonie de passation de pouvoir avec le Premier ministre sortant Naftali Bennett jeudi après-midi. Naama Schultz, une assistante de longue date du leader de Yesh Atid, deviendra directrice générale du bureau du Premier ministre. C’est la première fois dans l’histoire du pays que ce poste est occupé par une femme. 

Yair Lapid a exprimé les grandes lignes de sa politique : « Même si nous allons aux élections dans quelques mois, les défis auxquels nous sommes confrontés n’attendront pas. Nous devons nous attaquer au coût de la vie, mener la campagne contre l’Iran, le Hamas et le Hezbollah, et nous opposer aux forces qui menacent de transformer Israël en un pays non démocratique », a-t-il affirmé. 

ISRAËL – Au cours des six premiers mois de 2022, 12 cas de féminicide ont été enregistrés en Israël, soit une forte augmentation par rapport à la même période de l’année dernière, au cours de laquelle sept cas avaient été signalés. Il s’agit d’une augmentation de 71% du nombre de ces crimes. Lors du mois de juin qui vient de s’écouler, quatre féminicides ont été perpétrés en Israël en l’espace de seulement 10 jours.

Ces statistiques sur le féminicide ont été publiées dans un nouveau rapport de l’Observatoire israélien du féminicide (IOF), dirigé par le professeur Shalva Weil de l’École d’éducation de l’Université hébraïque.

Dans neuf des 12 cas enregistrés depuis le début de l’année 2022, le principal suspect dans l’affaire a été identifié, et dans sept de ces cas, le conjoint ou l’ancien conjoint de la victime a été désigné comme suspect. Dans deux autres cas, le fils de la victime a été identifié comme étant le meurtrier. Aucun suspect n’a encore été identifié dans les trois cas restants. Parmi les victimes de féminicides, 58 % étaient juives et les 42 % restants appartenaient aux secteurs arabe et druze. 

EGYPTE – Dans un rapport de 27 pages intitulé Les marionnettes du président Al-Sissi, Reporters sans frontières (RSF) montre comment certaines grandes figures pro-gouvernement en Égypte et les médias sous tutelle de l’État participent à lancer et amplifier les campagnes de dénigrement contre les derniers journalistes critiques du pouvoir.

“Ce rapport s’intéresse à l’angle mort des violations à l’égard des journalistes en Égypte : celui de l’environnement de travail insoutenable induit par des campagnes de haine, de dénigrement et de diffamation. Ces attaques sont commanditées par l’État égyptien avec la complicité des présentateurs vedettes et des médias de masse.”

 “Agent de l’étranger”, “apôtre des Frères musulmans”, “personnes aux mauvaises mœurs”… RSF a compilé des dizaines de titres vindicatifs et calomnieux publiés dans la presse égyptienne et dirigés contre des journalistes indépendants. Tantôt accusés d’être des “traîtres à la nation”, tantôt de vouloir “semer le chaos”, tout est bon pour dénigrer leur intégrité professionnelle ou leur mode de vie personnel.

En plus des violations habituellement mesurées et documentées par RSF, de nombreux reporters égyptiens expriment leur désarroi face à ces campagnes médiatiques dirigées contre eux. Ces publications créent un climat insoutenable et les obligent à faire profil bas car ils redoutent d’être emprisonnés à tout moment. 

SOUDAN – Au moins neuf manifestants ont été tués par balle au Soudan jeudi, selon des médecins, alors que des foules importantes sont descendues dans les rues malgré une sécurité renforcée et un black-out des communications pour se rassembler contre le pouvoir militaire qui a pris le pouvoir il y a huit mois.

Dans le centre de Khartoum, les forces de sécurité ont tiré des gaz lacrymogènes et des canons à eau dans l’après-midi alors qu’elles tentaient d’empêcher les manifestants, de plus en plus nombreux, de se diriger vers le palais présidentiel, selon des témoins. Ils ont estimé que la foule à Khartoum et dans ses villes jumelles d’Omdurman et de Bahri comptait au moins des dizaines de milliers de personnes, la plus importante depuis des mois. À Omdurman, des témoins ont fait état de gaz lacrymogènes et de tirs d’armes à feu alors que les forces de sécurité empêchaient les manifestants de traverser vers Khartoum, bien que certains aient réussi par la suite.

Les protestations dans la capitale et dans d’autres villes ont marqué le troisième anniversaire des énormes manifestations du soulèvement qui a renversé le dirigeant autocratique de longue date, Omar al-Bashir, et a conduit à un accord de partage du pouvoir entre les groupes civils et les militaires. Certains des manifestants de jeudi portaient des banderoles réclamant justice pour les personnes tuées lors des précédentes manifestations. D’autres scandaient : « Burhan, Burhan, retourne à la caserne et remets tes entreprises », en référence aux possessions économiques de l’armée.

MADAGASCAR – Les rumeurs sur la hausse des prix à la pompe circulent depuis des jours. Si l’augmentation des tarifs du carburant est inévitable, sa date d’application reste inconnue. En effet, les négociations se poursuivent toujours entre les responsables étatiques et les pétroliers. Face à la psychose sur cette hausse et les rumeurs sur une pénurie de carburants dans le pays, les automobilistes se sont rués vers les stations-services ce jeudi. De longues files d’attente ont été observées dans plusieurs stations d’Antananarivo notamment. Les clients voulaient tous faire le plein, en fin d’après-midi jusqu’en soirée, rapporte L’Express de Madagascar.

Le directeur de l’Office Malgache des Hydrocarbures Olivier Jean-Baptiste a pourtant affirmé dans un communiqué que les prix n’allaient pas augmenter ce 1er juillet. « La hausse à appliquer sera par la suite définie, principalement par rapport aux coûts réels et au pouvoir d’achat des consommateurs », a-t-il souligné sur les propos repris par le journal Midi Madagasikara.

TANZANIE – Le gouvernement a réservé un total de 400.000 hectares de terres pour la culture du blé, une décision visant à mettre fin à la pénurie de ce produit dans ce pays, a indiqué jeudi le ministre tanzanien de l’Agriculture, Hussein Bashe.

Selon le ministère de l’Agriculture, la Tanzanie a produit 70.000 tonnes de blé en 2021, tandis que le pays importe de 800.000 tonnes à un million de tonnes par an.

S’adressant aux parties prenantes de cette culture de différentes régions, réunies à Dodoma, la capitale du pays, M. Bashe a déclaré que le ministère de l’Agriculture avait entamé un processus visant à distribuer 50.000 tonnes de blé aux agriculteurs.

Il a appelé les commissaires régionaux des régions produisant du blé à superviser sans faute la culture massive de cette céréale.

Omary Mgumba, commissaire régionale de Songwe, a déclaré que les producteurs de blé de la région avaient abandonné la culture de cette céréale pour se consacrer à d’autres cultures lorsque les cours du blé avaient baissé.

AFRIQUE DU SUD – Manifestations et opérations coups-de-poing pour chasser les migrants illégaux refont surface en Afrique du sud. Depuis quelques mois, c’est un groupe baptisé « Opération Dudula » (qui signifie « refouler » en zoulou) qui fait parler de lui. Avec un taux de chômage proche de 35%, la situation sociale est tendue. Le discours populiste des sympathisants de l’ « Opération Dudula » font craindre de nouvelles émeutes xénophobes, comme en 2008, 2015 et 2019.

Près de quatre millions d’étrangers sont présents sur le territoire, selon les statistiques officielles. 

INSOLITE – Depuis 1995, Kevin Ford travaillait au Burger King de l’aéroport de Las Vegas (Nevada, Etats-Unis). Après 27 ans d’ancienneté, l’employé « modèle », qui n’aurait apparemment jamais loupé une journée de travail, a été remercié par ses responsables avec une simple pochette cadeau. À l’intérieur, un ticket de cinéma, deux stylos, des bonbons et quelques « goodies »… Il n’en fallait pas plus pour déclencher la colère d’internautes, scandalisés. Il faut dire que Kevin Ford a toujours été un employé parfait. Il n’aurait jamais pris de vacances, ni de jour de repos. Pas même un jour d’arrêt maladie en 27 ans. Rien. Il n’a jamais « gravi les échelons », restant, pendant près de trois décennies, à son poste de caissier pour la célèbre chaîne de restauration, « sans rien dire ». 

Au vu des nombreuses réactions, sa fille, Seryna Ford, a lancé une collecte de fonds sur le site GoFundMe Objectif initial? Financer un voyage de 200 dollars pour que Kevin puisse voir ses petits-enfants. Mais le compteur a très vite explosé. En moins de deux semaines, la cagnotte affiche déjà plus de 283.000 dollars (environ 271.000 euros). 

“L’homme dans cette vidéo est mon père”, a écrit Seryna sur la page de la cagnotte. “Il travaille à son poste depuis 27 ans et oui, il n’a jamais manqué un jour de travail. Il a commencé à travailler en tant que père célibataire lorsqu’il a obtenu la garde de ma sœur aînée et moi, il y a 27 ans. Puis, lorsque notre famille s’est agrandie et qu’il s’est remarié, il a continué à y travailler en raison de l’excellente assurance maladie fournie par cet employeur, car il était syndiqué. Cela a permis à ses quatre filles d’aller au lycée et à l’université avec une couverture médicale complète.”

Avec cet argent, Kevin compte rendre visite à sa famille au Texas et acheter une nouvelle voiture, comme il l’a confié dans les colonnes de TMZ. Il a d’ores et déjà eu l’occasion de voir ses petits-enfants lors d’une rencontre surprise sur le plateau du Today Show. “Je ne les ai pas vus” depuis quatre ans, a-t-il lancé en prenant ses proches dans ses bras, en larmes. “Ça signifie beaucoup pour nous », a ajouté sa fille. 

« C’est tout simplement incroyable », a déclaré Kevin Ford au journal Today. « Je ne peux vraiment pas dire à quel point j’aime ma famille », conclut-il.

HONG KONG – Le président chinois Xi Jinping a loué ce vendredi la gouvernance de Hong Kong depuis sa rétrocession à Pékin, dont il célébrait le 25e anniversaire, y saluant une « vraie démocratie », malgré la répression menée depuis deux ans contre la dissidence. Lors d’une cérémonie, qui comprenait aussi la prestation de serment du nouveau chef de l’exécutif local, M. Xi a pu souligner la mainmise du Parti communiste chinois sur la ville après la vague de manifestations pro-démocratie qui a embrasé la ville en 2019, incitant Pékin à y mener une stricte répression politique.

Dans son discours, que John Lee a qualifié « d’inspirant », M. Xi a assuré que Pékin avait toujours agi « pour le bien de Hong Kong ». « Après la réunification avec la mère patrie, les habitants de Hong Kong sont devenus les maîtres de leur propre ville », a-t-il déclaré, assurant que la « vraie démocratie » avait commencé à ce moment-là.

Emily Lau, ancienne membre de l’opposition du Conseil législatif, a rétorqué que « la vraie démocratie n’a jamais commencé à Hong Kong – ni avant ni après 1997 », ajoutant que la ville avait toutefois « perdu des libertés ».    

TURQUIE – Le président turc Recep Tayyip Erdogan a de nouveau menacé de bloquer l’adhésion de la Suède et de la Finlande à l’Otan, moins de quarante-huit heures après l’accord entre les trois pays. Mardi soir, les gouvernements turcs, suédois et finlandais ont signé un mémorandum d’accord ouvrant l’accès des deux nations nordiques à l’Alliance atlantique. Selon ce document signé, la Turquie lève son veto à l’adhésion des deux pays nordiques à l’Otan en échange de leur coopération concernant les membres des mouvements kurdes concernés. Mais selon l’AFP, le président Erdogan est revenu jeudi soir sur la signature de ce mémorandum : « S’ils remplissent leur devoir, nous soumettrons (le mémorandum) au parlement » en vue de son adoption. « S’ils ne le font pas, il est hors de question pour nous de l’envoyer au parlement…« , a-t-il prévenu. Le président Turc évoque également la « promesse faite par la Suède » concernant l’extradition de « 73 terroristes ». « Ils les renverront, ils l’ont promis. Cela figure dans des documents écrits. Ils tiendront leur promesse », a-t-il ajouté sans plus de détail. Le chef de l’Etat turc a également appelé la Finlande et la Suède à « compléter leurs lois » concernant la présence sur leur sol de membres du PKK et des YPG, qui opèrent aux frontières de la Turquie dans le nord de l’Irak et de la Syrie.

Stockholm a réagi en rappelant que ses décisions en matière d’extradition étaient soumises à une justice « indépendante ».

ETATS-UNIS CLIMAT – “Une nouvelle décision dévastatrice” qui vise à ramener les États-Unis “en arrière”. Voici comment la Maison Blanche a qualifié la décision prise ce jeudi 30 juin par la Cour suprême américaine de limiter les moyens à disposition du gouvernement pour lutter contre la pollution atmosphérique. Une décision conservatrice de plus de la part de l’instance suprême, signe que l’héritage de Donald Trump se porte comme un charme.  La haute juridiction a estimé que l’Agence pour la protection de l’environnement (EPA) ne pouvait pas édicter de règles générales pour réguler les émissions des centrales à charbon, qui produisent près de 20% de l’électricité aux États-Unis. L’arrêt a été adopté par les six magistrats conservateurs de la Cour. “Mettre une limite aux émissions de dioxyde de carbone à un niveau qui imposerait de renoncer au niveau national au charbon pour produire l’électricité pourrait être une solution pertinente à la crise d’aujourd’hui. Mais il n’est pas crédible que le Congrès ait donné à l’EPA l’autorité d’adopter une telle mesure”, écrit le juge John Roberts en leur nom.  “Aujourd’hui, la Cour suprême rend le pouvoir au peuple”, a estimé le chef du parti républicain au Sénat, Mitch McConnell, en reprochant au président démocrate Joe Biden “de mener une guerre contre les énergies à prix abordable” malgré l’inflation.

La magistrate Ketanji Brown Jackson est devenue ce jeudi 30 juin la première femme noire à entrer à la Cour suprême des Etats-Unis. Elle remplace le juge progressiste Stephen Breyer qui prend sa retraite à 83 ans, mais son arrivée ne change pas l’équilibre entre les conservateurs et les progressistes.

FLORIDE – L’inquiétude monte dans le milieu éducatif de cet état du sud des États-Unis, alors qu’un premier comté a indiqué qu’il interdira dans ses écoles la présence d’arc-en-ciel ou encore de photos des époux du même sexe. Ce 1er juillet, est entrée en vigueur une loi controversée, renommée « Don’t say gay » par ses opposants, qui vise à interdire aux enseignants d’évoquer les questions d’orientation sexuelle et de genre en classe. De nombreux habitants de Floride se mobilisent contre ce texte qu’ils jugent comme une régression. Ainsi, un recours en justice a été déposé par deux associations. Mais la procureure générale de Floride Ashley Moody a demandé à un juge fédéral qu’il rejette ce recours, comme le rapporte CBS.

Ashley Moody a assuré qu’il était dans les prérogatives de la Floride de dresser les programmes éducatifs, et a rejeté le surnom « Don’t say gay ». « Loin de bannir les discussions sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre, cette loi permet une éducation appropriée sur ces sujets basée sur l’âge », a-t-elle ajouté. La loi avait été signée le 29 mars par le gouverneur de l’État de Floride Ron DeSantis.

ROYAUME UNI – Un membre du gouvernement du premier ministre britannique Boris Johnson, chargé de la discipline parlementaire des députés conservateurs, a démissionné après des accusations d’attouchements sur deux hommes, nouveau tourment politique pour le dirigeant déjà affaibli par les scandales. Dans sa lettre de démission datée de jeudi 30 juin, le «whip» en chef adjoint, Chris Pincher, reconnaît avoir «beaucoup trop bu» et présente des excuses pour s’être «couvert de honte, (lui) et d’autres personnes». Selon plusieurs médias britanniques, l’élu conservateur de 52 ans a procédé à des attouchements sur deux hommes dont un député dans un club privé du centre de Londres, le Carlton Club, mercredi soir, entraînant des plaintes auprès du Parti conservateur.

S’il a démissionné de sa fonction de «chief whip» adjoint, Chris Pincher reste toutefois député, ce qui a déclenché des appels à son exclusion du parti et à une enquête interne. «Il est hors de question que les conservateurs ignorent une agression sexuelle éventuelle», a tweeté Angela Rayner, la numéro 2 du Parti travailliste, principale formation d’opposition. 

EQUATEUR – Le gouvernement et les représentants des groupes indigènes ont signé un accord pour mettre fin aux manifestations contre la hausse du coût de la vie, jeudi 30 juin.

Le texte élaboré sous la médiation de l’Eglise catholique prévoit notamment une baisse de 15 centimes de dollar du prix des carburants, une des revendications centrales du mouvement. Autre point important, il prévoit d’abroger un décret gouvernementaux sur l’extension de l’exploitation pétrolière en Amazonie, et de réviser un autre sur l’extraction minière.

Il comprend aussi la mise en place d’un comité de négociations et la levée de l’état d’urgence, contre la fin des blocages et des manifestations, qui ont connu des épisodes de violences ayant causé six morts et plus de 600 blessés, notamment au cœur de la capital Quito. La contestation a lourdement pesé sur l’économie de l’Equateur, en particulier sur l’extraction pétrolière, de même que sur la population, avec une hausse des prix et un début de pénurie de produits alimentaires et agricoles. « Nous allons continuer la lutte, mais là, selon l’acte que nous avons signé, nous allons suspendre le mouvement », a déclaré Leonidas Iza, le chef de la puissante Confédération des nationalités indigènes (Conaie) qui a mené les manifestations.

AFGHANISTAN – Le chef suprême des talibans, Hibatullah Akhundzada, a sommé vendredi 1er juillet le monde de cesser «se mêler» des affaires afghanes, estimant que l’application de la loi islamique était la clé du succès pour son pays.

Hibatullah Akhundzada, qui n’a jamais été filmé ou photographié en public depuis l’arrivée au pouvoir des talibans en août, et vit d’ordinaire reclus à Kandahar (sud), leur centre spirituel, s’est exprimé à Kaboul devant une assemblée de 3 000 dignitaires religieux convoquée par le régime pour consolider son pouvoir. «Ils nous disent:  »Pourquoi ne faites-vous pas ci, pourquoi ne faites-vous pas ça? Pourquoi le monde se mêle-t-il de nos affaires? Nous n’accepterons les directives de personne au monde. Nous n’inclinerons que devant Allah tout puissant »», a-t-il déclaré, dans un discours d’une heure retransmis par la radio d’État. Michelle Bachelet, qui s’est brièvement rendue en Afghanistan en mars, avait en particulier «encouragé vivement» les talibans à «nouer le dialogue avec les pays à prédominance musulmane ayant une expérience en matière de promotion des droits des femmes et des filles – tels qu’ils sont garantis par le droit international».

Hibatullah Akhundzada a estimé que le succès du régime reposerait sur sa capacité à rompre avec «la corruption, l’égoïsme, la tyrannie, le nationalisme et le népotisme» caractéristiques selon lui des gouvernements qui se sont succédé ces deux dernières décennies, après le précédent passage des talibans au pouvoir (1996-2001). Pour y parvenir, «il est maintenant temps d’appliquer la charia (la loi islamique)», a-t-il estimé, demandant aux oulémas de guider le pouvoir en la matière. «S’il y a la charia, nous aurons la sécurité, la liberté, un système islamique et tout ce dont nous avons besoin», a-t-il insisté.

PHILIPPINES – Annoncée comme « simple et solennelle », l’investiture, jeudi 30 juin, du nouveau président, Ferdinand Marcos Jr, 64 ans, dit « Bongbong », devant l’imposant Musée national des beaux-arts, au cœur de Manille, est hautement symbolique : derrière ses allures d’ex-enfant gâté, et l’image de dilettante qui lui a longtemps collé à la peau, « Bongbong » Marcos exauce le rêve longtemps professé par la famille Marcos d’un retour au pouvoir, trente-six ans après l’effondrement de la dictature, en février 1986.

Des opposants au clan Marcos se sont rassemblés à proximité du lieu de la cérémonie. Devant des centaines de dignitaires locaux et étrangers, dont le vice-président chinois, Wang Qishan, « Bongbong » s’est livré à une apologie de son père, l’ancien dictateur qui avait régné pendant près de trois décennies sur l’archipel : « J’ai autrefois connu un homme qui a vu le peu de choses qui avaient été accomplies depuis l’indépendance. Il les a réalisées », a déclaré Marcos Jr, affirmant que son père avait construit plus de routes et produit plus de riz que tous ses prédécesseurs réunis. « Il en sera de même pour son fils. Je ne me trouverai pas d’excuses », a-t-il promis, soucieux de s’inscrire dans une continuité du passé.

Ce retour est l’aboutissement d’une croisade de trois décennies, qui permit à « Bongbong » Marcos, tout comme à sa sœur « Imee », de se faire élire à des fonctions-clés – celles de gouverneur de province, de député, puis de sénateur, tandis qu’Imelda, la mère, fut deux fois élue députée. 

Alors que Pékin a envoyé M. Qishan aux cérémonies de jeudi, Washington y a dépêché Douglas Emhoff, le mari de la vice-présidente américaine, Kamala Harris – un signe, selon les commentateurs, de la bonne disposition de Washington vis-à-vis du nouveau président, après les turbulences traversées par les relations bilatérales sous Duterte.

MALI – Les États-Unis ont vivement dénoncé jeudi dans un communiqué la volonté du Mali de ne pas appliquer les dispositions du nouveau mandat de la force de l’ONU Minusma, adopté la veille par le Conseil de sécurité de l’ONU. «Les États-Unis sont profondément préoccupés par la déclaration du gouvernement de transition malien exprimant son intention de refuser à la Minusma la liberté de mouvement nécessaire à l’accomplissement de son mandat», a déclaré dans ce communiqué l’ambassadrice américaine à l’ONU, Linda Thomas-Greenfield. «Agir ainsi serait une violation flagrante de l’accord sur le statut des forces (SOFA) que le gouvernement de transition est tenu de respecter», a-t-elle ajouté.

Mercredi, après un vote prolongeant d’un an la mission de paix de l’ONU, incluant une obligation d’enquêter sur des violations présumées des droits humains par les groupes djihadistes, l’armée malienne ou ses soutiens paramilitaires russes, le Mali avait affirmé qu’il ne pourrait garantir la liberté de mouvement des Casques bleus pour des investigations sans un accord préalable de Bamako. Selon des diplomates, la Minusma est entravée dans sa liberté de mouvement depuis janvier, période qui a coïncidé avec le déploiement au Mali de paramilitaires de la société privée russe Wagner. 

AIRBUS-CHINE – Alors que les incertitudes économiques font craindre un ralentissement des commandes d’avions de la part des compagnies aériennes, l’avionneur européen a signé un contrat colossal ce vendredi en Chine en signant avec Pékin une commande portant sur 292 A320 NEO, d’une valeur de 37 milliards de dollars. Un contrat pharaonique réparti entre quatre compagnies aériennes chinoises : China Eastern (100 exemplaires), China Southern, Shenzhen Airlines et Air China (96 avions chacune). De quoi alimenter la chaîne de production d’Airbus à Tianjin mais aussi les sites de Toulouse et d’Hambourg, car les besoins des compagnies chinoises sont urgentes. Les premières livraisons sont en effet prévues à partir de 2023.

Cette commande intervient après un mois de juin fructueux pour Airbus, à la suite d’une commande de 14 appareils (11 A320neo et 3 A321 NEO) engrangée auprès du groupe IAG (British Airways, Iberia, Aer Lingus, Vueling°) ou encore celle signée par EasyJet qui a converti en commande ferme une option d’achat sur 56 avions A320 NEO

FRANCE-LIBAN – L’Académie française a décerné jeudi sa Grande médaille de la francophonie pour la première fois à un média, le quotidien libanais L’Orient-Le Jour. Le journal, né en 1971 de la fusion de deux titres fondés en 1924 et 1934, est le seul quotidien francophone du Proche et du Moyen-Orient. Il dit défendre « depuis sa création les mêmes valeurs démocratiques, le pluralisme, l’ouverture vers l’autre et le dialogue des cultures et des religions », et être indépendant des partis politiques.

La Grande médaille de la francophonie récompense depuis 1986 ceux qui participent au rayonnement de la langue française dans le monde. Elle a été remise par le passé au chanteur belge Stromae ou au journaliste algérien Kamel Daoud.

La récompense est l’une des 23 décernées jeudi par l’Académie française, pour certaines à plusieurs récipiendaires. Parmi les plus prestigieuses, le Grand Prix de la francophonie est allé à Trinh Xuan Thuan, écrivain américain d’origine vietnamienne et astrophysicien. Le Grand Prix de Littérature Paul-Morand a été remis au journaliste français Éric Neuhoff, le Grand Prix de poésie au dramaturge français Jean-Pierre Siméon et le Grand Prix de philosophie à Anca Vasiliu – née à Bucarest et qui enseigne la philosophie grecque à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne – , pour l’ensemble de leur œuvre. Jacques Dutronc a reçu la Grande Médaille de la chanson française, et Arnaud Desplechin le Prix du cinéma René-Clair.

FRANCE HÔPITAL – Pour surmonter un « été à haut risque », la mission « flash » confiée au Dr Braun fait quarante et une propositions. Première recommandation : « Informer la population avec une campagne nationale sur le bon usage des services d’urgence. » En clair, arrêter de se rendre automatiquement aux urgences, mais plutôt appeler le 15 avant de se déplacer. Selon les études, de 20 % à 30 % de l’activité d’un service d’urgences sont liés à une pathologie non urgente qui requiert une consultation simple en cabinet de ville ou une consultation de médecine générale.

En parallèle, la mission préconise de « réguler les admissions en service d’urgences », soit avec un « triage paramédical à l’entrée », soit par une « régulation médicale préalable systématique » par le standard téléphonique du SAMU ou du service d’accès aux soins (SAS) là où il est expérimenté. Pour les hospitaliers, la mission recommande une revalorisation du travail de nuit et des ponts du 14 juillet et du 15 août, ainsi qu’une prime pour les équipes des urgences psychiatriques, pédiatriques et gynécologiques. Le rapport Braun propose aussi de s’inspirer de ce qui se fait déjà à Bordeaux et à Grenoble. Dans ces deux villes, les services d’urgences peuvent être amenés à fermer la nuit lorsque le personnel est insuffisant, sauf pour une urgence vitale, et à condition qu’un hôpital voisin puisse, lui, recevoir des patients la nuit. Le document de 60 pages suggère aussi de s’appuyer davantage sur les pompiers en déployant leurs véhicules dans les zones où il n’y a pas assez d’ambulances du SAMU.

Par ailleurs, au moins 10% des 460 maternités françaises sont en situation de «fermeture partielle» faute de soignants et sacrifient des activités pré et post-naissance pour se concentrer sur les accouchements, ont affirmé vendredi le syndicat de sage-femmes ONSSF et l’association Santé en danger. Les chiffres sont sans doute inférieurs à la réalité : sur 461 maternités, 122 ont répondu à l’enquête menée par l’ONSSF et Santé en danger entre le 1er et le 26 juin, et 49 «déclarent des fermetures partielles», soit «40% des répondants», précisent les deux organisations dans un communiqué.

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