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Dans le monde ces dernières heures

Tunisie Direct par Tunisie Direct
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Dans le monde, ces dernières heures…
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IRAK – L’Irak a lancé dimanche les essais dans une nouvelle raffinerie de pétrole, un projet qui doit aider le pays pourtant riche en or noir à réduire largement ses importations de carburants, ont annoncé des responsables. Le ministre du Pétrole, Ihsan Ismaïl, a annoncé dans un communiqué le coup d’envoi des «opérations d’essai des unités de production à la raffinerie de pétrole de Kerbala», dans le centre de l’Irak.

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Le projet permettra à terme de raffiner 140.000 barils par jour (bpj), «contribuant en un court laps de temps à réduire les importations et à couvrir la consommation locale» de carburants, notamment l’essence et le diesel, selon le communiqué. La production de dérivés pétroliers débutera véritablement début 2023, avait auparavant annoncé le ministère. Deuxième pays de l’Opep, l’Irak exporte en moyenne 3,3 millions de barils de brut par jour. Avec ses immenses réserves d’hydrocarbures, l’or noir représente plus de 90% de ses revenus. 

Il s’agit de «la première raffinerie dotée d’une telle capacité de production à être construite depuis les années 1980. La raffinerie produira neuf millions de litres d’essence par jour, soit «plus de la moitié» des 15 millions de litres importés par l’Irak, a indiqué à l’AFP Ihsane Moussa Ghanem, adjoint au directeur de l’agence irakienne de distribution des produits pétroliers.

IRAN – La police a averti ce mercredi qu’elle agirait avec « toute sa force » face aux manifestations déclenchées par la mort d’une jeune femme en détention, une nouvelle démonstration de la fermeté du pouvoir malgré la mort de dizaines de personnes dans la répression.

« Aujourd’hui, les ennemis de la République islamique d’Iran et certains émeutiers cherchent à perturber l’ordre et la sécurité de la nation en utilisant tous les prétextes », a affirmé le commandement de la police dans un communiqué.

« Les personnels de police s’opposeront de toute leur force aux conspirations des contre-révolutionnaires et des éléments hostiles et agiront fermement contre ceux qui perturbent l’ordre public et la sécurité partout dans le pays », a-t-il poursuivi, cité par l’agence de presse Fars.

Malgré les appels internationaux à cesser le recours à la force contre les manifestations qui se poursuivent depuis 12 jours, le pouvoir est resté ferme.

Ces derniers jours, le président Ebrahim Raïssi a appelé les forces de l’ordre à agir « fermement » contre les « émeutiers » et le chef du pouvoir judiciaire, Gholamhossein Mohseni Ejei, a exclu toute « indulgence » envers eux.

Selon Erfan Salih Mortezaee, un cousin de Mahsa Amini, rencontré au Kurdistan d’Irak, la jeune femme est décédée après « un violent coup à la tête » donné par la police des mœurs le jour de son arrestation le 13 septembre.

Les policiers l’ont « frappée » avant de l’emmener dans un van où « les coups se sont poursuivis », d’après le récit de la mère de la jeune femme rapporté par M. Mortezaee.

Un geste extrêmement fort est intervenu avant le coup d’envoi du match de football entre le Sénégal et l’Iran à Moedling (Autriche), mardi 27 septembre. Les joueurs de l’équipe nationale iranienne ont porté une parka noire sans blason (recouvrant le maillot blanc et vert de leur sélection) pour dénoncer la répression et soutenir les manifestations, au moment où retentissait l’hymne dans le stade. Une prise de position courageuse et contraire au règlement de leur fédération.

LIBAN – Les milieux politiques proches de l’équipe du président Michel Aoun reconnaissent que deux sujets principaux préoccupent actuellement le camp présidentiel, à quelques semaines du départ du président Michel Aoun. Le régime voudrait, d’abord, que le président signe l’accord sur la démarcation des frontières maritimes avec Israël de manière à être témoin du lancement du chantier d’exploration gazière et se vanter ainsi du fait que c’est sous son mandat que le Liban est entré dans le club des pays pétroliers.

La seconde préoccupation est de libérer de prison les détenus dans l’affaire de l’explosion au Port de Beyrouth, notamment le directeur des douanes, Badri Daher. Les aounistes exigent à cette fin la désignation d’un juge suppléant au juge Tarek Bitar, en charge de l’enquête. Cette démarche est qualifiée de  » pure hérésie  » par divers milieux politiques locaux.

Les cercles de l’opposition affirment sur ce plan que le mandat de Michel Aoun a échoué à mettre en place toutes les réformes requises qui s’inscrivaient dans le cadre du slogan de  » la réforme et du changement « . Le gendre du président et chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil, a bien exploité ce slogan pour se lancer dans des vendettas politiques, afin de développer ses propres affaires et, finalement, protéger la corruption.

LIBAN-SYRIE- Le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur a réitéré mardi son refus d’ »intégrer les réfugiés dans les classes du matin, avec les écoliers libanais ». En réponse à des informations rapportées dans certains médias, selon lesquelles des agences onusiennes œuvreraient dans ce sens et couvriraient les écolages de ces élèves, ce qui assurera des rentrées en dollars frais aux établissements pédagogiques, le ministère a affirmé que sa position sur ce sujet est « claire ». « Nous avons pris des positions fermes à cet égard », a-t-il insisté, soulignant que la stratégie du Liban consiste à assurer le retour des réfugiés dans des régions sûres en Syrie. « Celles-ci sont nombreuses », a constaté le ministère.

Il a rappelé, dans un communiqué, avoir déjà souligné que ces tentatives constituent une « forme déguisée d’implantation, que nous refusons ». « Nous sommes engagés à assurer l’éducation de tous les enfants se trouvant sur le sol libanais, avec le soutien des donateurs, a encore insisté le ministère. Si les Libanais ne reçoivent pas une éducation, il sera impossible d’éduquer les non-Libanais quels que soient les méthodes et les projets. »

Réitérant son refus à « l’implantation des réfugiés à travers le secteur privé », le ministère a appelé les écoles privées à refuser de telles sollicitations « puisqu’elles sont en contradiction avec la politique du gouvernement à l’égard des réfugiés », menaçant de prendre des mesures à l’encontre des établissements qui ne se conforment pas à cette politique.

CISJORDANIE – Trois Palestiniens ont été tués par les forces israéliennes mercredi lors d’un raid à Jénine, dans le nord de la Cisjordanie occupée, a affirmé le ministère palestinien de la Santé.

Une source du gouvernorat de Jénine a déclaré à l’AFP que parmi les hommes tués figure Abed Hazem, frère de Raad Hazem qui est accusé d’avoir commis un attentat meurtrier à Tel-Aviv en avril dernier.

Neuf autres personnes ont été blessées, dont deux grièvement, lors du raid de l’armée israélienne, a précisé le ministère de la Santé.

L’armée israélienne a affirmé de son côté que ses troupes ont abattu « deux suspects impliqués dans un certain nombre d’attaques récentes ».

Raad Hazem, accusé d’avoir tué trois Israéliens lors d’une fusillade dans le quartier de Dizengoff, dans le centre de Tel-Aviv, le 7 avril, avait été abattu peu après l’attaque après une vaste chasse à l’homme.

Vingt personnes ont été tuées dans une série d’attentats anti-israéliens depuis mars.

Depuis, l’armée israélienne a multiplié ses opérations en Cisjordanie, territoire occupé depuis 1967 par l’Etat hébreu, notamment dans les régions de Naplouse et Jénine où des groupes armés palestiniens sont actifs.

Ces opérations, fréquemment émaillées de heurts avec la population locale ou des combattants, ont fait des dizaines de morts côté palestinien et conduit à l’arrestation de plus de 1.500 personnes, selon le chef de l’armée israélienne, Aviv Kohavi.

ETHIOPIE – Le revenu net des banques qui opèrent en Ethiopie est passé de 22,4 milliards de birr (environ 42,5 millions USD) en 2019 à 49,9 milliards (environ 945 millions USD) au 30 juin 2022, ce qui représente une croissance de 122% sur trois ans. Les chiffres ont été communiqués par les responsables de la Banque nationale d’Éthiopie (NBE), la banque centrale, en marge d’une réunion tenue avec les responsables de banques à Addis Abeba. Selon Dr Yinager Dessie, le gouverneur de l’institution, le secteur a enregistré, dans son ensemble, une « croissance remarquable » malgré qu’il soit confronté à divers défis

OUGANDA – Les relations économiques et commerciales entre la Chine et l’Ouganda sont de plus en plus fréquentes. Pour booster le partenariat entre les deux pays et aider les jeunes ougandais à profiter de cette coopération, le pays d’Afrique de l’Est a initié des cours de chinois dans les écoles.

La Chine va former 500 professeurs ougandais à l’enseignement de la langue chinoise pour renforcer l’apprentissage de la langue dans les écoles ougandaises. Les enseignants qui seront formés par les instructeurs chinois soutiendront l’introduction des cours de chinois au niveau du deuxième palier de l’enseignement secondaire. Cette opération, évoquée depuis quelque temps, entrera bientôt en vigueur.

En Ouganda, la langue chinoise est déjà dans le système éducatif notamment au niveau du premier palier du secondaire. Cette décision d’enseigner le chinois dans les écoles ougandaises a été prise conjointement par les gouvernements des deux pays. C’est depuis 2015 que ce projet a été évoqué. La Chine avait alors accordé à l’Etat ougandais un financement de 30,8 milliards de shillings pour la mise en œuvre du projet.

Pour les autorités des deux pays, la langue chinoise est devenue indispensable en Ouganda, depuis que l’empire du Milieu est devenu l’un des principaux partenaires économiques du pays d’Afrique de l’Est. Selon l’Uganda Investment Authority, la Chine a toujours été l’un des 10 premiers investisseurs en Ouganda depuis 2007. A fin 2012, il y avait 200 entreprises chinoises en Ouganda donnant des emplois à plus de 30 000 Ougandais.

En outre, la Chine s’est engagée à apporter son expertise dans la rédaction des programmes d’enseignement et la mise à disposition de manuels scolaires.

RDC – Ni le calendrier, ni le cadre opérationnel de son déploiement, ni même le nombre de pays participants n’ont été officialisés. Mais la force régionale censée mettre fin aux conflits dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) suscite déjà de multiples condamnations dans le pays. Depuis que sa création a été annoncée, fin juin au Kenya, à l’issue d’une réunion de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC), les sociétés civiles des provinces de l’Ituri, du Maniema, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu ont fustigé dans une série de communiqués un déploiement « inopportun » et « sans garantie d’efficacité ». Ces regroupements d’associations citoyennes prévoient « de lourdes conséquences » pour la sécurité des populations.

Celles-ci vivent déjà dans un climat de profonde instabilité depuis près de trente ans. Plus d’une centaine de milices et de groupes armés opèrent dans l’est congolais. Mais au lieu de contribuer à ramener la paix, l’arrivée des contingents est-africains – « de 6 500 à 12 000 hommes », selon une estimation de l’International Crisis Group (ICG) – pourrait conduire à une « surmilitarisassions », s’inquiète Joël Baraka Akilimali dans un rapport du Pole Institute, un think-tank régional basé à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu. L’expert souligne aussi le risque de « cacophonie opérationnelle » entre les Forces armées de la RDC (FARDC), les 14 000 soldats de la Mission de l’ONU pour la stabilisation en RDC (Monusco) et les militaires envoyés par l’EAC.

Des soldats kényans et burundais seraient déjà déployés.

ZAMBIE-RDC – Près de 6.000 Congolais ayant fui les violences dans leur pays et trouvé refuge en Zambie ont pu être reconduits en République démocratique du Congo (RDC) dans le cadre d’un programme de rapatriements volontaires, selon le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) mardi. Des affrontements entre des milices et l’armée à partir de 2017 dans le sud-est de la RDC avaient provoqué d’importants déplacements de population. Environ un million de Congolais sont encore réfugiés dans les pays voisins de ce vaste État d’Afrique centrale. 

La Zambie accueille près de 95.700 réfugiés et demandeurs d’asile dont la majorité (62,9%) sont originaires de RDC, selon le Haut-Commissariat.

Les rapatriements sont organisés sur la base d’un accord tripartite signé en 2006 entre le HCR, la Zambie et la RDC. Quelque 11.000 réfugiés congolais doivent être ramenés dans leur pays d’ici fin 2022.

Les opérations de rapatriement ont commencé en décembre 2021, dans des bus transportant 60% d’enfants. La RDC, encore en proie à des conflits, connaît dans certaines régions un retour à une relative stabilité, ce qui rend possible ces rapatriements, a expliqué le HCR.

Les réfugiés ont voyagé avec des réserves de nourriture pour un mois ainsi qu’une aide en espèces pour couvrir leurs premières dépenses à leur retour chez eux: transport, aide au loyer, articles d’hygiène.

ZIMBABWE – L’armée déplacera un grand nombre de troupes et d’équipements dans six districts de la province centrale du Mashonaland pour un exercice d’entraînement, ont annoncé les Forces de défense du Zimbabwe (ZDF).
L’avis intervient dans un contexte de tensions croissantes au sein de l’exécutif au pouvoir, alors que le vice-président Constantino Chiwenga complotait pour évincer le président Emmerson Mnangagwa.
Le déplacement des véhicules de l’armée coïncide presque avec le congrès électif de la Zanu-PF et la dernière fois qu’un grand nombre de troupes et de véhicules ont été vus dans les rues, l’armée organisait un coup d’État.
Dans un communiqué, la ZDF a conseillé au public de ne pas paniquer : « Les Forces de défense du Zimbabwe souhaitent informer le grand public qu’elles mèneront un exercice d’entraînement dans les districts de Bindura, Mbire Muzarabani, Rushinga, Shamva et Mt Darwin de la province centrale du Mashonaland, du 22 septembre au 21 octobre 2022. L’exercice d’entraînement de cette année fait suite à un exercice similaire mené dans la province de Masvingo en 2021 », peut-on lire dans le communiqué.

Les observateurs disent que le moment de l’exercice est mal choisi. Deux camps distincts au sein de la Zanu-PF, l’un dirigé par Mnangagwa lui-même et l’autre par son ambitieux adjoint, se disputaient le pouvoir avant le congrès électif du parti, où le candidat à la présidence sera nommé.

AFRIQUE DU SUD – Sous l’effet de maladies invalidantes, de déménagements, de décès et d’autres aléas de la vie, les Sud-Africains n’ont pas récupéré plusieurs milliards de dollars placés dans les divers établissements financiers du pays.

La valeur totale des avoirs non réclamés par leurs propriétaires auprès des diverses institutions financières sud-africaines s’élève à près de 90 milliards de rands (5 milliards de dollars), a annoncé l’Autorité chargée de la conduite dans le secteur financier (FSCA), le 21 septembre dernier.

Près de la moitié de ces avoirs sont des comptes d’épargne salariale ouverts auprès de fonds de pensions, tandis que les organismes de placement collectif (OPC) et les compagnies d’assurance-vie en détiennent 38 %, a-t-on ajouté de même source.

Les dépositaires centraux de titres, des organismes chargés de transferts de dividendes disposent d’actifs non réclamés de 4,5 milliards de rands appartenant à 391 000 titulaires de comptes, alors que cinq banques qui ont accepté de coopérer avec la FSCA dans ce domaine ont fait état de 5,7 millions de comptes dormants contenant 3,36 milliards de rands.  

Les avoirs non réclamés sont les comptes bancaires, les contrats d’assurance-vie, ou encore des comptes d’épargne salariale qui restent « lettre morte » pendant un certain temps avant d’être déclarés inactifs. Les sommes placées n’ont pas été récupérées par leurs propriétaires ou leurs héritiers, et sont alors en situation de déshérence.   

INSOLITE – « C’est une scène de crime. » Naomi Steenkamp est agricultrice, elle est l’une des propriétaires d’une ferme de la localité de Brooklyn, en périphérie de Wellington, la capitale de la Nouvelle-Zélande. En quelques mois, elle a découvert les cadavres d’une soixantaine de chevreaux dans son exploitation où elle produit du lait de chèvre. De ses bêtes, il ne reste souvent que quelques fragments d’os rongés ou certaines parties de leur carcasse, confie-t-elle au quotidien britannique The Guardian. Les responsables ? Des cochons sauvages, qui causent beaucoup de dégâts à Brooklyn.

Il faut préciser que ces bêtes peuvent être très imposantes, pesant parfois plus de 200 kg, selon le département de la Conservation de Nouvelle-Zélande. Au mois d’août, Frans, le mari de Naomi Steenkamp, a tué un animal de 120 kg selon elle, qui a brisé une barrière et s’est approché à une vingtaine de mètres de sa maison.

Elle a ensuite publié une photo du porc sur les réseaux sociaux. Et a découvert qu’elle n’était pas la seule à être confrontée au problème. Dans les commentaires qui accompagnent la publication, nombre d’habitants de la région se sont manifestés pour raconter comment des cochons sauvages ont pareillement déboulé dans leurs jardins, ou s’en sont pris à leurs chiens.

Combien de cochons sauvages évoluent dans les environs ? Difficile à dire, reconnaît Richard Maclean, porte-parole du Conseil municipal de Wellington, dont fait partie Brooklyn. Mais « il y a clairement eu une augmentation » de leur nombre ces derniers temps, dit-il encore à The Guardian, évoquant les plaintes formulées par des habitants au sujet de ces animaux. 

Les autorités ont engagé un chasseur qui parcourt régulièrement les collines entourant Brooklyn afin d’y abattre des animaux considérés comme nuisibles, comme les cochons sauvages, mais sa tâche est difficile. Car il y a ici nombre de propriétés privées dans lesquelles il ne peut pénétrer sans autorisation. 

Ces cochons sont les « descendants » d’animaux domestiqués, précise la région du Grand Wellington. L’animal est apparu dans le pays dans les années 1770, il a été importé ici par les colons européens. Certains se sont échappés des propriétés où ils se trouvaient, d’autres ont été relâchés dans la nature et, au fil des ans puis des siècles, leur population s’est accrue.

Ce qui pose aujourd’hui problème, souligne le conseil régional du Northland, dans le nord de la Nouvelle-Zélande : « Ils endommagent les forêts en déracinant des arbres ou des jeunes pousses […] et des invertébrés. Ils se nourrissent également dans les pâturages et les cultures, et sont connus pour être porteurs de la tuberculose bovine et de la leptospirose », une maladie bactérienne « souvent bénigne » chez les humains, mais qui « peut conduire à l’insuffisance rénale, voire à la mort dans 5 à 20 % des cas » selon l’Institut Pasteur.

YEMEN – L’envoyé de l’ONU au Yémen, Hans Grundberg, a appelé à prolonger la trêve dans le pays, quelques jours avant son expiration.

Grundberg a déclaré qu’il « a conclu une série d’entretiens à Riyad et à Mascate, au cours desquels il a rencontré le président du Conseil de direction présidentiel yéménite Rashad Al-Alimi, des responsables saoudiens, en plus du ministre omanais des Affaires étrangères Badr Al-Busaidi, et le chef de l’équipe de négociation des Houthis, Muhammad Abdul Salam ».

« Des pourparlers ont porté par sur la proposition des Nations Unies de prolonger et d’étendre la trêve jusqu’après le 2 octobre 2022 », a ajouté Grundberg par voie de communiqué, publié mardi, et consulté par l’Agence Anadolu.

Il a souligné « l’importance de prolonger l’armistice, afin de permettre aux Yéménites de faire des progrès à plus grande échelle qui tiennent compte des priorités et offrent un espace pour les préparatifs en vue de négociations politiques globales et inclusives ».

« Nous sommes à la croisée des chemins, où le danger d’un retour à la guerre est devenu réel », a-t-il lancé. La trêve prend fin le 2 octobre.

GRANDE BRETAGNE – La livre plongeait face au dollar et dans une moindre mesure à l’euro, une intervention de la Banque d’Angleterre (BoE) pour limiter l’envolée du prix de la dette britannique suscitant de fortes inquiétudes parmi les investisseurs sur l’état de l’économie britannique.

Vers 11H35 GMT (13H35 à Paris), peu après que la BoE s’est inquiétée de la stabilité financière du Royaume-Uni dans le sillage d’annonces budgétaires ultra-coûteuses, la livre plongeait de 1,41% à 1,0581 dollar, s’approchant de son plus bas historique atteint lundi à 1,0350 dollar.

La Banque d’Angleterre est intervenue dans l’urgence face à des « risques réels pour la stabilité financière britannique » en réaction à une envolée des taux d’emprunt, tandis que le Trésor maintenait son plan budgétaire dispendieux malgré de vertes critiques du FMI.

« La Banque va effectuer des achats d’obligations gouvernementales à échéance éloignée » dès mercredi afin de « rétablir des conditions de marché normales », affirme la BoE dans un communiqué mercredi, précisant que cette « opération sera entièrement financée par le Trésor ».

Si cette action a fait reculer le taux d’emprunt à long terme, « acheter des obligations augmente la quantité de livres sur le marché », et donc dévalorise la monnaie britannique, remarque Fawad Razaqzada, analyste chez City Index.

Nordim Naam, analyste obligataire chez Natixis, explique à l’AFP que le mouvement de la BoE est « assez curieux », puisque la Banque maintient qu’elle va réduire son portefeuille d’actifs accumulés pendant la pandémie sur les douze prochains mois.

« Tout cela sent le manque de crédibilité à plein nez », assène Neil Wilson, analyste chez Markets.com.

La livre perd 6,2% depuis vendredi et l’annonce par le nouveau gouvernement de Liz Truss des mesures de soutien à l’économie et des baisses d’impôts très coûteuses, évaluées par les économistes à un montant de 100 à 200 milliards de livres, mais dont le financement et l’impact restent flous et non chiffrés par le gouvernement. Depuis le début de l’année, la chute de la livre est vertigineuse: -21% face au dollar.

L’euro gagnait 1,12% face à la livre, mais cédait 0,34% face au dollar à 0,9564 dollar, après avoir touché plus tôt 0,9536 dollar, un plus bas depuis mi-2002.

AUTRICHE – Vienne va rétablir des contrôles à sa frontière avec la Slovaquie, emboîtant le pas à la République tchèque à la suite d’une augmentation des passages de clandestins, a annoncé le gouvernement ce mercredi.

« Nous avons déjà pris des mesures importantes aux frontières avec la Hongrie et la Slovénie. Désormais la police va également contrôler la frontière avec la Slovaquie à partir de minuit aujourd’hui », a indiqué le ministre de l’Intérieur Gerhard Karner devant la presse à Vienne. Onze points de passage vont être mis en place.

« Nous devons être plus rapides que la mafia des passeurs. C’est une mesure nécessaire pour au moins dix jours », a ajouté le responsable conservateur, affirmant que le système d’asile autrichien était arrivé « à ses limites ».

L’Autriche, qui compte 9 millions d’habitants, a enregistré de janvier à août 56.000 demandes d’asile, soit plus que l’ensemble de l’année 2021 mais encore loin du chiffre atteint pendant la crise migratoire de 2015 (près de 90.000).

Le ministre note une forte et soudaine augmentation du nombre de ressortissants indiens, rarement éligibles à l’asile, outre l’arrivée de demandeurs afghans et syriens.

Mardi, la République tchèque avait annoncé la reprise d’inspections pendant au moins dix jours à sa frontière avec la Slovaquie, pour le même motif. Bratislava avait réagi en estimant que la question devait être discutée au niveau européen.

Ces trois pays d’Europe centrale font partie de la zone Schengen de libre circulation des personnes.

COREE DU NORD – La Corée du Nord a tiré un « missile balistique non identifié », a annoncé mercredi l’armée sud-coréenne, quelques jours seulement après son dernier essai, et avant une visite en Corée du Sud de la vice-présidente américaine Kamala Harris.

Les garde-côtes japonais ont également confirmé la possibilité d’un lancement de missile balistique, citant des informations du ministère de la Défense de Tokyo, et ont demandé aux navires d’être vigilants.

Ce lancement s’inscrit dans le cadre d’une série inédite d’essais d’armement de Pyongyang cette année.

Le Nord a achevé « un troisième tunnel sur son site nucléaire de Punggye-ri », a déclaré le député Yoo Sang-bum aux journalistes après une réunion des services secrets à Séoul.

La vice-présidente américaine Kamala Harris est attendue jeudi à Séoul pour une brève visite, au cours de laquelle elle se rendra dans la zone démilitarisée entre les deux Corées.

Cette semaine, le navire à propulsion nucléaire USS Ronald Reagan a effectué des exercices conjoints avec la marine sud-coréenne dans les eaux de la péninsule.

Washington est le principal allié de Séoul en matière de sécurité et environ 28.500 soldats américains sont stationnés en Corée du Sud.

Les deux pays effectuent depuis longtemps des exercices conjoints, qu’ils affirment être purement défensifs, mais que la Corée du Nord considère comme des répétitions en vue d’une invasion.

BELGIQUE – Une personne a été tuée ce mercredi en Belgique lors d’un échange de coups de feu avec la police durant une opération contre un projet d’« attentat terroriste » planifié par des proches de l’extrême droite, a annoncé le parquet fédéral.

L’enquête, dirigée par un juge d’instruction d’Anvers (nord), cible « un milieu soupçonné d’appartenir à l’extrême droite » et des faits d’« infraction à la législation sur les armes », précise un communiqué du parquet.

Elle a donné lieu ce mercredi matin à une dizaine de perquisitions en Belgique néerlandophone, notamment à Gand et à Anvers, et c’est au cours de l’une d’elles qu’a eu lieu l’échange de coups de feu mortel. Selon les médias belges, cette fusillade mortelle a eu lieu à Merksem, un district de la ville d’Anvers.

Les perquisitions, ajoute le parquet fédéral, « ont permis la saisie de très nombreuses armes et munitions dont le décompte et l’analyse devront être réalisés dans les prochains jours ».

« Certaines armes présentes sur place étaient légalement enregistrées », est-il encore indiqué.

La surveillance des milieux d’extrême droite par les services de renseignement et la justice s’est renforcée en Belgique depuis l’affaire Jürgen Conings, un militaire radicalisé lié à l’extrême droite qui avait fui sa caserne avec des armes et des munitions au printemps 2021.

Ce militaire de 46 ans, fiché par l’organisme belge d’analyse de la menace terroriste (Ocam), était soupçonné de vouloir s’en prendre à des représentants de l’Etat belge et à un virologue connu.

Il avait été retrouvé mort dans une zone boisée de la province néerlandophone du Limbourg (nord-est) après une traque de plus d’un mois. L’enquête avait conclu à un suicide par arme à feu.

CHINE – Un incendie qui a frappé ce mercredi un restaurant dans le nord-est de la Chine a fait 17 morts et trois blessés, selon les autorités.

Le feu a pris peu avant 12H40 locale (04H40 GMT) dans un établissement situé dans la grande ville de Changchun, capitale de la province du Jilin, a indiqué le gouvernement local sur le réseau social Weibo.

« Les pompiers se sont immédiatement rendus sur les lieux » et les opérations de secours étaient terminées vers 15H00, indique le communiqué.

« Les blessés ont été envoyés à l’hôpital et les démarches relatives aux personnes décédées ont débuté. »

Les autorités disent avoir lancé une enquête pour déterminer les causes du drame.

TURQUIE-RUSSIE – Les trois banques publiques turques qui autorisaient le système russe de paiement Mir vont y renoncer après des mises en garde américaines, a annoncé ce mercredi à l’AFP un haut responsable turc.

« Il y a des paiements en cours, mais une date future a été fixée » pour la suspension du système Mir, a indiqué cette source à l’AFP, sous couvert d’anonymat et sans préciser de date.

Ces trois banques publiques – HalkBank, Ziraat et Vakifbank – autorisaient jusqu’ici les transactions avec les cartes Mir.

Deux des plus grandes banques privées du pays, Denizbank et Isbank, avaient déjà annoncé la semaine dernière qu’elles suspendaient l’utilisation du système de paiement Mir.

Vendredi, l’Ouzbékistan avait également annoncé avoir interrompu pour des raisons « techniques » le fonctionnement des cartes bancaires Mir, qui ne sont désormais plus utilisables que dans une poignée de pays dont le Bélarus.

Le Kremlin a dénoncé  « une pression sans précédent » des Etats-Unis.

IAN – L’ouragan de catégorie 3 Ian a balayé Cuba mardi, laissant l’île dévastée et sans électricité. Il poursuit ce mercredi sa trajectoire vers la Floride en état d’urgence qui se prépare à son arrivée.

Les chasseurs d’ouragans de l’Air Force ont remarqué que Ian s’est renforcé en un ouragan de catégorie 4 extrêmement dangereuse » et pourrait « causer des dégâts mortels, des vents catastrophiques et des inondations », a déclaré le NHC dans une alerte envoyée à 5h, horaire local (9h en France). Des ordres d’évacuation ont été donnés dans une dizaine de comtés côtiers en Floride, avec des recommandations d’évacuer volontairement dans plusieurs autres comtés, selon les services de secours.

NORU – Le typhon Noru a touché terre au Vietnam ce mercredi matin, provoquant des coupures de courant dans le centre du pays, où des dizaines de milliers d’habitants se sont abrités des vents puissants et des fortes pluies. « La position du centre du typhon à 4 heures du matin le 28 septembre est entre Danang et Quang Nam », a déclaré le Centre national de prévisions hydrométéorologiques du pays, ajoutant que la vitesse des vents était comprise entre 103 km/h et 117 km/h.

A Danang, la troisième plus grande ville du Vietnam, où les habitants avaient interdiction de sortir dans la rue, des immeubles étaient éprouvés par les vents violents, qui ont renversé des arbres et arraché des toitures, selon des journalistes de l’Agence France-Presse (AFP) sur place. A l’échelle du pays, plus de 300 000 personnes se sont réfugiées dans des abris, les météorologues ayant identifié Noru comme l’une des plus importantes tempêtes à venir frapper le pays d’Asie du Sud-Est.

Noru, alors classé supertyphon, a frappé les Philippines cette semaine, faisant dix morts, dont cinq secouristes, selon un nouveau bilan officiel. Huit personnes sont également portées disparues. Après le Vietnam, le typhon Noru est attendu au Laos, puis en Thaïlande.

HIMALAYA – La montagne aura été presque toute sa vie, et l’endroit de sa mort. Le corps de l’alpiniste américaine Hilaree Neslon a été découvert dans l’Himalaya, mercredi 28 septembre, deux jours après sa disparition sur les pentes du mont Manaslu, au Népal. « L’équipe de recherche qui est partie ce matin en hélicoptère a repéré son corps et le ramène », a déclaré Jiban Ghimire, un membre de Shangri-La Nepal Trek, qui a organisé l’expédition, mercredi 28 septembre. M. Ghimire a précisé que le corps avait été ramené au camp de base et serait transporté par avion à Katmandou.

Hilaree Nelson, 49 ans, entamait la descente en ski de cette montagne de l’Himalaya après avoir réussi lundi l’ascension, avec son compagnon, Jim Morrison, des 8 163 mètres du Manaslu qui font de cette montagne la huitième plus haute du monde. « Elle a eu un accident lundi alors qu’elle descendait, peu après son ascension », a précisé Jiban Ghimire. Ce même jour, une avalanche a frappé le Manaslu, tuant un alpiniste népalais et blessant une douzaine de personnes, selon le département de tourisme du gouvernement.

META – Dans un communiqué publié mardi, l’entreprise américaine Meta (qui opère les réseaux sociaux Facebook, Instagram et la messagerie WhatsApp) a annoncé avoir démantelé un réseau russe, «le plus important de ce type dans lequel nous ayons interféré depuis le début de la guerre en Ukraine». Selon la société, cette opération «ciblait principalement l’Allemagne, la France, l’Italie, l’Ukraine et le Royaume-Uni avec des récits axés sur la guerre et son impact par le biais d’un réseau tentaculaire de plus de 60 sites web se faisant passer pour des organismes d’information légitimes».

Au même moment, le DFRLab, un laboratoire de spécialistes travaillant pour l’Atlantic Council, un think tank américain spécialisé dans les relations internationales, a publié un long billet de blog dans lequel il détaille ce vaste réseau «composé de 1 633 comptes, 703 pages, 29 profils Instagram et un groupe Facebook. Ces comptes promouvaient les intérêts du Kremlin au-delà de l’Allemagne, ciblant également la France, le Royaume-Uni, l’Italie, l’Ukraine et la Lettonie». Mardi, l’ONG belge EU Disinfolab, spécialisée dans l’analyse de la désinformation, a aussi publié un rapport confirmant la présence d’un tel réseau.

Les informations détaillées par DFRLab et EU Disinfolab montrent que ce réseau ciblait principalement l’Allemagne, où des médias très influents comme Bild, Der Spiegel, Süddeutsche Zeitung, Frankfurter Allgemeine Zeitung ou Welt ont été victimes de plusieurs doubles russes qui usurpaient leur identité en empruntant des noms de domaines très proches. Le journal britannique The Guardian et l’agence de presse italienne Ansa ont également été abusées.

En France, c’est le site d’information 20 Minutes qui a été pris pour cible.

AFRIQUE – Des milliers d’exploitations agricoles ont été ravagées cette année par les inondations monstres qui ont durement frappé l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale.

En anéantissant les récoltes, ces inondations risquent d’aggraver la crise alimentaire qui touche ces régions extrêmement pauvres, déjà aux prises avec les retombées de la guerre en Ukraine qui ont fait exploser le prix des fertilisants et des produits alimentaires.

Dans le seul nord du Nigeria, les inondations – les pires en dix ans – ont tué plus de 300 personnes et entraîné le déplacement d’au moins 100 000 personnes, selon les autorités. 

Au Niger, pays frontalier, les pluies ont fait déborder le fleuve du même nom et les inondations ont tué 159 personnes et en ont affecté plus de 225 000, selon les chiffres officiels. Cette saison des pluies est ainsi l’une des plus dévastatrices que le pays sahélien ait jamais connu.

Au Tchad voisin, l’ONU estime que plus de 622 500 personnes ont été touchées « à différents niveaux » par les inondations dans plus de la moitié du pays, dont la capitale N’Djamena. Avant cela, le pays faisait déjà face à une grave crise alimentaire et l’ONU estime que 5,5 millions de Tchadiens, soit un tiers de la population du pays enclavé, ont besoin d’une aide humanitaire urgente.

BURKINA – Une attaque de djihadistes présumés à Gaskindé, dans le nord du Burkina Faso, a fait au moins une « dizaine de morts », majoritairement des soldats, ont rapporté lundi à l’Agence France-Presse des sources sécuritaires. « Un convoi de ravitaillement des populations, escorté par une unité du 14e RIA [régiment interarmes] à destination de Djibo, a été la cible d’une attaque terroriste ce jour [lundi], près de la localité de Gaskindé », localité située dans la province du Soum, région du Sahel, annonce un communiqué de l’armée.

Dimanche, un autre convoi escorté par l’armée, parti la veille de Dori, chef-lieu de la région du Sahel, pour ravitailler la ville de Sebba, a été la cible d’une attaque à l’engin explosif improvisé, selon des sources sécuritaires.

Quatre personnes ont été blessées lors de cet incident, et le convoi est arrivé lundi, accueilli dans une liesse populaire. Samedi, deux soldats et deux supplétifs civils de l’armée ont été tués lors d’une attaque « terroriste » contre une patrouille dans la province de la Tapoa, une région de l’est du pays, à la frontière avec le Niger et le Bénin, selon l’armée.

ETATS-UNIS – C’est un mea-culpa des Etats-Unis encore insuffisant selon des ONG. L’armée américaine a reconnu sa responsabilité dans la mort de 12 civils en 2021, tous en Afghanistan, selon un rapport du Pentagone publié mardi.

« Le ministère de la Défense estime que 12 civils ont été tués et 5 autres blessés en 2021 dans des opérations militaires américaines », indique ce rapport annuel exigé par le Congrès depuis 2018, dont une partie reste secret-défense. Le Pentagone a par ailleurs réévalué ses comptages des années 2018 à 2020, pour reconnaître 10 morts et 18 blessés de plus, tous en Syrie. Le ministère américain de la Défense avait déjà reconnu sa responsabilité dans les décès de 10 membres d’une même famille, dont sept enfants, lors des opérations de retrait chaotique des Etats-Unis fin août 2021 à Kaboul. Le document public précise en plus qu’un civil a été tué lors d’une frappe américaine le 8 janvier 2021 à Herat, et un autre la 11 août à Kandahar. Deux civils ont en outre été blessés le 18 janvier à Kandahar. Par ailleurs, l’armée américaine reconnaît avoir blessé trois civils le 1er janvier 2021 dans une frappe à Qunyo Barrow, en Somalie frappe américaine le 8 janvier 2021 à Herat, et un autre la 11 août à Kandahar.

AFGHANISTAN – Kaboul a conclu un accord avec la Russie prévoyant la fourniture par Moscou de millions de tonnes de produits pétroliers et de blé, soit le premier grand contrat économique passé par les talibans depuis leur retour au pouvoir. La Russie est frappée par des sanctions occidentales sans précédent en rétorsion à son invasion de l’Ukraine, ce qui a poussé Moscou à exporter davantage vers l’Asie pour soutenir son économie.

«Le contrat a été conclu le mois dernier, quand le ministre de l’Industrie et du Commerce a visité la Russie», a déclaré mercredi à l’AFP le porte-parole de ce ministère afghan, Abdul Salam Jawad. Il n’a donné aucune précision sur les conditions financières du contrat. L’accord prévoit que Kaboul reçoive un million de tonnes d’essence, un million de tonnes de diesel, 500.000 tonnes de gaz de pétrole liquéfié (GPL) et deux millions de tonnes de blé. Le ministère afghan de l’Économie a indiqué dans un communiqué que cet approvisionnement devrait arriver «dans les prochaines semaines».

FRANCE – La journée de ce jeudi 29 septembre s’annonce perturbée dans les écoles, les collèges et les lycées. Une partie des enseignants vont faire grève. Reste à savoir dans quelle proportion. Plusieurs syndicats appellent à une journée nationale de grève dans la Fonction publique, l’enseignement et les transports.

Le Snuipp-FSU, le principal syndicat dans le premier degré, exige une augmentation générale des salaires et 300 euros net pour toutes et tous immédiatement ». En cas de grève, les élèves des écoles maternelles et élémentaires doivent être accueillis, comme le précise la loi du 20 août 2008. Le service d’accueil appartient à l’Etat. En général les enfants sont dispatchés dans les autres classes. Si le nombre de grévistes attendu est supérieur ou égal à 25 % des enseignants de l’école, le service d’accueil est assuré par la commune. Dans le secondaire, si un enseignant est absent, l’élève va en étude ou au CDI selon les règles fixées par l’établissement.

FRANCE – La crise du Covid-19 n’aura pas inversé la tendance. Plus de 4 300 lits d’hospitalisation complète ont été fermés en 2021 dans les établissements de santé français, qui ont créé dans le même temps 2 700 places d’hospitalisation partielle, selon une étude du ministère de la Santé, publiée mardi 27 septembre. En plus de l’épidémie de Covid, qui a encore conduit l’an dernier à fermer des services et des chambres doubles, les capacités hospitalières ont aussi subi des « contraintes de personnel ne permettant pas de maintenir les lits », explique la direction statistique des ministères sociaux (Drees).

Au 31 décembre, les 2 984 hôpitaux publics et privés disposaient très exactement de 382 587 lits d’hospitalisation complète, soit 4 316 de moins en un an. Un chiffre provisoire en léger repli par rapport à 2020 (– 4 900) mais encore supérieur aux baisses constatées avant la crise sanitaire. Au total, plus de 21 000 lits ont été supprimés sur la période fin 2016-fin 2021 correspondant en majeure partie au premier quinquennat d’Emmanuel Macron. Soit deux fois plus que sous son prédécesseur François Hollande (– 10 000) mais nettement moins que durant le mandat de Nicolas Sarkozy (– 37 000).

Cette tendance au long cours « reflète la volonté de réorganiser l’offre dans un contexte de virage ambulatoire », expression consacrée pour désigner la part croissante des soins sans nuit à l’hôpital, notamment en chirurgie.

UKRAINE – Dans une série de messages publiés sur Telegram ce mercredi après-midi, la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova, a d’abord accusé les Etats-Unis d’avoir « mis à exécution leur menace », en référence à une déclaration de M. Biden début février qui affirmait que Washington « mettrait fin » au gazoduc Nord Stream 2, dans la mer Baltique, si Moscou intervenait militairement en Ukraine.
Mme Zakharova a ensuite annoncé que « la Russie a l’intention de convoquer une réunion officielle du Conseil de sécurité de l’ONU dans le cadre des provocations concernant les gazoducs Nord Stream 1 et 2 ».

Et d’ajouter dans un troisième message, s’adressant cette fois aux Européens : « Cherchez-vous toujours une réponse à la question de savoir qui est derrière tout le scénario sanglant ukrainien, la destruction de la coopération paneuropéenne et la crise mondiale ? (…)
Quand Bruxelles se réveillera-t-elle ? »

                                                                La CIA avait averti

Selon Der Spiegel, la CIA aurait averti il ​​y a quelques semaines le gouvernement fédéral de possibles attaques contre des gazoducs en mer Baltique. « Notre imagination la plus débridée ne permet plus d’envisager un scénario qui ne soit pas une attaque ciblée, tout indique qu’il ne s’agit pas d’une coïncidence », a déclaré lundi au Tagesspiegel une personne au sein du gouvernement fédéral.

Roderich Kiesewetter, député de la CDU et expert sur les questions de défense, estime quant à lui que les fuites sont dues à un acte de sabotage de la Russie. « D’après ce que nous savons, les fuites dans les pipelines Nord Stream 1 et 2 ne peuvent presque être qu’un acte ciblé de sabotage induit par un Etat », a expliqué l’élu au groupe de presse régional RND. Par le passé, la Russie a déjà montré que les gazoducs Nord Stream pouvaient être utilisés comme un outil et l’énergie comme une arme contre l’Allemagne, ajoute l’élu. « Par conséquent, un tel acte de sabotage cadrerait également avec l’approche hybride de la Russie, qui se caractérise par le terrorisme d’Etat. »

La présidente de la commission de la défense du Bundestag, Marie-Agnes Starck-Zimmermann (Parti libéral-démocrate), soupçonne aussi Moscou : « La situation actuelle nous montre à quel point nous et nos infrastructures sommes vulnérables. » Elle ajoute : « Nous devons nous libérer de notre dépendance aux matières premières russes le plus rapidement possible. »

                                                             A quand l’annexion ?

Au lendemain de scrutins largement condamnés par la communauté internationale, les autorités prorusses des territoires ukrainiens occupés de Louhansk, Zaporijia et Kherson ont annoncé mercredi demander leur rattachement à la Russie au président Vladimir Poutine. « Cher Vladimir Vladimirovitch (…), je vous demande d’examiner la question de l’adhésion de la “république populaire de Louhansk” à la Russie en tant que sujet de la Fédération de Russie », a déclaré le chef séparatiste prorusse de Louhansk, Leonid Passetchnik, dans un texte publié sur Telegram. Une lettre similaire a été envoyée par Vladimir Saldo, qui dirige l’administration d’occupation de Kherson.

Les quatre régions où ont été organisées des consultations – Louhansk, Donetsk, Zaporijia et Kherson – ont rapporté des votes favorables au rattachement à la Russie de l’ordre de 87 % à 99 %. 

                                                    Kiev réclame davantage d’aide

Au lendemain de votes d’annexion, la diplomatie ukrainienne a appelé ce mercredi à une hausse significative de l’aide militaire occidentale.

« L’Ukraine appelle l’UE, l’OTAN et le G7 à augmenter immédiatement et significativement la pression sur la Russie, notamment en imposant de nouvelles sanctions dures et en augmentant significativement l’aide militaire à l’Ukraine », a dit le ministère des affaires étrangères, en demandant « des chars, des avions de combat, de l’artillerie à longue portée, des systèmes de défense antiaérienne et antimissiles ». Le ministère a également appelé « tous les Etats et les organisations internationales à condamner les actions illégales du Kremlin dans les territoires temporairement occupés d’Ukraine ».

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