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Dans le monde ces dernières heures

Tunisie Direct par Tunisie Direct
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Dans le monde, ces dernières heures…
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ALGERIE – Pour Inès Bouacida, chercheuse en énergie au sein de l’Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI), la solution miracle n’existe pas : remplacer simplement le gaz russe approvisionné en Europe par le gaz algérien n’est pas possible. « Il n’y a pas une solution qui va tout résoudre. Il y a plusieurs stratégies à adopter en même temps », dit-elle à « l’Obs ». L’Algérie semble difficilement capable d’augmenter ses exportations. Selon Ines Bouacida, « le pays a des marges de manœuvre sur ses capacités d’exportation du gaz, les pipelines n’étant utilisés qu’à 50 %. Mais le problème est d’augmenter la capacité de production de gaz. Cela implique de modifier les structures d’exploitation, et ce n’est a priori pas à l’ordre du jour ».

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Une augmentation des exportations semble encore plus improbable compte tenu des relations tendues que l’Algérie entretient avec plusieurs pays européens. A ces tensions diplomatiques s’ajoutent les relations encore très étroites avec la Russie. De plus,  la demande interne au pays risque de freiner encore plus les exportations. Si les réserves prouvées de gaz naturel en Algérie s’élèvent à près de 2 400 milliards de m3, une grande partie ne peut être exportée du fait de la demande domestique. Selon Ines Bouacida, « la consommation [des ménages algériens] a fortement augmenté ».

MAROC – Alors qu’une décrue de Covid a été observée un peu partout dans le monde, l’invasion de l’Ukraine par la Russie est venue rendre encore plus difficile la situation de nombreux pays. Le royaume chérifien a été particulièrement touché. Toutefois, la suspension temporaire des exportations russes pourrait faire l’affaire du Maroc et redonner de la croissance à son économie, estime Afrik.com.

Dans ce contexte de crise, les agriculteurs du monde entier font face à une pénurie d’engrais, denrée dont des pays comme la Russie et l’Ukraine assuraient une partie importante de la distribution. Le Maroc pourrait être la solution, du moins en grande partie, grâce à l’Office Chérifien des Phosphates (OCP).

Des grands producteurs agricoles, comme le Brésil ou le Mexique, craignent un risque d’indisponibilité des engrais du fait de la crise ukrainienne. Le Brésil, qui importait environ 60% de ses engrais azotés de la Russie, se trouve dans l’impasse. Ce pays sud-américain pourrait donc davantage se tourner vers le Maroc, qui, déjà en décembre dernier, était le premier exportateur d’engrais vers le Brésil, avec 75,37 millions de dollars. Ce qui représente 62,91% des importations brésiliennes de fertilisants !

A terme, le Maroc, qui détient 38% des réserves mondiales de phosphate, pourrait se retrouver à devoir prendre quasi-intégralement en charge les besoins en engrais et autres fertilisants du Brésil et de nombreux autres pays. Même les Etats-Unis d’Amérique se retrouvent confrontés à cette situation de pénurie du fait des sanctions occidentales infligées à la Russie. Une aubaine pour l’économie marocaine qui en a bien besoin actuellement avec un secteur touristique qui peine à retrouver son niveau d’avant la crise Covid.

LIBYE – Les exportations de pétrole brut ont repris à partir du port d’Es Sider, a déclaré mercredi 20 juillet le ministère du pétrole. La société libyenne Waha Oil Company a repris la production de ses champs avec une capacité initiale de 15 000 barils par jour, qui devrait atteindre 30 000 bpj d’ici la fin de la journée, avait ajouté le ministère.

« Tous les champs pétrolifères et les ports ont redémarré leurs activités, et la production d’électricité va également augmenter », avait déclaré Dbeibah en début de semaine lors de la première réunion du nouveau conseil d’administration de la compagnie publique du pétrole (NOC), suite à l’éviction de Mustafa Sanalla, ancien patron de la NOC.

Pour l’heure, la reprise des exportations pétrolières en Libye laisse des doutes quant à l’apaisement des tensions politiques dans le pays. 

SYRIE-TURQUIE – La Turquie ne demande «jamais l’autorisation» à quiconque avant de lancer une opération militaire en Syrie, a prévenu ce jeudi 21 juillet le ministre des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu. «Nous pouvons échanger des idées, mais nous n’avons jamais demandé et nous ne demanderons jamais une autorisation pour nos opérations militaires contre le terrorisme» a-t-il martelé, prévenant: «Cela peut arriver une nuit, soudain».

Lors d’un sommet tripartite avec l’Iran et la Russie mardi à Téhéran, le président turc Recep Tayyip Erdogan, qui menace d’une opération militaire turque en Syrie depuis mai, avait dit compter sur le «soutien de la Russie et de l’Iran dans la lutte contre le terrorisme». Mais ses deux homologues avaient clairement mis en garde contre toute opération dans le Nord-Est syrien qui serait préjudiciable à la région, tout en rejetant « les initiatives d’autodétermination illégitimes ».

SYRIE-ALLEMAGNE – Deutsche Bank va payer une amende de 7 millions d’euros à la justice allemande pour mettre fin à une enquête de blanchiment d’argent qui concernait la famille de Bachar al-Assad, a indiqué jeudi le parquet de Francfort. La procédure lancée à l’encontre de la première banque allemande a été conclue moyennant une amende de 7,0 millions d’euros prononcé le 1er juillet « pour négligence à signaler des soupçons de blanchiment d’argent dans un total de 701 cas », selon un communiqué du parquet transmis à l’AFP.

Dans cette affaire des fonctionnaires de la police criminelle fédérale (BKA), de la BaFin (superviseur financier) et du parquet de Francfort avaient mené une perquisition dans les locaux de Deutsche Bank fin avril.

Leurs soupçons portaient sur des transactions financières initiées par Rifaat Al Assad et les membres de sa famille via la banque Jyske Bank à Gibraltar et diverses sociétés boîtes aux lettres. « Les paiements incriminés provenaient de crimes commis en Syrie et ont été traités, entre autres, via Deutsche Bank AG en tant que banque correspondante de Jyske Bank à Gibraltar », détaille le parquet.

Les déclarations de blanchiment d’argent ont été soumises par Deutsche Bank mais tardivement car « elles auraient dû être faites en 2017 » au moment où un audit réglementaire de Jyske Bank était effectué au Danemark, reconnaît la banque dans un communiqué séparé. Le parquet précise néanmoins que l’« examen de la relation client avec Rifaat Al Assad est soumis uniquement à Jyske Bank à Gibraltar en tant que banque cliente » et « la banque correspondante (Deutsche Bank AG) n’est pas responsable et tenue de vérifier les clients de sa banque partenaire ».

IRAK – Endeuillé et en colère, l’Irak a enterré ce jeudi les victimes des tirs d’artillerie imputés à la Turquie ayant tué la veille neuf civils dans des jardins récréatifs du Kurdistan, un drame qui vient aggraver les tensions entre les deux pays voisins. Les autorités irakiennes ont exigé de leur voisin turc le retrait de toutes ses forces armées d’Irak et l’ont menacé de « ripostes », tandis qu’Ankara rejette toute responsabilité.

La Turquie, quant à elle, a nié la frappe que lui impute Bagdad. « La Turquie est contre toutes les attaques visant les civils. Elle mène sa lutte contre le terrorisme conformément au droit international », a affirmé le ministère turc des Affaires étrangères dans un communiqué. Sans le mentionner directement, Ankara a fait allusion à une éventuelle responsabilité du PKK, classé comme terroriste par Ankara et ses alliés occidentaux.

Les victimes, aux moins trois femmes, deux enfants et trois hommes, étaient pour la plupart des « touristes arabes irakiens, en majorité du centre et du sud de l’Irak », a indiqué à l’AFP Mouchir Bachir, chef du district de Zakho. « La Turquie a frappé à deux reprises le village aujourd’hui », selon lui. « Plus de vingt autocars sont entrés dans le parc et, quinze minutes plus tard, il y a eu de violents bombardements, pas moins de cinq roquettes », a raconté un autre rescapé interrogé par l’agence de presse irakienne INA.

L’Irak va rappeler son chargé d’affaires à Ankara pour consultations et convoquer l’ambassadeur turc à Bagdad,

IRAN-BELGIQUE – Les députés belges ont ratifié, mercredi soir, un traité belgo-iranien sur le transfert de condamnés. Le texte, décrié par les opposants iraniens, est présenté comme le seul moyen de libérer un travailleur humanitaire belge, otage depuis cinq mois à Téhéran.

Les opposants iraniens, en exil en Europe, y voient la porte ouverte à la remise à Téhéran d’Assadollah Assadi, un Iranien condamné en Belgique pour terrorisme. Les députés belges ont ratifié, mercredi 20 juillet au soir, un traité belgo-iranien sur le transfert de condamnés.

Le projet de loi, incluant ce traité signé en mars entre la Belgique et l’Iran, a été approuvé à une large majorité, par 79 voix pour, 41 contre et 11 abstentions. Le texte avait déjà été approuvé en commission le 6 juillet.

Jugé par le tribunal d’Anvers, Assadollah Assadi a été reconnu coupable en février 2021 d’avoir orchestré un projet terroriste déjoué in extremis le 30 juin 2018, quand des policiers belges ont interpellé près de Bruxelles un couple de Belgo-Iraniens en possession d’explosifs.

Le couple se rendait en France, où un attentat devait viser ce jour-là près de Paris le rassemblement annuel du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), coalition d’opposants au régime de Téhéran incluant l’organisation des Moudjahidine du peuple (MEK).

LIBAN – L’archevêque maronite de Haïfa et de Jérusalem, Moussa el-Hajj, a été interrogé et détenu pendant huit heures lundi par les services de sécurité à son retour d’Israël. Des sources judiciaires affirment avoir découvert avec le prélat 450 000 dollars et plus de 40 000 euros envoyés à leurs proches au Liban par des membres ou des familles d’anciens miliciens supplétifs de Tsahal, réfugiés en Israël depuis l’an 2000. Mgr Moussa al-Hajj est accusé d’avoir violé la loi libanaise de boycott d’Israël et d’« implication dans du blanchiment d’argent ». Dans un pays où les communautés religieuses sont plus puissantes que l’État, une telle nouvelle a provoqué un véritable tollé.

Le patriarche Béchara Raï a réuni en urgence les chefs de l’Église maronite et exigé que l’affaire soit « close immédiatement ». Il a aussi demandé « la restitution de l’argent confisqué pour qu’il soit distribué à ses bénéficiaires », à un moment où 80 % des Libanais vivent sous le seuil de pauvreté.

Les chefs des principaux partis chrétiens, qu’ils soient hostiles ou alliés au Hezbollah, ont dénoncé les poursuites contre l’évêque maronite, qui a refusé de se rendre mercredi à une convocation du tribunal militaire.

Cette affaire intervient alors que la question de la normalisation des relations entre le Liban et Israël, techniquement en guerre depuis 1948, divise l’opinion publique, notamment à propos de l’exploitation des champs gaziers. Le secrétaire général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah, parle même de possible guerre.

ISRAËL – L’Autorité des aéroports israélienne se prépare à opérer les premiers vols internationaux pour les Palestiniens vers la Turquie depuis l’aéroport de Ramon près d’Eilat. Si ces vols sont officiellement mis en place, cela constituera une décision historique permettant aux Palestiniens de prendre l’avion depuis Israël pour la première fois afin de se rendre à l’étranger. Cette initiative s’inscrit dans une série de gestes économiques visant à faciliter la vie des Palestiniens, entrepris dans le cadre de la dernière visite de Joe Biden en Israël.

Jusqu’à présent, les Palestiniens qui veulent se rendre à l’étranger doivent se déplacer des territoires de l’Autorité palestinienne vers la Jordanie via le pont Allenby, et décoller depuis l’aéroport du royaume hachémite. 

La compagnie aérienne qui se prépare à opérer les vols directs de l’aéroport de Ramon à Istanbul est la Turkish Pegasus Airlines, qui opère déjà des vols directs vers la Turquie depuis l’aéroport Ben Gourion. Il s’agit à ce stade d’un projet pilote sous réserve de l’approbation du ministre de la Défense Benny Gantz. 

SOUDAN-ETHIOPIE – Le Soudan a ouvert le point de passage de Gallabat à l’Ethiopie voisine après des mois de blocus à cause des tensions sur leur frontière commune, a rapporté APA ce jeudi. La décision du Soudan d’ouvrir la zone frontalière répondrait à la volonté de résoudre la question frontalière avec l’Ethiopie par des moyens pacifiques. Elle intervient quelques jours après que le gouvernement éthiopien a annoncé qu’il avait convenu avec l’agence des Nations Unies, UNOPS, de reconstruire les infrastructures de la région du Tigré, endommagées par la guerre. L’Ethiopie n’a pas encore commenté la décision de Khartoum. Les dirigeants des deux pays se sont rencontrés au Kenya au début du mois, en marge d’une réunion de l’IGAD (Agence intergouvernementale pour le développement), et ont discuté des récentes tensions. Ils ont ensuite convenu de former un comité conjoint pour mettre fin au différend. L’IGAD semble avoir travaillé en coulisses pour convaincre les deux pays d’éviter une guerre frontalière.

OUGANDA – L’entreprise ougandaise Wazi Vision conçoit, dans son atelier de Kampala, des lunettes de vue sur mesure et recyclées à des prix abordables. A Kampala et dans les zones difficiles d’accès, delle organise des tests de vision. Ces services, gratuits, s’adressent à ceux qui n’ont normalement pas les moyens de consulter un ophtalmologue, alors que les problèmes de vue sont courants dans le pays. Et grâce à un modèle de subventionnement croisé, les personnes chez qui l’on a diagnostiqué des erreurs de réfraction reçoivent des lunettes qu’elles fabriquent, à des prix abordables.

« Depuis que j’ai ces lunettes, je peux lire. Avant, je n’étais pas capable parce que je ne voyais pas les petites lettres mais maintenant je peux lire la bible, je peux tout lire » s’est confiée Jane Nabbosa, femme d’affaires. « Nous savons qu’en grandissant, il y a une tendance à la lecture et la plupart des gens ont été privés de lecture à cause de la presbytie dans la plupart des cas et nous avons rencontré beaucoup de ces cas » a explique Franck Bogere, ophtalmologue. Lorsqu’une équipe d’innovateurs a lancé Wazi en 2016, elle souhaitait créer une accessibilité aux lunettes pour les communautés marginalisées.

Utilisant du plastique recyclé, c’est la première entreprise d’Afrique de l’Est à concevoir et fabriquer des lunettes. Ils utilisent également d’autres matériaux disponibles localement, comme les cornes de vache, le bambou et les chutes de vêtements comme les jeans.

KENYA – la compagnie italienne ENI, spécialisée dans le pétrole et le gaz a mis en service le lundi 18 juillet dernier, une unité d’extraction d’huiles végétales à des fins énergétiques dans son centre de collecte et de broyage de graines oléagineuses basé dans le comté de Makueni, rapporte le quotidien Capital Fm.

Dotée d’une capacité installée de traitement de 15 000 tonnes d’oléagineux, l’usine est la première installation du genre construite dans le pays et devrait fournir 2 500 tonnes d’huiles végétales d’ici la fin 2022. Elle transformera notamment le ricin, le croton et les graines de coton pour en extraire de l’huile destinée exclusivement aux bioraffineries qui produisent des biocarburants.

La nouvelle unité produira également des aliments pour animaux et des bio-engrais à partir des sous-produits issus de l’extraction de l’huile. Sur ce volet, l’usine servira en plus comme un centre de formation et de soutien technique pour les agriculteurs.

RDC-RWANDA – Les autorités congolaises ont invité mercredi les participants à un congrès sur les aires protégées à condamner le Rwanda pour « le soutien » qu’il apporte à une rébellion active dans un parc naturel de l’est de la République démocratique du Congo, inscrit sur la liste du patrimoine mondial.

Le premier congrès de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) sur les aires protégées d’Afrique réunit depuis lundi à Kigali « les gouvernements, le secteur privé, la société civile, les populations autochtones et les communautés locales, ainsi que le monde universitaire », lit-on sur le site internet de l’Unesco.

« Sachez que le pays qui vous reçoit soutient un groupe rebelle M23 qui tue, pille et saccage une aire protégée inscrite sur la liste du patrimoine mondial, le parc des Virunga », a déclaré à la presse Modero Nsimba, le ministre congolais du Tourisme.

« Il faut que les participants à la réunion de Kigali et la communauté internationale condamnent formellement le Rwanda et se lèvent pour protéger le parc des Virunga, ce patrimoine mondial, comme le monde s’était levé unanimement lorsque les mosquées de Tombouctou au Mali ont été attaqués », a-t-il ajouté. A défaut, « je vais proposer la militarisation des aires protégées de l’est de la RDC. Il est anormal que le Parc des Virunga soit géré par un Belge, que des chercheurs britanniques viennent y travailler alors que tout le monde est indifférent au drame imposé par le Rwanda », a-t-il menacé. Le Rwanda conteste aider le M23.

AFRIQUE DU SUD – Après plus de trois semaines d’attente et de rumeurs, les familles des 21 adolescents mystérieusement décédés dans un bar d’East London, en Afrique du Sud, le 26 juin, ont peut-être enfin une piste à laquelle s’accrocher. D’après les autorités sud-africaines, les résultats préliminaires des analyses toxicologiques ne révèlent pas de taux d’alcool mortel ni d’empoisonnement au monoxyde de carbone. Ils indiquent en revanche la présence de méthanol dans le sang des victimes, un produit toxique parfois utilisé dans la fabrication d’alcool de contrefaçon. « Normalement, on trouve [le méthanol] dans les produits industriels. Il peut être présent en très petite quantité dans l’alcool, mais pas au point de le retrouver dans le sang. Ce que nous voulons savoir maintenant, c’est dans quelle quantité il est présent », a déclaré le docteur Litha Matiwane, directeur adjoint des services de santé de la province du Cap-Oriental, à l’issue d’une conférence de presse, mardi 19 juillet. Les autorités attendent les résultats définitifs des analyses avant de confirmer une éventuelle intoxication et ne donnent pas d’indications sur la provenance de la substance retrouvée chez les victimes. Incolore, le méthanol est utilisé comme pesticide ou comme solvant dans la peinture, les vernis, les colorants… On le retrouve également dans certains produits ménagers. Hautement toxique, il peut entraîner une défaillance respiratoire ou cardiaque en cas d’ingestion ou d’inhalation.

INDE – Les enquêteurs fédéraux indiens ont convoqué ce jeudi Sonia Gandhi, présidente du Congrès national indien (CNI, opposition), pour l’interroger sur des accusations de blanchiment d’argent qu’elle réfute et qu’elle qualifie d’abus de pouvoir de la part du gouvernement. Mme Gandhi, 75 ans, est un élément moteur du CNI depuis l’assassinat en 1991 de son mari, l’ancien Premier ministre Rajiv Gandhi. Elle est l’héritière d’une dynastie politique qui remonte à l’indépendance du pays et le CNI a longtemps été le parti dominant.

Les autorités enquêtent sur une plainte déposée il y a neuf ans par un député du parti au pouvoir, le Bharatiya Janata Party (BJP), qui a accusé la famille de Sonia Gandhi d’avoir utilisé l’argent du CNI pour acheter une entreprise de presse désormais liquidée, avant d’acquérir à titre personnel les biens immobiliers de grande valeur de cette société.

Mme Gandhi avait été initialement convoquée le mois dernier par la Direction de l’application des lois, qui enquête sur les crimes en col blanc en Inde, mais elle avait contracté le Covid-19 et son audition avait été reportée. Son fils Rahul, qui dirige le parti au Parlement, a été interrogé pendant plusieurs jours en juin sur les mêmes allégations.

Les dirigeants de plusieurs partis d’opposition ont publié jeudi une lettre ouverte condamnant l’enquête à l’encontre de Sonia Gandhi. Le gouvernement de Narendra Modi a « déclenché une campagne implacable contre ses opposants et ses détracteurs en utilisant de manière malveillante » les organes d’enquête de l’Etat, peut-on lire dans la lettre.

CHINE – Le régulateur chinois de l’internet a annoncé ce jeudi infliger une amende de 8,03 milliards de yuans (près d’1,2 milliard d’euros) à Didi, le géant local du VTC, après une longue enquête sur le « Uber chinois ». Dans son communiqué, l’Administration chinoise du cyberespace motive sa décision par des « preuves incontestables » que l’entreprise a violé la loi chinoise, notamment en matière de sécurité d’internet et de protection des données personnelles. Le montant de l’amende représente plus de 4% du chiffre d’affaires annuel de Didi en 2021.

Les géants du numérique sont depuis 2020 sous pression des autorités chinoises, qui multiplient les coups contre les puissantes entreprises de l’internet pour des questions de concurrence et de données personnelles.

Le régulateur reproche à Didi d’avoir stocké illégalement des informations personnelles de plus de 57 millions de chauffeurs dans un format qui n’est pas suffisamment sécurisé. L’entreprise de VTC est également condamnée pour avoir analysé les données de passagers à leur insu, dont des photos présentes dans leurs téléphones portables.

En dépit de la rivalité Pékin-Washington, Didi, qui domine dans son pays le marché de la réservation de voitures, avait maintenu une entrée en Bourse aux États-Unis en juin 2021. Furieux, le pouvoir chinois avait déclenché dans la foulée une enquête administrative contre Didi, en lien avec sa collecte de données personnelles. Les autorités avaient ensuite interdit le téléchargement de l’application Didi. Les personnes qui l’avaient déjà sur leur smartphone pouvaient toutefois continuer à l’utiliser.

Sous pression de Pékin, Didi avait par ailleurs dû annoncer en décembre 2021 son retrait précipité de la Bourse de New York après seulement cinq mois de cotation.

CAPITOLE – Le ministre américain de la Justice a insisté mercredi sur le fait que « personne n’est au-dessus de la loi », au moment où des démocrates poussent à l’inculpation de Donald Trump dans l’enquête sur l’assaut du Capitole. Merrick Garland est à la tête des procureurs fédéraux qui mènent « la plus importante investigation que le ministère de la Justice n’ait jamais menée. » 

« Nous devons faire rendre des comptes à toute personne qui est responsable pénalement d’avoir essayé de renverser une élection légitime », a déclaré le ministre démocrate à la presse.

Questionné sur l’éventuelle application de ce principe à un ancien président, Merrick Garland a dit que « personne n’est au-dessus de la loi dans ce pays. Je ne peux pas être plus clair que cela. » « Rien ne nous empêche, dans les principes de la poursuite pénale où ailleurs, de mener une enquête sur n’importe qui, n’importe qui, qui est responsable pénalement d’une tentative de renversement d’une élection démocratique », a-t-il ajouté.

Plus de 850 personnes ont été arrêtées dans le cadre de cette vaste enquête sur l’assaut du Congrès. La plupart d’entre eux ont été inculpés pour entrave à une procédure officielle: la certification, par les parlementaires du Congrès ce jour-là, de l’élection de Joe Biden. A la fin de ses travaux prévue à l’automne, la commission d’enquête pourrait recommander au ministère de la Justice d’inculper, ou non, l’ancien président.

UE- HONGRIE – La Commission européenne a envoyé mercredi un nouvel avertissement à la Hongrie dans le cadre d’une procédure pouvant mener à une suspension ou une réduction de certains fonds versés à ce pays, en raison de violations de l’Etat de droit. « La Commission considère que la Hongrie n’a pas soumis les mesures correctives adéquates », a indiqué l’exécutif européen dans un communiqué transmis à l’AFP, confirmant une information du journal hongrois Népszava.

Bruxelles avait déclenché fin avril contre Budapest ce mécanisme de « conditionnalité », encore jamais utilisé dans l’UE, en raison d’inquiétudes sur l’utilisation du budget européen par la Hongrie de Viktor Orban, liées au conditions de passation des marchés publics, à un manque de contrôle et de transparence de l’utilisation des fonds et aux insuffisances dans la lutte contre la fraude et la corruption. Mais la réponse de la Hongrie au courrier initiant la procédure a été jugée insuffisante, et le commissaire au Budget Johannes Hahn a été chargé mercredi d’envoyer une nouvelle lettre aux autorités hongroises. Le gouvernement hongrois a un mois pour répondre et proposer de nouvelles mesures correctives pour remédier aux dysfonctionnements identifiés. 

La Commission et la Hongrie sont également en discussion pour débloquer le plan de relance post-Covid de ce pays, qui prévoit 5,8 milliards de subventions de l’UE -un montant revu à la baisse fin juin par rapport aux 7,2 milliards prévus initialement. La Commission a jusqu’ici refusé de donner son feu vert à ce plan pour des raisons également liées à la situation de l’Etat de droit dans ce pays. Faute d’accord sur le plan de relance hongrois d’ici la fin de l’année, 70% des subventions seront perdues.

ITALIE – Le message d’unité de Mario Draghi n’a pas été entendu par ses alliés de circonstance. Forza Italia, la Ligue et le M5S ont refusé mercredi de participer à un vote de confiance demandé par le Premier ministre au Sénat. En cause, officiellement : le M5S n’a pas obtenu satisfaction sur ses demandes, et Forza Italia et la Ligue refusent de rester dans un gouvernement aux côtés du M5S, qui a « rompu le pacte de confiance » qui scellait l’unité gouvernementale après avoir boycotté le vote du 14 juillet. 

Mario Draghi a donc de nouveau remis jeudi sa démission au président de la République, Sergio Mattarella, « qui en a pris acte ».  Le gouvernement reste en place pour « la gestion des affaires courantes », a annoncé la présidence italienne dans un communiqué.

Le pays, affaibli par le Covid-19, plombé par sa dette impressionnante et ses taux d’emprunt prohibitifs, compte sur les quelque 200 milliards d’euros du plan d’urgence européen post-pandémie dont il est, avec l’Espagne, le premier bénéficiaire. Or le dirigeant italien, arrivé au pouvoir en février 2021, lui-même ancien président de la Banque centrale européenne (BCE), était considéré à Bruxelles comme le garant d’un retour à la confiance par des réformes destinées à remettre sur les rails l’Italie, perçue comme le maillon faible de la zone euro. Le président a dissous le Parlement et des élections devraient être organisées cet automne.

FRANCE INCENDIES – Les incendies de Landiras et de La Teste marquent le pas, mais les pompiers restaient mobilisés ce jeudi, dixième jour de lutte. Les derniers chiffres font état de 20 800 hectares brûlés. En milieu de journée, la préfecture de la Gironde constate que « la situation semble se stabiliser » dans la lutte contre les incendies de Landiras et de La Teste, qui ont débuté il y a maintenant dix jours. Le Service départemental d’incendie et de secours de la Gironde (Sdis 33) confirme que « les feux ne progressent plus », mais ajoute qu’il subsiste des « points chauds qui […] peuvent provoquer des reprises de feu ». Ainsi, « nous ne considérons pas encore que le feu est fixé » mais qu’il est « contenu », juge le Sdis 33. Une bonne nouvelle, même si ces deux « monstres » ont consumé 20 800 hectares de forêt, selon les derniers chiffres. Environ 2 000 sapeurs-pompiers étaient déployés dans la nuit de mercredi à jeudi, appuyés par quatre Canadair, deux avions Dash et un hélicoptère bombardier d’eau de la Sécurité civile. Les moyens mobilisés ce jeudi n’ont pas été détaillés.

EUROPE – La Banque centrale européenne a mis fin ce jeudi à l’ère des taux d’intérêts négatifs en zone euro avec un relèvement de 0,50 point, plus qu’attendu, pour marquer sa détermination à combattre l’inflation galopante et mettre fin à une décennie d’argent facilement accessible en zone euro. La dernière fois que la BCE avait relevé ses taux, en 2011, la hausse avait précipité une récession dans la zone euro et avait dû être inversée l’année suivante. La décision sur ce tour de vis a été « unanime » face à une inflation qui « restera à un niveau élevé indésirable pendant un certain temps », selon la présidente de l’institution Christine Lagarde.

La hausse des prix en zone euro -8,6% en juin- ne cesse de s’accentuer sous l’effet conjugué de la reprise post-Covid, des tensions sur les chaînes d’approvisionnement et de la crise énergétique liée à l’offensive russe en Ukraine. Ce resserrement de la politique monétaire en zone euro a déjà été amorcé en juillet avec l’arrêt des nouveaux achats de dette sur les marchés.

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