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Dans le monde ces dernières heures

Tunisie Direct par Tunisie Direct
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Dans le monde, ces dernières heures…
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Mariage en Algérie — Wikipédia

ALGERIE – Les mariages repartent à la hausse, après deux ans de restrictions à cause du Covid-19, mais cette reprise se fait sous le signe de l’austérité, en raison de la crise économique qui frappe le pays. TSA a enquêté et note qu’ avant d’envoyer les cartons d’invitation, mieux vaut s’assurer que le bas de laine est bien rempli. Célébrer un mariage en Algérie coûte les yeux de la tête. Un tour au salon du mariage qui se tient aux Palais des expositions des Pins Maritimes (Alger) du 25 au 31 juillet donne le ton.

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L’inflation actuelle et la chute du pouvoir d’achat a obligé les couples à réduire la facture du mariage. Trois gâteaux au lieu de huit, deux tenues au lieu de sept, réduction dans la liste des invités, etc. De leur côté, certains prestataires de service tentent de faire des offres alléchantes afin de retenir les clients et tirer leur épingle du jeu.

La salle des fête Zaccar de l’Hôtel Holiday Inn (Alger) tente une opération séduction envers les visiteurs : « Toute réservation ouvre droit à la gratuité d’une chambre pour la nuit de noces dans cet hôtel. Deux formules   proposées par cette salle des fêtes. La première à 6200 dinars algériens par invitée avec un menu traditionnel (entrée, plat, dessert et boissons). Le menu « occidental » est à 5800 dinars algériens par personne. On peut aussi opter pour la formule « prestige ». Il faut alors débourser 490 000 DA pour 100 personnes.

Du côté des tenues, il faut aussi casser sa tirelire pour être sur son 31 le jour J. Selena Fashion House propose des karakous, caftans, et autres robes « princesse ». « Les mariées ont réduit le nombre de tenues de la ‘tasdira’. D’une dizaine, elles sont passées à deux ou trois robes ». Dans cette enseigne, il faut débourser entre 120 000 et 600 000 dinars algériens pour un caftan, entre 98 000 DA et 400 000 DA pour un karakou et autour de 150 000 DA pour une blouza oranaise. Pour limiter la casse, de nombreuses mariées ont recours à la location. « Robe Blanche Maria », une enseigne située à Belcourt est présente au Salon du mariage d’Alger.

« Nous proposons des robes blanches et des karakous à la location. Il faut compter entre 15 000 da et 20 000 da et laisser une caution de 7000 da », nous informe Aicha Brakiia, la patronne de l’enseigne.  100 DA valent 2,13 DT.

MAROC – Étudiant d’origine vosgienne, Sébastien Raoult, 21 ans, a été mis en prison le 1er juin dernier à Rabat, au Maroc. Le FBI, le Bureau fédéral d’enquêtes aux États-Unis l’accuse d’appartenir à un groupe de hackers qui aurait volé près de 200 millions de données. Il encourt jusqu’à 116 ans de prison.

Il devait rentrer en France le 1er juin 2022. Sébastien Raoult est depuis en cellule dans une prison à l’est de Rabat, la capitale du Maroc. Le jeune étudiant est soupçonné d’être « un des membres importants » du groupe de hackers ShinyHunters. Un groupe qui a proposé à la vente, début 2020, près de 200 millions de données volées, sur le darknet.

C’est au moment de passer le contrôle à l’aéroport de Rabat qu’il est interpellé, une fiche rouge Interpol ayant été émise à son encontre par le procureur de l’État de Washington. Les États-Unis réclament depuis son extradition pour répondre des chefs d’accusation de « complot en vue de commettre une fraude et abus électronique », « vol d’identité grave » et « fraude électronique ».

Depuis son arrestation, sa famille ne cesse de clamer son innocence. Toujours selon L’Obs, quatre autres personnes auraient été auditionnées en France à la demande des États-Unis.

MAROC – Le roi Mohammed VI, a célébré, ce samedi 30 août 2022, la Fête du Trône à sa façon. Pourtant, le ministère marocain de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie avait annoncé le report de toutes les activités, festivités et cérémonies prévues ce jour.

Le souverain n’a certes pas organisé de festivités, mais a maintenu une activité. Le roi a en effet signé, ce jour, le décret portant grâce royale en faveur de 1769 détenus condamnés par différents tribunaux marocains. Il s’agit, selon la presse marocaine, qui précise que c’est bien dans le cadre de la Fête du Trône, de personnes condamnées pour divers crimes qui sont «soit en liberté, soit en détention parmi lesquelles les catégories les plus vulnérables à savoir les personnes malades, les personnes âgées, ou encore les femmes enceintes et celles accompagnées de leurs enfants». Par ailleurs 310 personnes en liberté bénéficient de la grâce royale. 

Aux dernières nouvelles, Mohammed VI est en France où il passe son second séjour de cette année 2022. Après un premier voyage, le 1er juin dernier, le souverain est rentré au Maroc où il célébré la fête de l’Aïd el-Adha avant de reprendre les airs pour l’Hexagone. La presse espagnole justifie cette présence du roi en France par le fait que sa mère, Lalla Latifa, serait souffrante et aurait même été admise dans une structure hospitalière.

Mauritanie : les agriculteurs en quête de résilience face à la sécheresse |  Mauriweb

MAURITANIE – La Mauritanie fait face à l’une des plus graves crises humanitaires de son histoire, du fait de la sécheresse. Dans la mise en œuvre de mesures pour faire face à ce phénomène, le gouvernement bénéficie de l’accompagnement de plusieurs partenaires. 

Le pays bénéficiera d’un soutien économique et humanitaire de 11 millions de dollars octroyés par les Etats-Unis. L’information a été rendue publique par l’Agence américaine pour le développement international (USAID), le jeudi 28 juillet. Ce soutien est constitué de deux financements de 6 millions et de 5 millions de dollars destinés à une aide alimentaire d’urgence à près de 150 000 personnes et d’une assistance en espèces aux réfugiés vivant dans le camp de Mbera. L’initiative vise d’une part, à soutenir l’économie locale en permettant aux familles confrontées à la faim d’acheter des aliments de base dans les marchés locaux. 

D’après les estimations de l’USAID, la Mauritanie fait face actuellement à son plus haut niveau d’insécurité alimentaire, depuis une décennie. Près de 680 000 personnes sont confrontées à une grave crise alimentaire dans le pays, révèle l’Agence. De plus, près de 87 000 réfugiés vivent dans le pays. Les Etats-Unis qui en sont à 19 millions de dollars de financement dans le pays envisagent un autre investissement de 15 millions de dollars dans la région du Sahel afin de « soutenir des solutions innovantes, fondées sur le marché, aux problèmes de production et de sécurité alimentaires ».

LIBYE – Le tribunal du district de Virginie aux Etats-Unis, a reconnu vendredi Khalifa Haftar coupable de multiples crimes de guerre commis contre des civils par des troupes et des mercenaires sous son contrôle, lors du tristement célèbre siège de Ganfouda. Tous ces massacres ont été commis durant la seconde guerre civile libyenne.

Le Chef de l’auto-proclamée armée nationale libyenne, a été jugé en tant que citoyen américain et les familles des victimes se sont appuyé sur une loi américaine de 1991, le « Torture Victim Protection Act » qui permet de poursuivre au civil toute personne qui, agissant à titre officiel pour une nation étrangère, a commis des actes de torture et/ou des exécutions extrajudiciaires.

La justice américaine avait gelé le dossier avant les élections prévues en décembre 2021 pour ne pas influer sur le scrutin. Comme ces élections n’ont pas eu lieu, l’affaire avait repris, bien que Khalifa Haftar ait tenté, en vain, d’invoquer une immunité de chef d’Etat.

Le montant des dommages et intérêts sera déterminé lors d’une nouvelle audience. Les plaignants demandent au moins 50 millions de dollars.

LIBYE – Selon les données de l’édition 2022 du rapport « L’Etat de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde » publié conjointement par la FAO, le FIDA, l’OMS, le PAM et l’UNICEF, la prévalence de l’insécurité alimentaire grave et modérée a progressé de 10,3 point de pourcentage en l’espace de 5 ans, passant 29,1% en 2014 à 39,4% en 2019 tandis que la prévalence du retard de croissance chez les enfants en bas âge est passée sur 8 ans de 29,3% en 2012 à 43,5% en 2020.

Et pourtant, dans ce riche pays pétrolier, la Compagnie nationale libyenne de pétrole NOC a annoncé au cours de la semaine dernière la reprise des exportations de pétrole brut pour les principaux ports et champs pétroliers, après trois mois de perturbations. Avant la fin du blocus pétrolier, la Libye avait vu sa production chuter d’environ 50% ces derniers mois en raison du conflit politique entre le gouvernement d’union nationale d’A. Dbeibah et le premier ministre nommé par le parlement F. Bachaga, poussant la NOC à déclarer l’état de force majeure sur plusieurs sites. Après le redémarrage de la production, la NOC et le ministère du pétrole ont annoncé que la production libyenne de pétrole brut avait atteint 1,025 M de barils par jour, contre une moyenne de 870 000 il y a une semaine. Le ministre M. Aoun s’attend à ce que la production de pétrole atteigne 1,2 M de barils d’ici 10 jours, alors qu’en moyenne, la production quotidienne au début du premier trimestre de 2022, était d’environ 1,3 M de bpj.

En Irak, les partisans de Moqtada al-Sadr occupent le Parlement "jusqu'à  nouvel ordre"

IRAK – Des milliers de partisans du dignitaire chiite Moqtada al Sadr ont pris d’assaut la zone gouvernementale fortifiée de Bagdad samedi, pour le deuxième fois en une semaine, signe de l’aggravation de la crise politique que traverse le pays.

Les manifestants rassemblés par Moqtada al Sadr et son mouvement social et politique, le Mouvement sadriste, ont abattu des barrières en béton et sont entrés dans la Zone verte, qui abrite les ministères et les missions étrangères, avant de pénétrer dans le bâtiment du Parlement, a déclaré un témoin de Reuters.

« Nous demandons un gouvernement sans corruption (…) et ce sont les demandes du peuple », a déclaré un manifestant, à l’extérieur du bâtiment, au milieu d’une foule arborant des portraits de Moqtada al Sadr et des drapeaux irakiens.

Le parti de Moqtada al Sadr est arrivé en tête des élections générales d’octobre, mais il a retiré ses députés du parlement après avoir échoué à former un gouvernement excluant ses rivaux chiites, principalement des groupes soutenus par l’Iran.

Depuis, l’imam chiite a mis à exécution ses menaces de provoquer des troubles populaires si le Parlement tentait d’approuver un gouvernement qu’il ne validerait pas, affirmant que celui-ci devait être exempt d’influence étrangère et de la corruption qui sévit en Irak depuis des décennies.

Les manifestants dénoncent la candidature au poste de premier ministre de Mohammed Chia Al-Soudani, jugé proche de l’ancien chef du gouvernement Nouri Al-Maliki, ennemi historique de M. Sadr. Nombre d’entre eux se sont dirigés vers la Cour suprême du pays, que le dirigeant a accusé d’intervenir pour l’empêcher de former un exécutif.

IRAN – Un homme condamné pour viol a été amputé des doigts cette semaine en Iran à l’aide d’une guillotine, a affirmé vendredi Amnesty International. L’homme en question, Pouya Torabi, âgé d’une trentaine d’années, a été transféré d’urgence à l’hôpital immédiatement après que ses doigts ont été coupés le 27 juillet en présence de plusieurs fonctionnaires et d’un médecin de la prison d’Evin de Téhéran, a expliqué l’ONG. « L’amputation est une torture sanctionnée par la justice et constitue donc un crime au regard du droit international. Tous ceux qui ont participé à la prise de décision et à l’exécution de ces châtiments corporels doivent être poursuivis dans le cadre de procès équitables », a déclaré Diana Eltahawy, la directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International.

Selon AI, les autorités iraniennes avaient déjà amputé des doigts, le 31 mai, un autre détenu, Sayed Barat Hosseini, sans lui avoir administré d’anesthésiant. Ce dernier s’est vu refuser les soins de santé mentale et physique nécessaires à ses infections et son traumatisme, selon l’ONG, et il est placé à l’isolement à Evin « pour empêcher que sa punition et son état de santé actuel ne soient connus ». Selon le Centre Abdorrahman Boroumand, les autorités iraniennes ont amputé des doigts au moins 131 hommes depuis janvier 2000. L’application de ces peines a été moins fréquente ces dernières années mais, selon la société civile, l’Iran connaît actuellement une répression croissante.

Vendredi, trois femmes ont été pendues dans trois prisons différentes. Elles étaient accusées d’avoir tué leur mari.

IRAN – Au moins 56 personnes sont mortes dans des inondations après les pluies torrentielles qui se sont abattues ces derniers jours sur les environs de Téhéran, la capitale iranienne. Des dizaines d’autres personnes sont portées disparues, a indiqué samedi le Croissant-Rouge iranien. Un précédent bilan faisait état, vendredi, de 24 morts et 19 disparus.

Selon le ministre de l’Intérieur, Ahmad Vahidi, 18 provinces sont frappées par les inondations. La ville historique de Yazd, située sur le plateau central iranien et protégée au Patrimoine mondial de l’Unesco, est également concernée.

Un cargo chargé de farine saisi au Liban : le vol de céréales, l'autre  guerre entre l'Ukraine et la Russie - Le Parisien

LIBAN – Un navire syrien sanctionné par les États-Unis a accosté dans le port de Tripoli, au Liban-Nord, avec à son bord de l’orge et du blé qui, selon l’ambassade d’Ukraine à Beyrouth, ont été volés par la Russie dans les entrepôts ukrainiens. Le Laodicea transporte 5 000 tonnes d’orge et 5 000 tonnes de farine qui auraient été prélevées dans des entrepôts ukrainiens saisis par les troupes russes.

Le navire syrien a accosté mercredi 27 juillet dans le port de Tripoli, au nord du Liban, selon le site de données maritimes MarineTraffic. La question de l’achat par le Liban de marchandises ukrainiennes volées a été soulevée mardi par l’ambassadeur d’Ukraine à Beyrouth avec le président de la République Michel Aoun. Le diplomate a affirmé que cette affaire pourrait « nuire aux rapports bilatéraux » entre les deux pays.

L’ambassade d’Ukraine a expliqué dans un communiqué que le navire venait d’un port de Crimée fermé à la navigation internationale. Bien qu’embarrassées par cette affaire, les autorités libanaises n’ont pris aucune mesure pour empêcher le navire d’accoster.

La population verrait d’un mauvais œil toute démarche interdisant l’importation de blé et de céréales quelle que soit leur origine, à un moment où le pays traverse une grave pénurie de pain. Cependant, le parquet général près la Cour de cassation a donné l’ordre de saisir le navire.

ISRAËL – La porte-parole du Premier ministre a fermement condamné les propos d’un membre de la commission d’enquête, qui « font écho aux jours les plus sombres de l’antisémitisme »
La porte-parole du Premier ministre Yair Lapid a fermement condamné jeudi les commentaires antisémites d’un membre de la commission d’enquête de l’ONU sur la guerre de 11 jours entre Israël et le Hamas à Gaza l’année dernière.
Miloon Kothari, membre de la commission, a déclaré dans un podcast sur Mondoweiss, un site web très critique à l’égard d’Israël, en début de semaine que les efforts déployés sur les réseaux sociaux pour discréditer l’enquête sont « largement contrôlés par le lobby juif ».

EGYPTE – Le Fonds monétaire international a déclaré que l’Égypte devait faire des « progrès décisifs » en matière de réforme fiscale et structurelle, alors que Le Caire cherche à obtenir un nouveau cycle de soutien de la part du Fonds. Dans une évaluation d’un accord de confirmation de 5,2 milliards de dollars conclu avec l’Égypte en 2020, le conseil d’administration du FMI a noté « la vulnérabilité persistante de l’Égypte due à une dette publique élevée et à des besoins de financement bruts importants ».

« Des progrès décisifs sur des réformes budgétaires et structurelles plus profondes sont nécessaires pour stimuler la compétitivité de l’économie, améliorer la gouvernance et renforcer sa résilience face aux chocs », a déclaré le conseil d’administration dans un communiqué. Les réformes doivent également favoriser le développement du secteur privé et réduire le rôle de l’État, précise le communiqué.

L’évaluation du conseil d’administration « devrait éclairer les discussions en cours sur l’engagement futur du Fonds avec l’Égypte », ajoute-t-il. Au début du mois, le FMI a déclaré qu’il poursuivait les discussions avec l’Égypte en vue de convenir d’une facilité de financement étendue qui soutiendrait les politiques et les réformes économiques.

Somalie : 3 morts dans l'explosion d'une mine au sud-ouest de Mogadiscio

SOMALIE – L’explosion d’une mine à Baidoa, ville située dans l’État du sud-ouest de la Somalie a fait, vendredi, trois morts dont, le ministre de la Justice et des Affaires judiciaires du gouvernement local, Hassan Ibrahim. Selon la « radio Mogadiscio » (gouvernementale) une mine terrestre a explosé au moment où « Ibrahim et son fils s’apprêtaient à quitter une mosquée et un citoyen a également péri dans cette explosion ». La même source a ajouté que l’explosion a fait 10 blessés.

De son côté, le chef de l’État du sud-ouest de la Somalie, Abdel Aziz Mahmoud Hussein, a accusé le « mouvement Al-Shebab d’être à l’origine de cet attentat », a rapporté la même source. Pour l’heure, aucune partie n’a revendiqué la responsabilité de cet attentat.

Mercredi, trois attentats à la bombe ont eu lieu dans le sud de la Somalie, tuant 22 personnes a cité l’Anadoule.

SOMALIE-ETHIOPIE – Des miliciens du groupe islamiste shebab ont attaqué vendredi une base militaire située à la frontière entre la Somalie et l’Ethiopie, déclenchant des combats qui ont fait un nombre encore indéterminé de victimes, ont indiqué vendredi des responsables sécuritaires. Il s’agit de la dernière attaque dans la région menée par le groupe jihadiste basé en Somalie en quelques semaines, suscitant des inquiétudes quant à la stabilité dans cette région frontalière.

Des obus de mortier ont touché la base d’Ato, déclenchant une fusillade impliquant l’armée éthiopienne et la police « spéciale » Liyu de la région somalienne du pays, ont indiqué ces sources.

Madker Mursal, un commandant de la sécurité dans la région d’Ato, a déclaré que des miliciens avaient eu recours à des tirs de mortier et d’artillerie lors de l’attaque qui a duré près de deux heures, et que les forces éthiopiennes ont répondu, avec le soutien d’hélicoptères de combat. L’agence de presse officielle éthiopienne a cité le général de division Tesfaye Ayalew de la Force de défense nationale disant que les shebab avaient tenté de s’infiltrer à travers la frontière mais avaient été repoussés et avaient subi de lourdes pertes. Les shebab ont revendiqué l’attaque dans un bref communiqué, affirmant que leurs combattants avaient envahi la base et tué plus de 100 policiers éthiopiens.

Le week-end dernier, les autorités somaliennes ont déclaré avoir tué plus de 100 miliciens shebab qui avaient fait une incursion transfrontalière.

KENYA – Selon un rapport du groupe de défense Global Witness et du cabinet d’activistes juridiques Foxglove paru jeudi 28 juillet, le réseau social échoue à détecter les discours de haine postés sur sa plateforme et continue d’être utilisé pour propager des messages violents à l’approche de la présidentielle du 9 août.

La commission (NCIC) menace de demander la suspension de Facebook si l’entreprise ne prend pas de mesures pour y remédier. « Nous donnons du temps à Facebook, a prévenu Danvas Makori, un commissaire de la NCIC devant la presse vendredi matin. Nous leur avons envoyé des demandes très claire et ils doivent s’y conformer. Ils violent clairement les lois de notre pays. »

La NCIC, qui est chargée entre autres de traquer toute parole ou écrit susceptible d’inciter à la haine et la violence, a déclaré avoir envoyé des recommandations à la société mère de Facebook, Meta, suite au rapport de Global Witness et Foxglove, qui affirme notamment que plus d’une douzaine de messages politiques haineux ont été publiés sur le réseau.

Le Rwanda accuse l'ONU de "prendre parti" pour la RDC

RDC-RWANDA – La situation s’aggrave en République démocratique du Congo (RDC), où des manifestants réclament le départ de la mission de l’ONU, la Monusco, jugée inefficace.

Dans un rapport publié lundi, Human Rights Watch (HRW) accuse le Mouvement du 23-Mars (M23), une rébellion à dominante tutsi, vaincue en 2013 mais ayant repris les armes fin 2021, de déstabiliser la région « en ciblant des civils », selon Thomas Fessy, chercheur pour l’ONG. Il existe de plus en plus d’indices laissant penser que ce mouvement bénéficie une nouvelle fois du soutien rwandais. « Une nouvelle fois » car ce soutien avait déjà été largement documenté en 2012 et 2013. Nous avons recueilli des témoignages de personnes qui étaient présentes lors de certaines des offensives récentes. Elles ont décrit des combattants en uniformes militaires rwandais. Nous avons aussi eu accès à des rapports confidentiels – du Mécanisme conjoint de vérification élargi de la Conférence internationale sur la région des
Grands Lacs – qui attestaient de bombardements transfrontaliers entre le Rwanda et la RDC, même si le rapport indique qu’il faudrait une analyse balistique pour connaître l’origine précise des bombardements.

RWANDA – Le président du comité des affaires étrangères du Sénat américain, Robert Menendez, interpelle le secrétaire d’État Antony Blinken par rapport à l’aide américaine au Rwanda qui devrait être reconsidérée.

Le sénateur démocrate relève des exactions notamment la répression de la liberté d’expression et de l’opposition au Rwanda, le harcèlement et des attaques contre des dissidents rwandais réfugiés à l’étranger dans le bilan de Kigali en termes de droits humains. En outre, le soutien présumé du Rwanda à la rébellion du M23 en RDC suscite des interrogations du côté de Washington.

Par le sénateur Robert Menendez demande un examen complet de la politique des États-Unis envers le gouvernement de Paul Kagame.

Notons que les États-Unis sont un proche allié de Kigali depuis 28 ans, et l’un de ses principaux donateurs. L’année dernière par exemple, les États-Unis ont accordé 147 millions de dollars d’aide au Rwanda, et prévoient 145 millions pour 2023, selon la lettre adressée par Robert Menendez au secrétaire d’État Antony Blinken.

MADAGASCAR – Des dizaines de personnes ont été tuées vendredi matin à Anosikely, de la commune Ambolotarakely dans le district d’Ankazobe, à environ 100 km à l’ouest d’Antananarivo, a déclaré ce samedi le ministère de la Défense nationale sur les réseaux sociaux.

L’attaque a eu lieu vendredi vers 05H00 heure locale. Des individus armés ont débarqué dans le village. Ils ont brûlé les maisons et ont tiré sur ceux qui ont tenté de s’échapper, selon la presse locale.

Selon le ministère, ce crime a été commis par d’anciens habitants de la commune Ambolotarakely. Ce village isolé a été incendié. Plusieurs dizaines de personnes ont péri bien que les forces de l’ordre et de sécurité aient essayé de les sauver.

Le ministre de la Défense nationale Richard Rakotonirina ainsi que d’autres responsables se sont déplacés à Ankazobe pour mener une enquête sur place.

Sinomine invests $200m in Zimbabwe lithium project - MINING.COM

ZIMBABWE – La transition énergétique offre des opportunités et la possibilité d’engranger davantage de revenus à plusieurs pays producteurs de métaux « verts » comme le lithium, le cuivre ou le cobalt. Le Zimbabwe, seul producteur africain de lithium, veut en profiter.

Au Zimbabwe, le gouvernement souhaite doubler la redevance sur la production de platine de 2,5 % à 5 % à partir du 1er janvier 2023, conformément, apprend-on, à la pratique des autres pays producteurs de la région. Une redevance de 5 % sera également introduite sur la production de platine, selon les détails fournis jeudi 28 juillet par le ministre des Finances Mthuli Ncube, au cours d’une session budgétaire au Parlement.

« Conscient du fait que le régime fiscal est le principal instrument de partage des avantages tirés des minéraux finis et qu’il constitue également une source importante de recettes publiques, il est nécessaire de les maximiser », a avancé le ministre, pour expliquer cette hausse.

L’autre raison qui peut expliquer cette augmentation de la redevance se retrouve dans les perspectives intéressantes pour la demande et le prix de ces deux métaux dans les années à venir. Premier et unique producteur de lithium en Afrique, le Zimbabwe entend en effet bénéficier de l’intérêt que ce métal suscite en raison de son importance dans les batteries électriques. De même, le platine, déjà très consommé dans l’industrie automobile pour les pots catalytiques des véhicules à combustion interne afin d’en réduire l’empreinte carbone, pourrait voir sa demande augmenter considérablement dans le cadre de la transition énergétique. Le métal est en effet utilisé dans la production de l’hydrogène, considéré comme un carburant du futur, et le Zimbabwe héberge les troisièmes plus grandes réserves mondiales, derrière la Russie et l’Afrique du Sud.

BOTSWANA – Les ventes de diamants bruts par la Debswana Diamond Company ont bondi de 54 % au cours des six premiers mois de 2022, selon les statistiques de la Banque du Botswana vendredi, grâce à une forte demande de bijoux sur le marché clé des États-Unis ainsi qu’à une offre mondiale restreinte de diamants bruts.

Debswana, une coentreprise entre l’unité d’Anglo American De Beers et le gouvernement du Botswana, vend 75 % de sa production à De Beers, le solde étant absorbé par la société d’État Okavango Diamond Company.

Selon les données publiées par la banque centrale, les ventes de diamants du Debswana se sont élevées à 2,622 milliards de dollars au cours des six mois précédant le mois de juin, contre 1,703 milliard de dollars pour la même période l’année dernière.

En monnaie locale, les ventes de diamants bruts ont bondi de 68,4 % pour atteindre 31 milliards de pula en raison de l’appréciation du dollar au cours de la période. Les données de la banque centrale montrent que le pula s’est déprécié d’environ 5 % par rapport au dollar américain au cours des six mois précédant juin 2022.

Le Botswana tire environ 30 % de ses revenus et 70 % de ses recettes en devises étrangères des diamants.

AFRIQUE DU SUD – Un gang d’hommes armés s’est introduit sur le tournage d’un clip vidéo et a violé huit jeunes femmes qui faisaient partie du casting près d’une petite ville sud-africaine, a annoncé vendredi la police.

Le ministre sud-africain de la Police, Bheki Cele, a déclaré que trois des quelque 20 suspects avaient jusqu’à présent été arrêtés après ces agressions survenues jeudi à la périphérie de Krugersdorp, à l’ouest de Johannesburg. Il a déclaré aux journalistes que le gang avait attaqué l’équipe du casting pendant qu’elle était en train de décharger des équipements et de préparer un décor.

Les femmes étaient âgées entre 18 et 35 ans, a-t-il dit, soulignant qu’une de ces femmes avait été violée par dix hommes et une autre par huit. Des hommes ont également été déshabillés et dépouillés de leurs effets personnels.  «Il semble qu’ils (les suspects) soient des ressortissants étrangers, en gros ce sont des zama zamas (mineurs illégaux)», a déclaré Bheki Cele devant des journalistes en marge de la conférence politique de l’ANC, le parti au pouvoir, à Johannesburg.

Le président Cyril Ramaphosa a annoncé lors de la même conférence avoir ordonné au ministre de la Police «de s’assurer que les auteurs de ce crime soient arrêtés». Un viol est signalé à la police en moyenne toutes les 12 minutes en Afrique du Sud. Et tous les viols ne sont pas signalés dans le pays.

INSOLITE – C’est un couple qui a vécu dans l’ombre pendant 35 ans, sous de fausses identités. Après toutes ces années, la justice américaine les a finalement inculpés pour « usurpation d’identité« , teinté de soupçons d’espionnage. Le couple vivait sous le nom de bébés décédés.

Walter Primrose, Gwynn Morrison Allegedly Had Coded Documents | Crime News

Walter Primrose et son épouse Gwynn Morrison, tous deux nés en 1955, ont été arrêtés à Hawaï vendredi dernier. Compte tenu du « risque de fuite », un juge fédéral a estimé lors d’une audience téléphonique le maintien en détention du mari. Son épouse comparaîtra quant à elle la semaine prochaine devant le magistrat.

Selon des documents judiciaires, une perquisition à leur domicile a permis de mettre la main sur une vieille photo du couple habillé avec des uniformes du KGB. Selon l’acte d’inculpation, ils ont étudié ensemble dans les années 1970 au Texas où ils se sont mariés en 1980. Pour une raison encore inconnue, le couple a endossé en 1987 les identités de Bobby Fort et Julie Montague, des bébés décédés des années plus tôt et enterrés dans des cimetières des environs.

En 1988, ils se sont ensuite remariés sous ces nouveaux noms. En 1994, le mari est devenu garde-côte en tant que Bobby Fort et a exercé cette fonction pendant 20 ans avant de prendre un emploi chez un sous-traitant du ministère de la Défense. Pendant 35 ans, ils ont ainsi obtenu de nombreux papiers sous leurs fausses identités, dont des permis de conduire et plusieurs passeports. 

Le couple usurpateur a finalement été repéré en 2018 lorsqu’ils ont tenté de s’inscrire dans le système de sécurité sociale des militaires et garde-côtes. « Les agents fédéraux ont saisi des lettres » adressées aux accusés « sous d’autres noms que Bobby, Julie, Walter ou Gwynn », ce qui laisse penser qu’ils utilisaient plusieurs alias, et ont retrouvé des photos où ils portent des uniformes du KGB, a écrit la procureure fédérale, Clare Connors.

L’époux, en tant que contractuel du Pentagone, devait signaler tous ses voyages à l’étranger mais a omis de le faire pour plusieurs séjours au Canada, poursuit la procureure. L’acte d’accusation ne porte pas sur des chefs d’espionnage, mais un document versé à la procédure pour s’opposer à leur remise en liberté provisoire laisse entrevoir un dossier complexe.  

L’avocate de l’épouse Morrison, Megan Kau, a déclaré à l’AFP que sa cliente ne reconnaissait pas les faits qui lui sont imputés.

PAPE – François, 85 ans, diminué par de vives douleurs au genou le contraignant à se déplacer en fauteuil roulant, a confié qu’il ne pourrait « plus voyager » au même rythme qu’auparavant, évoquant également la possibilité de se « mettre de côté ».

« Je ne crois pas que je puisse conserver le même rythme de voyage qu’auparavant. Je crois qu’à mon âge, et avec ces limites, je dois me ménager pour pouvoir servir l’Eglise, ou au contraire penser à la possibilité de me mettre de côté », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse dans l’avion le ramenant de son voyage au Canada, dans la nuit de vendredi à samedi.

« En toute honnêteté, ce n’est pas une catastrophe. On peut changer de pape. Ce n’est pas un problème. Mais je crois que je dois me limiter un peu, avec ces efforts », a ajouté le pape devant les journalistes au retour de son 37e voyage international depuis son élection en 2013.

« Ce voyage était un peu un test: il est vrai qu’on ne peut pas faire les voyages dans cet état, il faut peut-être changer un peu le style », a-t-il reconnu, tout en confiant qu’il « essaierait de continuer à voyager, à être proche des gens, parce que c’est un moyen de servir, la proximité ».

Le pontife argentin a également renouvelé son désir de se rendre à Kiev, sans plus de détails, et confirmé le projet d’un déplacement au Kazakhstan en septembre, pour participer à un sommet de hauts responsables religieux.

Il a également indiqué qu’il se rendrait au Soudan du Sud « avant » d’aller en République démocratique du Congo (RDC), alors qu’il devait visiter les deux pays début juillet lors d’un même voyage, reporté sine die en raison de son état de santé.

GUATEMALA – La police guatémaltèque a arrêté vendredi le journaliste José Rubén Zamora, fondateur du quotidien El Periódico, et perquisitionné le siège du journal qui a accusé le président Alejandro Giammattei et la procureure générale Consuelo Porras de corruption.

M. Zamora a été arrêté à son domicile dans le sud de la capitale dans le cadre d’une enquête pour blanchiment d’argent, a déclaré à l’AFP Juan Luis Pantaleón, porte-parole du parquet. « Il a été arrêté dans le cadre d’un potentiel cas de blanchiment d’argent. Ceci n’est pas lié à son travail de journaliste, mais en tant qu’homme d’affaires », a assuré M. Pantaleón.

Lors de son transfert au tribunal, M. Zamora a déclaré aux journalistes qu’il se mettait « à la disposition de la justice pour voir ce qui se passe ». « J’imagine qu’il doit y avoir une conspiration, une persécution (…) et si c’est le cas, l’amour du Guatemala doit se payer par la prison », a-t-il ajouté.

La police et les procureurs ont également perquisitionné le siège du journal, ce que la rédaction a dénoncé comme étant des représailles liées à des articles accusant le gouvernement et Mme Porras de corruption.

« La procureure générale [Consuelo Porras] a exécuté les menaces proférées à l’encontre du président d’El Periódico. Ils ne nous feront pas taire », a réagi le journal sur ses réseaux sociaux. En septembre dernier, l’Association interaméricaine de la presse (IAPA) avait condamné la décision de la justice guatémaltèque d’ouvrir une enquête sur El Periódico pour avoir publié un témoignage accusant Mme Porras de corruption. « Nous sommes dans un moment très difficile. Je ne voudrais pas penser que nous sommes en train de devenir le Nicaragua 2.0 », a déclaré le médiateur guatémaltèque Jordan Rodas, faisant référence aux condamnations de journalistes critiques à l’égard du président Daniel Ortega dans le pays voisin ces dernières années.

Guinée: manifestations sporadiques contre la junte

GUINEE – Les manifestations contre la junte au pouvoir en Guinée ont fait un mort vendredi à Conakry selon le parquet, quatre selon les organisateurs.

Le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), coalition de partis, syndicats et organisations de la société civile qui avait appelé aux manifestations, a pour sa part fait état de « quatre morts et plusieurs blessés par balle dont cinq seraient entre la vie et la mort », dans un communiqué transmis à l’AFP.

Par ailleurs, quatre journalistes ont été « agressés par des manifestants » vendredi, a indiqué dans un communiqué le syndicat des professionnels de la presse de Guinée (SPPG) qui « condamne avec la dernière énergie » ces actes « rétrogrades ».

Ces violentes manifestations ont démarré jeudi à l’appel du FNDC pour dénoncer la « gestion unilatérale de la transition » par la junte. L’Alliance nationale pour l’alternance et la démocratie (Anad), autre coalition formée de partis, de mouvements et d’associations, et l’ancien parti au pouvoir, le Rassemblement du peuple de Guinée (RPG), se sont joints jeudi à l’appel du FNDC pour des manifestations à Conakry et le 4 août sur tout le territoire national.

Les manifestations de jeudi avaient déjà fait un mort, selon le FNDC dont le bilan n’a pas été confirmé par les autorités.

La junte a proclamé le 13 mai l’interdiction « jusqu’aux périodes de campagne électorale » de toute manifestation sur la voie publique « de nature à compromettre la quiétude sociale et l’exécution correcte des activités » pendant les trois ans censés précéder un retour des civils à la tête du pays.

ALLEMAGNE-TURQUIE – La ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock a rejeté vendredi à Athènes les revendications territoriales turques sur les îles grecques en mer Egée, appelant Ankara à respecter la souveraineté de la Grèce, quelques heures avant sa visite en Turquie. « Les îles grecques de Lesbos, Chios, Rhodes et bien d’autres sont des territoires grecs et personne n’a le droit de le remettre en question », a déclaré la cheffe de la diplomatie allemande aux côtés de son homologue grec Nikos Dendias, au deuxième jour de sa visite dans la capitale grecque. La Grèce et la Turquie, des pays frontaliers et membres de l’Otan, s’opposent historiquement au sujet de l’espace aérien et des zones maritimes de la mer Égée, où les tensions ont récemment été exacerbées par la découverte de riches réserves de gaz. Ces derniers mois, Ankara a menacé de contester la souveraineté de la Grèce sur ses îles égéennes si elle continuait à y baser des troupes.

Le gouvernement allemand « ne laissera planer aucun doute sur le fait que nous sommes solidairement aux côtés de la Grèce », a assuré la ministre allemande, plaidant pour le dialogue entre les deux pays voisins et « le respect de la souveraineté de chacun ».

A Istanbul, Annalena Baerbock a eu un échange tendu avec son homologue turc, Mevlut Cavusoglu, en appelant la Turquie à «respecter» les décisions du Conseil de l’Europe concernant les droits humains. La cheffe de la diplomatie allemande a par ailleurs mis en garde contre une «attaque préventive» dans le nord de la Syrie. 

AFGHANISTAN – Quatre spectateurs ont été blessés vendredi à Kaboul, la capitale de l’Afghanistan, dans l’explosion d’une grenade dans un stade où se déroulait un match de cricket, ont annoncé la police et des responsables. « Une grenade à main a explosé lors de la Ligue Shpageeza de Cricket », dans le stade international de Kaboul, a déclaré aux journalistes le porte-parole de la police de Kaboul, Khalid Zadran.

Quatre spectateurs ont été blessés dans l’explosion, a précisé de son côté Naseeb Khan, responsable de la fédération afghane de cricket, un jeu très populaire en Afghanistan.

Dans un communiqué publié en fin de journée, le coordonnateur humanitaire de l’ONU pour l’Afghanistan, Ramiz Alakbarov, présent au stade lors de l’explosion, a dénoncé un « attentat atroce ». Il s’agit « encore d’un rappel douloureux de la violence terrifiante et soudaine à laquelle la population afghane continue d’être exposée », a-t-il ajouté, cité dans le communiqué.

Après l’explosion, la partie a été interrompue quelques minutes, avant de reprendre, selon le porte-parole de la police.

Sous la chaleur de l'été, les Cubains accablés par les coupures de courant  | Le Devoir

CUBA – La Havane a annulé son carnaval et prend d’autres mesures alors que la capitale cubaine connaîtra des coupures d’électricité à partir du mois d’août et que la crise énergétique s’aggrave sur l’île, ont rapporté ce samedi les médias d’État. La Havane, centre de l’activité économique de Cuba qui abrite un cinquième de la population de 11,2 millions d’habitants du pays, avait jusqu’à présent été épargnée par les coupures de courant quotidiennes de quatre heures ou plus que le reste de l’île subit depuis des mois.

Ces coupures ont déclenché quelques manifestations locales cet été et, il y a un an, provoqué une journée de troubles sans précédent dans tout le pays. Un calendrier prévoit pour l’instant que chacune des six municipalités de La Havane verra son électricité coupée tous les trois jours pendant les heures de pointe de la mi-journée, selon le quotidien local du Parti communiste, Tribuna de la Habana, qui a rendu compte d’une réunion des autorités locales.

Les coupures traduisent une crise économique de plus en plus profonde qui a commencé avec de nouvelles sanctions strictes des États-Unis contre l’île, en 2019, et s’est aggravée avec la pandémie, qui a durement affecté le secteur du tourisme, puis l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

La flambée des prix de la nourriture, du carburant et du transport maritime a mis en évidence la dépendance aux importations et les faiblesses du pays, notamment en matière d’infrastructures. L’économie de Cuba a reculé de 10,9% en 2020 et ne s’est redressée que de 1,3% l’année dernière.

Par ailleurs, un autre bébé tigre du Bengale rare est né au zoo national de Cuba à La Havane, ont annoncé vendredi les gardiens du zoo, un peu plus d’un an après que quatre des adorables bébés rayés – parmi lesquels un tigre blanc rare. Malheureusement, le nouveau petit est le seul survivant d’une portée de quatre car ses frères et sœurs ont souffert de graves problèmes et ont péri.

ETATS-UNIS – La Chambre des représentants américaine a adopté vendredi 29 juillet l’interdiction des fusils d’assaut, des armes semi-automatiques en cause dans plusieurs tueries qui ont endeuillé les Etats-Unis ces derniers mois. Le texte, soutenu par le président démocrate, Joe Biden, a été voté en première lecture avec 217 voix pour et 213 contre.

Une adoption au Sénat semble, en revanche, hautement improbable : en raison des règles de majorité qualifiée à la chambre haute du Congrès, il faudrait que dix sénateurs républicains votent avec leurs 50 collègues démocrates. Cette perspective est peu probable tant les fractures partisanes sont grandes sur le sujet des armes : vendredi, seuls deux représentants républicains ont joint leur voix à celles des démocrates. Tout membre du Parti républicain qui voterait avec les démocrates pour restreindre l’accès aux armes à feu « se disqualifierait automatiquement » au sein de son camp, estime par exemple la républicaine Lauren Boebert, membre du Congrès depuis 2021.

TAÏWAN – Si des responsables américains se rendent fréquemment dans cette île, la Chine juge qu’une visite de Nancy Pelosi, l’un des plus hauts personnages de l’État américain, serait une provocation majeure. Dans ce contexte, les autorités chinoises chargées de la sûreté maritime ont fait savoir qu’un « exercice militaire » serait organisé ce samedi au large de l’île de Pingtan, située en face de Taïwan. « Des tirs à munitions réelles seront effectués et toute entrée dans ces eaux sera interdite », précise l’État chinois. Nancy Pelosi n’est pas mentionnée dans le communiqué. Mais Pékin menace depuis plusieurs jours de « conséquences » si elle mène à bien son projet de déplacement.

« Ceux qui jouent avec le feu finissent par se brûler », avait déclaré jeudi le président chinois Xi Jinping à son homologue américain Joe Biden au cours d’un entretien téléphonique.

CHINE – Jusqu’ici, la Chine s’agitait seulement en coulisses pour tenter d’enterrer un rapport du Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU sur la répression au Xinjiang, où les Ouïgours et d’autres minorités musulmanes sont victimes d’une politique d’assimilation forcée. Le 26 juillet, elle a changé de stratégie en publiant une lettre ouverte présentant ce rapport comme l’œuvre de « certaines forces antichinoises, pleines d’arrière-pensées politiques ». Sur son compte Twitter, la mission chinoise à Genève écrit : « Une lettre ouverte de presque mille ONG s’opposant à la publication de la prétendue étude sur le Xinjiang par le Haut-Commissariat, et appelant le Haut-Commissariat à se tenir du bon côté de l’histoire et à ne pas publier une étude pleine de mensonges ».

Ouïghours : l'ONU demande à la Chine d'éviter les mesures « arbitraires »

La manœuvre est grossière : la lettre est publiée par quotidien officiel China Daily, et les « ONG » en question sont toutes des associations étroitement liées au Parti communiste chinois, dont plus de sept cents sont basées au Xinjiang, comme l’Association du Xinjiang pour les entreprises publiques, quelques associations officielles d’amitié avec des pays proches de la Chine, dont l’Association d’amitié pakistano-chinoise, mais surtout, beaucoup qui n’ont rien à voir avec la question du Xinjiang : l’Association chinoise des fleurs, la Société de la Grande Muraille et l’Association chinoise des joueurs de fléchettes, se trouvent ainsi parmi les signataires.

Rédigé par les équipes du Haut-Commissariat aux droits de l’homme, le rapport est prêt depuis l’automne 2021, mais sa publication a été ajournée depuis, semble-t-il dans l’attente d’un voyage de la Haute-commissaire, Michelle Bachelet, en Chine, qui a finalement eu lieu en mai et lors duquel elle s’est rendue au Xinjiang.

SRI LANKA – Il n’a pas fallu longtemps au nouveau président sri-lankais Ranil Wickremesinghe pour commencer à s’attaquer aux principales figures du mouvement citoyen qui a, de fait, précipité son arrivée à la tête de l’Etat. Après avoir provoqué la chute de l’« ancien régime », mi-juillet, de nombreux manifestants se retrouvent désormais dans le collimateur de la justice. Au cours des derniers jours, les arrestations se sont multipliées et les forces de l’ordre continuent de traquer plusieurs personnes qui ont participé activement à la contestation ayant provoqué la fuite de l’ex-président Gotabaya Rajapaksa.

Au moins trois éminents membres de l’Aragalaya (« lutte », en cingalais) et plusieurs autres participants, considérés comme moins en vue, ont été appréhendés. Les opposants dénoncent une chasse aux sorcières lancée par les nouvelles autorités afin d’étouffer le mouvement populaire qui a déferlé comme une lame de fond sur l’île de 22 millions d’habitants, en proie à une crise économique sans précédent.

FRANCE – Emmanuel Macron va passer des congés d’été « studieux » au Fort de Brégançon, la résidence d’été des présidents de la République dans le Var, où, comme chaque année, il se reposera tout en suivant les dossiers importants et en préparant la rentrée, a indiqué ce samedi son entourage. Le président est arrivé vendredi soir à Bormes-les-Mimosas avec son épouse Brigitte, indique le quotidien Var Matin, l’Elysée ne confirmant pas le début de ce séjour « privé ».

Le chef de l’Etat a présidé vendredi le dernier Conseil des ministres avant la pause estivale, après être revenu la veille d’une tournée en Afrique et avoir reçu à dîner à l’Elysée le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, à l’occasion d’une visite contestée par des défenseurs des droits de l’Homme.

La rentrée du gouvernement est prévue pour la semaine du 22 août. D’ici là, Emmanuel Macron va « suivre les dossiers importants et préparer la rentrée », a précisé son entourage. Parmi ces dossiers, figurent « le plan de sobriété » pour faire face à la crise énergétique liée à la guerre en Ukraine, « la planification écologique », « la mise en œuvre du Conseil national de la refondation » prévue pour septembre ou les mesures pour favoriser « le plein-emploi », selon cette source.

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