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Dans le monde ces dernières heures

Tunisie Direct par Tunisie Direct
depuis 3 ans
dans INTERNATIONAL, Les infos du jour
Dans le monde, ces dernières heures…
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SYRIE – Trois soldats syriens ont été tués et trois blessés dimanche dans des frappes israéliennes, a annoncé l’agence de presse officielle syrienne Sana. « L’ennemi israélien a mené une frappe avec plusieurs missiles […] visant des sites autour de Damas. Cela coïncide avec une autre agression […], ciblant des sites au sud de Tartous », sur la côte, a rapporté l’agence, citant une source militaire. « Trois soldats sont morts et trois blessés », est-il précisé.

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Peu avant, Sana avait annoncé l’interception par la défense aérienne syrienne de « missiles hostiles dans le ciel de Tartous et au-dessus de la chaîne de montagnes du Qalamoun près de la frontière libanaise ». Israël n’a pas réagi dans l’immédiat.

Depuis le début de la guerre en Syrie en 2011, Israël a mené des centaines de frappes aériennes chez son voisin, ciblant des positions de l’armée syrienne, des forces iraniennes et du Hezbollah libanais, alliés du régime syrien.

L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a confirmé que trois soldats avaient été tués et trois blessés dans une frappe sur une base de défense aérienne dans la province de Tartous, où des milices pro-iraniennes sont actives. Selon la même source, le site visé se situe à huit kilomètres au sud de Tartous, qui abrite une importante base navale russe.

L’État hébreu commente rarement ses frappes contre la Syrie, mais affirme qu’il ne laissera pas l’Iran étendre son influence aux frontières d’Israël.

IRAK – La justice irakienne a assuré ne pas avoir le droit de dissoudre le Parlement, comme le réclame l’influent leader chiite Moqtada Sadr, qui lui avait fixé un délai d’une semaine et poursuit son bras de fer politique avec ses adversaires.

M. Sadr avait sommé la justice de dissoudre l’Assemblée pour ouvrir la voie à des législatives anticipées, alors que ses partisans campent depuis fin juillet aux abords du Parlement pour faire pression sur ses rivaux, les influentes factions chiites pro-Iran du Cadre de coordination.

M. Sadr avait justifié cet appel à la justice en rappelant qu’après les législatives d’octobre 2021, les délais impartis par la Constitution pour nommer un nouveau président et un nouveau chef du gouvernement n’avaient pas été respectés.

« Le Conseil suprême de la magistrature n’est pas compétent pour dissoudre le Parlement », a annoncé l’institution judiciaire dans un communiqué, précisant que ses prérogatives « ne l’autorisent pas à s’ingérer dans les affaires des deux pouvoirs législatif et exécutif, en application du principe de séparation des pouvoirs ».

Selon la Constitution, une dissolution du Parlement doit être actée par un vote à la majorité absolue. Elle peut être demandée par un tiers des députés, ou par le Premier ministre avec accord du président de la République.

I

IRAN – La chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah, qui purge une peine de cinq ans d’emprisonnement en Iran, a réintégré dimanche soir sa prison après une permission de sortie de cinq jours

« Malheureusement, la permission de 5 jours de Fariba n’a pas été prolongée ni transformée en assignation à résidence. Elle est retournée ce soir à la prison d’Evine », a indiqué le comité de soutien de la chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah. « Si cela lui a permis de souffler, c’est tout de même une bien mauvaise nouvelle », a-t-il ajouté, estimant l’actuel contexte politique iranien peu propice à un « assouplissement » de ses conditions de détention dans les mois à venir. Spécialiste du chiisme et de l’Iran post-révolutionnaire à l’Institut d’études politiques (IEP) de Paris, Fariba Adelkhah avait été arrêtée en juin 2019, puis condamnée en mai 2020 à cinq ans de prison, pour atteinte à la sécurité nationale, ce que ses proches ont toujours farouchement nié.

LIBAN -SYRIE –Le ministre sortant des Déplacés, Issam Charafeddine, est arrivé lundi matin en Syrie à la tête d’une délégation. M. Charafeddine doit s’entretenir avec plusieurs responsables, au nombre desquels le ministre syrien de l’Intérieur, au sujet du retour des réfugiés syriens. Les échanges doivent essentiellement porter sur un plan de rapatriement de 15.000 réfugiés par mois, envisagé par le Liban en dehors des mécanismes onusiens, et relancé en juillet dernier par le président de la République Michel Aoun. 

LIBAN – Un festival qui était prévu le 20 août à Saïda, au Liban-Sud, vient d’être annulé, sous la pression de la Jamaa islamiya, une formation intégriste sunnite, et des ulémas de la ville. Ces derniers ont obtenu que le conseil municipal de la ville vote à l’unanimité en faveur de l’annulation. Au programme de ce festival, qui était prévu sur le front de mer, derrière le stade municipal: un concert, des sketchs comiques, des spectacles ludiques et un feu d’artifice.

La raison évoquée par les détracteurs du festival est « l’indécence », selon les internautes qui ont fustigé l’annulation, dénonçant le glissement de Saïda vers l’intégrisme. Selon un internaute, le conseil municipal a tenu compte des protestations et décidé d’annuler le festival à cause de « photos indécentes postées sur les réseaux sociaux par la chanteuse Maya Nehmé, organisatrice de l’événement, et pour éviter une discorde ».

Les ulémas de la ville prévoyaient d’axer leurs prêches vendredi sur cet événement.

CISJORDANIE – Des policiers israéliens et des agents de la police des frontières (unité qui fait partie de l’armée) ont fait évacuer dimanche soir l’avant-poste illégal de Ramat Migron en Cisjordanie, occupé par des activistes juifs d’extrême-droite.

Les policiers ont rasé des kits de logements préfabriqués, érigés durant quatre derniers jours pour « s’installer sur la terre de manière naturelle », comme le prétendent ceux qui veulent créer des implantations « sauvages » pour développer une présence juive en Cisjordanie. Des policiers israéliens et des agents de la police des frontières (unité qui fait partie de l’armée) ont fait évacuer dimanche soir l’avant-poste illégal de Ramat Migron en Cisjordanie, occupé par des activistes juifs d’extrême-droite.

Les policiers ont rasé des kits de logements préfabriqués, érigés durant quatre derniers jours pour « s’installer sur la terre de manière naturelle », comme le prétendent ceux qui veulent créer des implantations « sauvages » pour développer une présence juive en Cisjordanie.

« Nous n’avons pas l’intention de partir et de renoncer un seul instant au projet sioniste d’implantation sur cette terre », ont déclaré les militants dans un communiqué lundi matin.

Dimanche, le député israélien Bezalel Smotrich, chef du parti Sionisme religieux, a félicité ces militants pour avoir reconstruit l’avant-poste illégal, les qualifiant de « pionniers héroïques qui n’abandonnent pas ».

GAZA – L’armée israélienne a indiqué ce lundi avoir « neutralisé » un tunnel à deux voies appartenant au Hamas, creusé depuis le nord de la bande de Gaza en direction du territoire israélien. Le tunnel n’a pas traversé la barrière sensorielle souterraine récemment construite par Israël, « qui est un élément important du maintien de la sécurité dans la région », a précisé l’armée. 

« Le tunnel a été repéré dans le cadre des efforts constants et continus pour détecter et neutraliser les tunnels terroristes dans la zone de Gaza. Tsahal opère à la fois de manière discrète et ouverte face aux organisations terroristes dans la bande de Gaza et ne permettra aucune violation de la souveraineté israélienne, que ce soit en surface ou sous terre », a souligné Tsahal dans un communiqué.

ISRAËL – L’ancien chef d’état-major de l’armée israélienne, Gadi Eisenkot, a souligné son engagement en faveur des droits des minorités et la nécessité de se séparer des Palestiniens, lors d’une conférence de presse pour le lancement du parti « Union pour l’État », dimanche soir.

La nouvelle formation, qui est une fusion du parti Bleu Blanc du ministre de la Défense Benny Gantz et du parti Nouvel espoir du ministre de la Justice Gideon Sa’ar, s’est présentée comme une formation modérée de centre-droit capable de former un gouvernement large et stable malgré les profondes divisions au sein du pays.

« Je crois que l’État-nation du peuple juif doit offrir des droits égaux à tous ses citoyens, sans distinction de religion, de race ou de sexe », a déclaré Gadi Eisenkot.

« Nous devons prendre des mesures actives pour empêcher le développement dangereux d’un État binational », a-t-il ajouté, faisant référence à une issue possible du conflit israélo-palestinien dans laquelle l’échec de la création d’un État palestinien conduirait à un État binational composé de Juifs et de Palestiniens. Une telle éventualité serait « un danger pour le projet sioniste », a-t-il souligné.

« Nous devons préserver Israël en tant que pays juif, démocratique et égalitaire, et nous devons le faire en prenant l’initiative », a ajouté l’ancien chef de Tsahal.

ISRAËL – Un Palestinien a été tué ce lundi après avoir tenté selon la police israélienne de poignarder les forces de l’ordre qui menaient une opération nocturne dans un quartier de Jérusalem-Est, secteur occupé et annexé par Israël.

Mohammed Shaham, un Palestinien de 21 ans, a reçu une balle dans la tête tirée à bout portant par les forces israéliennes au domicile familial à Kfar Aqab, a affirmé son père Ibrahim, selon l’agence de presse officielle palestinienne Wafa.

La police a frappé à la porte, puis l’a fait « exploser » et « a commencé à ouvrir le feu dans la maison », a déclaré à l’AFP M. Shaham.

« La première balle a été tirée dans la tête de Mohammed », a-t-il ajouté, accusant la police d’avoir laissé son fils gisant pendant 40 minutes avant de quitter les lieux et de l’emmener.

La police a indiqué avoir lancé une opération dans la nuit afin de localiser des armes à Kfar Aqab, un quartier situé derrière la « barrière de sécurité » israélienne et jouxtant la ville de Ramallah en Cisjordanie.

« Un suspect qui a tenté de poignarder nos combattants a été neutralisé », a rapporté la police dans un communiqué, précisant qu’il avait succombé à ses blessures dans un hôpital militaire.

Sollicitée par l’AFP, la police israélienne a indiqué qu’aucune arme n’avait été saisie lors de cette opération ciblant Mohammed Shaham.

L’« exécution criminelle » de Shaham mérite une « enquête internationale urgente et immédiate », a estimé sur Twitter le ministre palestinien des Affaires civiles, Hussein Al-Cheikh.

SOUDAN – Des centaines de Soudanais ont à nouveau manifesté dimanche 14 août dans les rues de Khartoum en soutien à un plan de sortie de crise proposé par l’armée. La proposition du chef religieux soufi Al-Tayeb al-Jed, censé ramener « la paix et la sécurité » dans le pays, est soutenue par le général Abdel Fattah al-Burhane, auteur du putsch d’octobre.

« C’est un appel au consensus national et on espère qu’il mettra fin aux crises au Soudan », se félicite Hozaifa Mohammed, l’un des manifestants, à l’AFP. Le chef religieux soufi affirme avoir rassemblé autour de son initiative 120 représentants de partis, de confréries et de tribus. Depuis samedi, Al-Tayeb al-Jed a réuni à Khartoum 120 représentants de partis, de confréries et de tribus issues de différentes régions du Soudan. Il propose une feuille de route pour relancer la transition démocratique que le coup d’État du général Abdel Fattah al-Burhane a brutalement arrêté le 25 octobre 2021. 

Le célèbre chef religieux soufi souhaite garantir un environnement favorable à la tenue des élections promises pour l’été 2023 tout en mettant fin à la crise économique que traverse le pays. Il appelle les Soudanais à « se réunir en soutien » à l’armée, tendant la main aux factions « opposés » ou ayant des « réserves ».

RDC – En République démocratique du Congo, le gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu « appelle la population à cesser immédiatement ses manifestations qui profitent aux terroristes ». Les autorités militaires justifient cette décision par les violences qui secouent la région depuis des semaines. Une décision que conteste le mouvement de la société civile LUCHA. Vendredi dans la ville de Butembo, cinq policiers ont été tués en marge d’une manifestation contre l’insécurité. Plus tôt dans la semaine dans la même ville, plus de 800 détenus de la prison centrale de Kakwangura se sont évadés suite à une attaque attribuée aux combattants de l’ADF accompagnés de miliciens Maï-Maï, et tuant deux policiers.

Par la voix de son porte-parole, le général Sylvain Ekengé, le gouverneur militaire du Nord-Kivu dit « comprendre le ras-le-bol de la population, mais juge intolérable les attaques armées contre les forces de défense et de sécurité ». Une décision que conteste le mouvement de la société civile LUCHA.

Pour Grace Kabera qui représente le mouvement à Goma, les autorités militaires doivent admettre que l’Etat de siège a échoué. 

ZIMBABWE – Une épidémie de rougeole a tué 80 enfants au Zimbabwe depuis le mois d’avril, a déclaré le ministère de la santé, en attribuant la responsabilité de cette recrudescence aux rassemblements de sectes dans les églises.

Dans un communiqué consulté par Reuters dimanche, le ministère a déclaré que l’épidémie s’était désormais étendue à l’ensemble du pays, avec un taux de létalité de 6,9 %.

Le secrétaire à la santé, Jasper Chimedza, a déclaré qu’à la date de jeudi, 1 036 cas suspects et 125 cas confirmés avaient été signalés depuis l’apparition de l’épidémie, le Manicaland, dans l’est du Zimbabwe, ayant enregistré la plupart des infections.

« Le ministère de la santé et de la protection de l’enfance souhaite informer le public que l’épidémie de rougeole, qui a été signalée pour la première fois le 10 avril, s’est depuis propagée dans tout le pays à la suite de rassemblements religieux », a déclaré M. Chimedza dans un communiqué.

« Ces rassemblements, auxquels ont participé des personnes provenant de différentes provinces du pays et dont le statut vaccinal est inconnu, ont entraîné la propagation de la rougeole à des zones jusque-là non touchées. »

Manicaland, la deuxième province la plus peuplée, a enregistré 356 cas et 45 décès, a déclaré Chimedza.

La plupart des cas signalés concernent des enfants âgés de six mois à 15 ans issus de sectes religieuses qui ne sont pas vaccinés contre la rougeole en raison de leurs croyances religieuses, a-t-il ajouté.

Au Zimbabwe, certaines sectes d’églises apostoliques interdisent à leurs adeptes de se faire vacciner ou de suivre tout traitement médical. Ces églises attirent des millions d’adeptes avec leurs promesses de guérir les maladies et de délivrer les gens de la pauvreté.

MADAGASCAR – Dans les régions Atsimo Atsinanana, Vatovavy et Fitovinany, qui composent le Grand Sud-Est de Madagascar, les séquelles de la saison cyclonique sont encore bien présentes. Les cultures vivrières, comme celles de riz et de manioc, et les cultures de rentes, comme celles de café, girofle, bananes, ont été en grande partie ravagées. Et ls prix ont parfois doublé. Mialy Caren Ramanantoanina, chargée de communication au sein de la Fédération internationale de la Croix-Rouge – Océan Indien, explique : 

« Tous les districts du Grand Sud-Est, à l’exception de Vangaindrano, sont classés en phase de crise, alors que nous sommes dans la période de récolte. C’est la première fois qu’il y a une insécurité alimentaire dans le Grand Sud-Est puisque cette zone n’est pas aussi enclavée que la zone du Grand-Sud. Il n’y a pas de situation de sécheresse permanente dans cette région, et il y a donc normalement des récoltes. Les communautés essaient de se relever. On essaie d’apporter un appui en matière de reconstruction, de constructions améliorées et de distribution de cash pour les besoins de base. Énormément d’acteurs humanitaires ont répondu à l’urgence après le passage des cyclones, mais il n’y a pas réellement d’interventions focalisées spécifiquement sur cet aspect d’insécurité alimentaire. On a besoin de plus se mobiliser dans ce sens-là. »

Les pertes de production et les dommages liés au passage des cyclones sont estimés à plus 160 millions de dollars, selon un rapport de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture publiée en juin 2022.

AFRIQUE DU SUD – Alors que l’aggravation de la crise de l’électricité entrave l’économie, de nombreux Sud-Africains n’attendent pas l’action du gouvernement et leur impatience a entraîné un boom des installations solaires à petite échelle.

Rien qu’au cours des cinq premiers mois de cette année, l’Afrique du Sud a importé des panneaux solaires photovoltaïques pour une valeur de près de 2,2 milliards de rands (135 millions de dollars), selon une analyse des données douanières effectuée par Reuters. Cela représente une capacité de production de pointe de plus de 500 mégawatts, selon les analystes.

Une fois installés, les panneaux augmenteront de quelque 24 % les 2,1 gigawatts de capacité de production solaire à petite échelle existante estimée, dépassant ainsi ce que le gouvernement a réussi à se procurer en une décennie de stratégie solaire à grande échelle.

« Le gouvernement ne reconnaît absolument pas l’ampleur de l’industrie qu’elle est devenue », a déclaré Frank Spencer, porte-parole de l’Association sud-africaine de l’industrie photovoltaïque. « C’est une révolution silencieuse ». Mais le coût élevé du solaire signifie, pour l’instant du moins, qu’il n’est une solution que pour les personnes relativement aisées, creusant ainsi les fossés dans ce qui est déjà l’une des sociétés les plus inégalitaires du monde.

BIRMANIE – L’ex-dirigeante birmane Aung San Suu Kyi, déjà condamnée à onze ans de prison, a subi ce lundi une peine supplémentaire de six ans de détention pour corruption, a indiqué à l’AFP une source proche du dossier.

La prix Nobel de la paix, inculpée d’une multitude d’infractions par la junte au pouvoir depuis le coup d’Etat de février 2021, risque des décennies de prison à l’issue de son procès fleuve.

Quatre chefs d’accusation pour corruption ont été retenus contre elle.

Aung San Suu Kyi, âgé de 77 ans, est apparue en bonne santé au tribunal, et n’a pas fait de commentaire après la lecture du jugement, selon cette source.

Arrêtée au moment du coup d’Etat militaire du 1er février 2021 qui a mis fin à une décennie de transition démocratique en Birmanie, elle a été placée à l’isolement dans une prison de Naypyidaw fin juin.

Son procès, qui a débuté il y a un plus d’un an, se poursuit dans l’enceinte du centre pénitentiaire. Ce dernier se tient à huis clos, ses avocats ayant interdiction de parler à la presse et aux organisations internationales.

Elle est visée par une multitude d’infractions: violation d’une loi sur les secrets d’Etat datant de l’époque coloniale, fraude électorale, sédition, corruption…

NORVEGE – Un pont routier en bois s’est effondré lundi matin en Norvège, précipitant dans l’eau une voiture et un poids lourd, a annoncé la police norvégienne, qui a précisé que l’accident n’avait apparemment pas fait de victime.

En début de matinée, la police locale avait annoncé sur Twitter que, selon des témoignages, une voiture de particulier et un camion étaient tombés à l’eau après l’affaissement du pont de Tretten dans le sud du pays.

« Une voiture a fini dans la rivière et la remorque du gros poids lourd baigne dans l’eau. Les deux chauffeurs ont été retrouvés en bonne santé », a ensuite indiqué un responsable de la police, Terje Krogsad, à la chaîne TV2.

Des images de télévision montraient la voiture, en partie immergée, sur le tablier du pont gisant dans la rivière Gudbrandsdalslågen et, un peu plus loin, un camion sur un autre tronçon effondré de l’infrastructure.

Le chauffeur du poids lourd a été héliporté pour être mis en sécurité.

« On ne peut pas savoir avec certitude s’il y avait d’autres personnes sur le pont mais, à ce stade, on n’a aucune information sur d’autres personnes qui pourraient être tombées à l’eau », a ajouté Terje Krogsad.

Inauguré en 2012, le pont de Tretten est un ouvrage en bois de 148 mètres de long et 10 mètres de large qui franchit Gudbrandsdalslågen sur une route départementale.

JAPON – Deux ministres japonais se sont recueillis ce lundi à un sanctuaire considéré par la Chine et la Corée du Sud comme un symbole du passé militariste du Japon, alors que l’Archipel commémorait la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Le sanctuaire shinto de Yasukuni à Tokyo rend hommage aux 2,5 millions de morts de la guerre, pour la plupart des Japonais, qui ont péri depuis la fin du XIXe siècle, mais honore également la mémoire de responsables nippons condamnés pour crimes de guerre par un tribunal international après la Seconde Guerre mondiale.

Les visites de responsables gouvernementaux japonais à ce sanctuaire suscitent régulièrement la colère des pays ayant souffert des exactions de l’armée japonaise avant et pendant la guerre, notamment la Chine et la Corée du Sud qui n’ont pas manqué de critiquer Tokyo.

Sanae Takaichi, ministre de la Sécurité économique, et Kenya Akiba, ministre de la Reconstruction de la région du Tohoku, touchée par la triple catastrophe de 2011, se sont recueillis lundi au sanctuaire de Yasukuni.

Mme Takaichi, connue pour ses positions ultra-nationalistes, y vient régulièrement. « Cette année, il y a la guerre en Ukraine. J’ai prié pour que plus personne ne meure à la guerre », a-t-elle déclaré à la presse, ajoutant qu’elle avait offert sa « gratitude » aux morts de la guerre qui y sont enterrés.

Le ministre du Commerce Yasutoshi Nishimura a également visité le sanctuaire ce week-end. Mais le Premier ministre Fumio Kishida, qui a pris ses fonctions en octobre, a opté lundi pour une offrande traditionnelle en espèces.

La Chine a vivement réagi aux visites de ministres japonais et à l’offrande de M. Kishida, par la voix du porte-parole du ministère des Affaires étrangères Wang Wenbin.

« Il s’agit d’une sérieuse provocation par rapport à la victoire de guerre anti-fasciste et à l’ordre international » établi après la Seconde Guerre mondiale, a dit M. Wang. 

UNIVERSITES – Avec Harvard en première place pour la 20e année consécutive, les universités américaines caracolent toujours en tête du classement de Shanghai publié lundi, dans lequel quatre établissements français se maintiennent dans le top 100.

Les établissements anglo-saxons s’imposent comme l’an dernier aux dix premières places: huit universités américaines et deux britanniques occupent le haut de l’édition 2022 de ce classement mondial des meilleurs établissements d’enseignement supérieur, réalisé depuis 2003 par le cabinet indépendant Shanghai Ranking Consultancy.

Trônant à la première place, Harvard devance une nouvelle fois sa compatriote Stanford. Cette année, une autre université américaine, le Massachusetts Institute of Technology (MIT), s’est emparée de la troisième place du podium, reléguant la britannique Cambridge en quatrième position.

On trouve ensuite les universités américaines Berkeley (5e) et Princeton (6e) puis la britannique Oxford (7e).

Au total, 39 universités américaines figurent dans le top 100.

Premier établissement non-anglo-saxon avec sa 16e place, l’université Paris-Saclay a perdu pour sa part trois places par rapport au classement 2021.

Trois autres universités françaises figurent dans les 100 meilleures mondiales, en ayant également reculé de quelques places par rapport à l’an dernier: l’université PSL (Paris Science et Lettres), qui regroupe plusieurs établissements du supérieur dont l’Ecole normale supérieure (ENS), au 40e rang, la Sorbonne (43e) et l’Université Paris Cité (78e).

BURKINA – Deux organisations de défense des droits humains ont dénoncé les « exécutions sommaires et extrajudiciaires » de « plus de 40 » personnes«  perpétrées début août à Tougouri, dans le nord du Burkina Faso, impliquant, selon elles, les forces armées burkinabè, dans deux communiqués publiés dimanche.

Le gouvernement a  »réfuté«  ces  »allégations« tout en indiquant que l’armée avait engagé  »une enquête pour vérifier la véracité et l’exactitude de ces allégations« .

 »Le collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC) a été saisi depuis le lundi 08 août par plusieurs témoins et parents de victimes de la commune de Tougouri, plus précisément dans le village de Taffogo dans la région du Centre-Nord, de plusieurs cas d’enlèvements suivis d’exécutions sommaires et extrajudiciaires« , indique cette organisation de défense des droits humains dans un communiqué.

« Au total, plus de 40 corps ont été retrouvés plus tard le long de la route Taffogo – Bouroum » , selon le CISC, précisant que  « ces personnes tuées avaient toutes les mains ligotées et les yeux bandés » .

Selon l’organisation, des témoignages concordants décrivent  « les présumés auteurs de ces enlèvements suivis d’exécutions systématiques comme étant des éléments des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) habillés en tenues noires et encagoulés » .

Estimant, de son côté, à  »plus d’une cinquantaine de civils sans armes«  qui ont  « été enlevés à Tougouri et sommairement exécutés sur la route de Bouroum par les FDS » , l’observatoire de la dignité humaine (ODH) a  « condamné avec la dernière énergie ces actes barbares indignes de notre époque » .

MALI-FRANCE – La dernière base militaire française, située dans la ville de Gao, dans le nord du pays, a été évacuée et remise aux autorités maliennes, a constaté l’envoyé spécial du Point dans la région. Un communiqué de l’état-major français annonce la nouvelle : « Le dernier détachement de la force Barkhane présent sur le sol malien a franchi la frontière entre le Mali et le Niger. (…) Ce défi logistique majeur a été relevé en bon ordre et en sécurité, ainsi qu’en totale transparence avec l’ensemble des partenaires. »

Ces dernières semaines, les convois aériens et terrestres s’étaient enchaînés entre la base de Gao et le Niger.

Poussés vers la sortie par une junte malienne hostile, arrivée au pouvoir à l’issue de deux coups d’État en 2020 et 2021, les Français ont progressivement mis un terme à leurs opérations dans le pays après neuf années de présence ininterrompue. Kidal, Tessalit, Tombouctou, Gossi, Ménaka, une à une, les emprises françaises sur le sol malien ont été évacuées avant la fermeture ce lundi 15 août de la grande base de Gao.

Dimanche, plusieurs dizaines de personnes avaient manifesté pour accélérer le départ de la force militaire française. «Nous donnons à compter de ce jour dimanche 14 août 2022 un ultimatum de 72h pour le départ définitif de Barkhane», déclaraient les manifestants se présentant comme «les forces vives» de Gao,

MALI – Plusieurs sources judiciaires maliennes ont fait savoir, dimanche 14 août, à l’Agence France-Presse (AFP), que « les 49 militaires ivoiriens [avaient] été inculpés vendredi pour tentative d’atteinte à la sûreté de l’Etat et mis sous mandat de dépôt ». Cette information a été confirmée par un proche collaborateur du procureur.

La Côte d’Ivoire juge que ses 49 militaires ont été « injustement » arrêtés le 10 juillet à l’aéroport de Bamako, accusés par les militaires maliens au pouvoir d’être des « mercenaires » cherchant à déstabiliser leur pays. Ce que nie Abidjan, qui assure que ces soldats étaient en mission pour l’ONU, dans le cadre d’opérations de soutien logistique à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), et exige ainsi leur libération. Ils devaient, toujours selon Abidjan, prendre la relève d’autres Ivoiriens déployés au Mali en tant qu’éléments nationaux de soutien (NSE).

Selon Bamako, ces soldats n’avaient « ni ordre de mission, ni autorisation » à leur arrivée au Mali le 10 juillet. Dès le lendemain, ils étaient accusés par les autorités maliennes d’être des « mercenaires » venus au Mali avec le « dessein funeste » de « briser la dynamique de la refondation et de la sécurisation du Mali, ainsi que du retour à l’ordre constitutionnel ».

EQUATEUR – Cinq personnes sont mortes et 16 ont été blessées dimanche dans un attentat à Guayaquil (Equateur), que le gouvernement équatorien a attribué au crime organisé, a-t-on appris auprès des autorités et des services de secours. L’explosion, dont les circonstances précises ne sont pas encore établies par les forces de l’ordre, a également provoqué la destruction de huit maisons et de deux voitures, selon les services de secours (SNGR).

« Soit nous sommes capables de nous unir pour affronter (le crime organisé), soit le prix à payer sera encore plus élevé pour la société », a prévenu le ministre de l’Intériezur Patricio Carrillo.

Voisin autrefois pacifié de la Colombie et du Pérou, les deux plus grands producteurs mondiaux de cocaïne, l’Equateur est aujourd’hui un centre d’expédition de poudre blanche vers l’Europe et les Etats-Unis et un lieu de dispute de territoires entre multiples gangs, selon les autorités et analystes.

Les cartels mexicains, soucieux de gérer l’ensemble de l’activité commerciale, de la production à l’expédition, ont trouvé en Equateur une économie dollarisée où ils peuvent blanchir leurs revenus illicites et des autorités peu préparées à faire face aux gangs et rapidement débordées par l’économie de la corruption. Le pays, qui pendant des années n’était qu’un lieu de transit, est devenu un « sanctuaire pour le crime organisé », a récemment déclaré à l’AFP Mario Pazmiño, ancien chef des renseignements militaires.

Selon un récent rapport de l’Office des Nations unies contre les drogues et le crime (ONUDC), l’Equateur, qui compte 18 millions d’habitants, est le troisième pays au monde où ont été réalisées en 2020 les plus importantes saisies de cocaïne, après la Colombie et les Etats-Unis, soit 6,5% des 1.424 tonnes saisies dans le monde.

COREES – Le président sud-coréen, Yoon Seok-youl, a annoncé, ce lundi 15 août, qu’il proposerait un grand plan d’aides à Pyongyang en échange d’une dénucléarisation, un type d’offre longtemps dédaigné par la Corée du Nord.

Estimant que la dénucléarisation est « essentielle » pour une paix durable dans la péninsule, M. Yoon a détaillé son offre qui comprendrait de la nourriture, de l’énergie, mais aussi une aide pour la modernisation des infrastructures telles que les ports, les aéroports et les hôpitaux.

Ce plan « améliorera considérablement par étapes l’économie de la Corée du Nord et le niveau de vie de sa population, si le Nord cesse de développer son programme nucléaire et s’engage dans un processus authentique et substantiel de dénucléarisation », a déclaré M. Yoon lors d’un discours marquant l’anniversaire de la fin de la domination coloniale japonaise en 1945.

La semaine dernière, Pyongyang avait menacé d’« éradiquer » les responsables sud-coréens, accusant Séoul d’être à l’origine de l’épidémie de Covid-19 dans le pays. En juillet, le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un s’était dit « prêt à mobiliser » ses capacités nucléaires en cas de guerre avec les Etats-Unis ou la Corée du Sud. Les chances de voir Pyongyang accepter cette offre, déjà évoquée lors du discours d’investiture de M. Yoon, sont très maigres.

CANADA-SÉNÉGAL – L’ambassade du Sénégal à Ottawa a démenti, dans une note d’information, les accusations de « dégradation de logement », « violence sur policier » et d’« arriérés de loyer », dénonçant une « violation flagrante de la demeure privée » de son agent diplomatique qui aurait été tabassée par des policiers québécois, selon le Sénégal.

RFI rapporte que selon l’ambassade sénégalaise à Ottawa, la diplomate Oumou Kamou Sall Niang aurait loué, en 2018, une maison avec de nombreux défauts, dont un dysfonctionnement du système de chauffage, une absence de climatisation et des dégâts des eaux.

Autant de problèmes qu’elle aurait signalé à l’agence immobilière et au propriétaire. Face à un manque de réactivité, elle aurait décidé de changer de logement, en octobre 2020. Quatre mois plus tard, elle aurait reçu, par voie d’huissier, une mise en demeure avec une demande de paiement de près de 57 000 dollars canadiens pour couvrir les frais de reconstruction de la maison.

Un an et demi après, un huissier s’est donc présenté chez elle, le 2 août dernier, appuyé par la police canadienne face à son refus de collaborer, selon les autorités outre-Atlantique. C’est ce jour-là que l’État sénégalais a dénoncé un « acte raciste et barbare ». « Rien dans cette affaire ne peut justifier les violences subies par Madame Niang (…) Il s’agit d’une violation flagrante de l’inviolabilité de la personne et de la demeure privée de la concernée en vertu de son statut d’agent diplomatique », a indiqué l’ambassade sénégalaise dans sa dernière note.

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