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Dans le monde ces dernières heures

Tunisie Direct par Tunisie Direct
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Dans le monde, ces dernières heures…
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MAROC – Près de 78 milliards de dollars, en valeur actuelle, tel est le montant total des investissements nécessaires pour ancrer solidement le Maroc sur une trajectoire de résilience et bas carbone à l’horizon 2050, selon le Rapport sur le climat et le développement (CCDR) du Maroc, élaboré par la Banque mondiale.

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Investir maintenant dans l’action climatique procurera d’ »importants bénéfices au Maroc », en permettant de créer de nouveaux emplois, de redynamiser les zones rurales et de transformer le pays en un pôle industriel « vert » tout en l’aidant à atteindre plus largement ses objectifs de développement, indique le rapport, présenté jeudi à Rabat, par Carole Megevand, Leader de secteur Développement durable pour les pays du Maghreb.

Selon les estimations du rapport, un niveau optimal d’investissements dans la gestion du risque de catastrophe permettrait de couvrir l’équivalent de 15 à 20% des pertes moyennes annuelles, soit un montant annuel d’investissement moyen compris entre 67 et 90 millions de dollars.

Par ailleurs, afin de décarboner l’économie du pays à l’horizon 2050, le rapport met l’accent sur la réduction de la dépendance aux combustibles fossiles et le déploiement massif de l’énergie solaire et éolienne.

Selon les projections du rapport, plus de 85% de l’électricité pourrait être produite à partir d’énergies renouvelables d’ici 2050, contre 20% en 2021. Avec, à la clé, la création d’au moins 28.000 emplois nets par an (soit 140.000 emplois en cinq ans) dans les seuls secteurs du renouvelable et de l’efficacité énergétique.

D’autre part, le ministre de l’agriculture a annoncé 3,7 milliards de dirhams de subventions pour le secteur agricole.

MAURITANIE – Nouakchott et Madrid ont conclu un accord sur la sécurité devant permettre à la Mauritanie de disposer de plus de moyens logistiques pour lutter contre l’immigration clandestine, rapporte jeudi l’Agence mauritanienne d’information (AMI, officielle).

La Mauritanie est un pays de transit pour des candidats à l’immigration qui tentent de rejoindre l’Europe à travers l’Espagne. L’accord sur l’immigration clandestine a été signé mercredi entre le ministre mauritanien de l’Intérieur, Mohamed Ahmed Ould Mohamed, et son homologue espagnol, Fernando Grande-Marlaska, en visite depuis mercredi à Nouakchott, selon l’AMI.

Il « permettra à la Mauritanie d’obtenir des moyens logistiques et techniques dans le domaine sécuritaire afin de l’aider à faire face aux phénomènes de la migration illégale », dit l’AMI sans plus de précision. L’accord inclut aussi la lutte contre « la contrebande et d’autres types de crime organisé ainsi que la formation et l’échange d’expériences dans le domaine de la sécurité ».
Des moyens navals et aériens fournis par l’Espagne pour lutter contre l’immigration clandestine sont déjà basés à Nouadhibou, une ville de pêche dans le Nord-ouest de la Mauritanie, également zone de départ de migrants vers l’Europe.

Depuis le début de l’année, quelque 11.500 migrants ont réussi à faire la traversée vers les îles Canaries à partir de l’Afrique, selon des chiffres du gouvernement espagnol arrêtés au 15 septembre.

IRAN – Le sort de deux journalistes iraniennes, qui ont contribué à rendre publique l’affaire Mahsa Amini et sont emprisonnées en Iran depuis un mois, suscite de plus en plus l’inquiétude des défenseurs des droits humains, qui réfutent les accusations d’espionnage visant les deux journalistes.

Les journalistes Niloufar Hamedi, 30 ans, et Elaheh Mohammadi, 35 ans, ont été arrêtées au début des grandes manifestations qui ont éclaté en Iran après la mort le 16 septembre de Mahsa Amini.

Cette Kurde iranienne de 22 ans avait été arrêtée trois jours plus tôt par la police des mœurs, qui lui reprochait d’avoir enfreint le code vestimentaire strict de la République islamique, imposant notamment le port du voile en public.

Les deux journalistes sont détenues dans la prison d’Evine à Téhéran, selon des messages sur les réseaux sociaux postés par leurs familles.

Elles font partie des 51 journalistes arrêtés en Iran lors d’une vague d’arrestations menée par les autorités depuis le déclenchement des manifestations, selon le Comité pour la protection des journalistes (CPJ). Seuls 14 ont depuis été libérés sous caution.

Dimanche, plus de 300 journalistes et photojournalistes iraniens ont signé un communiqué critiquant les autorités pour avoir « arrêté (leurs) confrères et les avoir privés de leurs droits » notamment l’« accès à leurs avocats ».

IRAN – ETATS-UNIS – Le président iranien Ebrahim Raïssi a ironisé ce vendredi sur les propos tenus la veille par le président américain Jo Biden qui a affirmé qu’il veut « libérer » l’Iran.

« Les Etats-Unis disent qu’ils veulent libérer l’Iran mais je dois vous dire que l’Iran s’est libéré il y a 43 ans et ne se soumettra plus à vous », a lancé M. Raïssi devant des milliers de personnes rassemblées dans la capitale à l’occasion de la commémoration de la prise d’otages de l’ambassade américaine à Téhéran le 4 novembre 1979 par des partisans de la Révolution islamique.

« Mort à l’Amérique, mort à Israël, mort à la Grande-Bretagne! », a scandé la foule. « L’Iran est fort », « nous obéissons au Guide suprême » Ali Khamenei, peut-on lire sur des pancartes brandies par les manifestants à Téhéran.

Jeudi, le président américain Joe Biden a déclaré que son pays va « libérer » l’Iran. « Ne vous inquiétez pas, nous allons libérer l’Iran. (Les Iraniens) vont se libérer eux-mêmes très bientôt », a-t-il dit lors d’un discours électoral en Californie, en référence aux manifestants.

« Nos hommes et nos femmes sont déterminés, nous ne vous permettrons jamais de réaliser vos désirs sataniques », encore dit M. Raïssi à l’adresse des Etats-Unis, l’ennemi juré de l’Iran.

« L’ennemi veut cibler notre unité, notre sécurité, notre paix et notre détermination », a-t-il ajouté, saluant la diversité de la société iranienne, énumérant les communautés kurdes, baloutches, turkmènes et arabes.

De son côté, le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian a dénoncé vendredi « l’hypocrisie » des Etats-Unis, qui selon lui, « encouragent la violence et la terreur » en Iran, tout en cherchant à « conclure un accord sur le nucléaire ».

« M. Biden, arrêtez ce comportement hypocrite », a-t-il écrit sur Twitter.

L’Esteghlal FC, vainqueur de la Supercoupe d’Iran a refusé de célébrer avec enthousiasme son sacre en signe de soutien aux manifestations dans le pays. «Nous ne ferons pas la fête, nous ne sommes pas heureux », a expliqué le président du club, Ali Fathollahzadeh pour justifier ce silence inhabituel au moment de soulever le trophée.

LIBAN – Le commandant en chef de l’armée, le général Joseph Aoun a tenu jeudi une réunion élargie à Yarzé avec ses états-majors, chefs de brigades, officiers des grandes unités militaires et régiments, en présence des membres du conseil militaire. Leur donnant des directives pour faire face aux défis que pose la situation au Liban, le général Aoun a fait remarquer que  » la phase de vacance présidentielle dans laquelle vient d’entrer le pays, sur fond de tensions entre parties politiques, risque de s’accompagner de tentatives d’exploiter la situation pour porter atteinte à la sécurité « .

 » L’armée n’est pas du tout concernée par ces tensions (politiques), ni ne prend parti pour un camp ou un autre, mais est avant tout concernée par le maintien de la stabilité et de la paix civile « , a-t-il précisé.

 » Nous ne permettrons pas que la situation soit instrumentalisée ni que notre pays ne devienne un terrain livré aux incidents sécuritaires ou actions suspectes « , a ajouté le commandant en chef de l’armée, avant de renchérir :  » Il est interdit de porter atteinte à la sécurité, parce que la sécurité fait partie des constantes de l’armée et le restera « .

 » La situation sécuritaire est sous contrôle, et la protection du Liban relève de notre responsabilité. Nous n’avons jamais accepté qu’il soit porté atteinte à la sécurité et à la stabilité, et nous ne sommes pas près de l’accepter aujourd’hui « , a-t-il encore expliqué.

ISRAËL – Benjamin Netanyahou et ses alliés de droite ont remporté la majorité des sièges au Parlement à l’issue des législatives du 1er novembre, a annoncé jeudi la commission électorale israélienne.

Avec 32 sièges pour le Likoud de l’ancien premier ministre Netanyahu, 18 pour les partis ultra-orthodoxes et 14 pour une alliance d’extrême droite, le bloc de droite a remporté 64 sièges, d’après la commission. En face, le bloc du premier ministre sortant Yaïr Lapid, centriste, a remporté 51 sièges.

Selon le Premier ministre palestinien, ces élections « «ne conduiront pas à un partenariat pour la paix».

Le retour de Netanyahou constitue « un véritable saut dans l’inconnu », estime le correspondant à Jérusalem du Guardian qui s’interroge « sur la manière dont il va désormais exercer le pouvoir avec ses nouveaux partenaires d’extrême droite ». Inquiétude partagée par l’éditorialiste du New York Times pour qui « l’Israël que nous connaissions n’est plus », c’est comme si « on se réveillait aux États-Unis avec Trump président et Rudolph Giuliani comme procureur général », c’est « un véritable cauchemar ». « Mais où vont-ils ? », s’interroge également le Yediot Aharanot. Le quotidien israélien qui redoute « la formation d’un gouvernement sans précédent avec la plupart des portefeuilles importants entre les mains de fanatiques ».

Notamment, dans le viseur de la presse israélienne et de la presse mondiale : Itamar Ben Gvir, 46 ans, le numéro 2 du parti d’extrême droite Les sionistes religieux qui réclame d’ores et déjà le ministère de la Sécurité publique, s’insurge le Haaretz. Alors même « qu’il a été inculpé plus de 50 fois pour troubles à l’ordre public, et reconnu coupable d’incitation au racisme et même de soutien à une organisation terroriste ». « C’est un provocateur, toujours présent là où il faut attiser le conflit entre juifs et arabes », dénonce également le correspondant du Suddeutsche Zeitung qui rapporte que Ben Gvir « n’a même pas été enrôlé dans l’armée lorsqu’il était jeune car il était considéré comme un risque pour la sécurité ».

GAZA – L’armée israélienne a confirmé avoir frappé des cibles dans la bande de Gaza ce vendredi matin, en réponse à des roquettes tirées par le groupe palestinien Jihad islamique jeudi soir.

La frappe a visé une installation souterraine utilisée par le Hamas pour développer des roquettes, selon Tsahal.

Les médias gazaouis n’ont signalé aucun blessé, mais quelques dégâts matériels. Des sources citées par Al-Jazeera ont fait état de coupures de courant après l’attaque.

L’armée israélienne a indiqué qu’elle tenait le Hamas responsable de toutes les activités émanant de Gaza.

Quatre roquettes ont été tirées sur Israël par le Jihad islamique palestinien jeudi soir, dont l’une a été abattue par le système de défense antimissile israélien Dôme de fer.

Les roquettes ont été tirées en réponse à la mort d’un membre éminent du groupe lors d’une opération des forces de sécurité israéliennes à Jénine plus tôt dans la journée. Cette opération s’inscrivait dans le cadre de l’opération « Brise lame », lancée au début de l’année en réponse à une vague d’attentats terroristes.

ETHIOPIE – Au lendemain de la signature, en Afrique du Sud, d’un accord de « cessation des hostilités » entre le gouvernement éthiopien et les autorités du Tigré, la communauté internationale salue, pour reprendre les termes du gouvernement britannique, « le choix de la paix ». Toutefois, le texte de l’accord lui-même est à présent étudié à la loupe par les observateurs du conflit, pour qui de nombreuses questions sont encore sans réponse.

À l’image du chercheur Tim Vanden Bempt de l’Université de Gand, qui, note RFI, se réjouit du soulagement des « souffrances des populations », mais pour qui l’accord de Pretoria « laisse trop d’options ouvertes pour que les combats se poursuivent ou reprennent plus tard ». Il s’interroge notamment sur la présence et le rôle futur de l’armée érythréenne dans le Tigré, ainsi que des miliciens nationalistes de l’Amhara, les « Fanos ».

Et puis, après tous les crimes commis, se demande de son côté le professeur Kjetil Tronvoll de l’Université d’Oslo, les civils tigréens auront-ils confiance dans l’armée éthiopienne pour assurer leur sécurité, comme le stipule l’accord ? Rashid Abdi, de l’institut Sahan Research à Nairobi, s’interroge également. « Un problème va se poser si le désarmement » annoncé des forces tigréennes est simplement destiné à « désavantager le Tigré et donner à Addis-Abeba le pouvoir d’utiliser la force » comme bon lui semble.  Pour le chercheur et journaliste indépendant René Lefort, une voix très respectée sur l’Ethiopie, cet accord de paix masque une réalité très simple : il s’agit selon lui d’une « capitulation » des Tigréens, ni plus ni moins.

OUGANDA – Le bilan de l’épidémie d’Ebola en Ouganda est passé à 48 morts, avec 131 cas confirmés, a déclaré jeudi un responsable de la santé impliqué dans la gestion de l’épidémie.

La semaine dernière, le ministre ougandais de la santé a chiffré le nombre de décès à 30, avec 109 cas confirmés.

« A ce jour, 131 cas confirmés et 48 décès », a déclaré Henry Kyobe Bosa, commandant de l’incident Ebola au ministère ougandais de la santé, lors d’un briefing organisé par le bureau Afrique de l’Organisation mondiale de la santé.

« En ce qui concerne la propagation et la fin probable de l’épidémie, je vois qu’aucun expert de ce panel ne peut réellement prédire quand elle se terminera », a-t-il déclaré, ajoutant que les autorités utilisaient des mesures telles que la recherche des contacts, la communication des risques, ainsi que des traitements et des enterrements appropriés pour contrôler l’épidémie.

Le mois dernier, le gouvernement a déclaré qu’il était optimiste quant à la possibilité d’éradiquer l’épidémie d’Ebola d’ici la fin de l’année.

Le principal organisme de santé publique d’Afrique a déclaré la semaine dernière qu’il pensait que la situation « ne devenait pas incontrôlable ».

KENYA – Plus de 200 éléphants sont morts à cause de la sécheresse entre février et octobre au Kenya, pays d’Afrique de l’Est qui fait face à d’importants déficits de pluviométrie, a déclaré ce vendredi la ministre du Tourisme. Moteur économique de l’Afrique de l’Est et une destination touristique majeure sur le continent, notamment grâce à sa faune et au safari, subit une sécheresse d’une intensité inédite depuis 40 ans, et la faim y touche au moins 4 millions de personnes sur une population de plus de 50 millions d’habitants. Selon les autorités, la sécheresse touche 23 des 47 contés du pays.

Quatorze espèces seraient particulièrement touchées par la sécheresse. Entre février et octobre 2022, 205 éléphants sont morts à cause du manque d’eau à travers le pays, 512 gnous, 381 zèbres, 12 girafes et 51 buffles. 

Selon les données du ministère du Tourisme publiées en 2021, le Kenya compte plus de 36.000 éléphants. Pour faire face à la sécheresse, la ministre a annoncé que les autorités avaient mis en place notamment des «provisions de foin pour les espèces touchées». 

RDC – Le président Félix Tshisekedi a appelé jeudi soir « la jeunesse » de son pays à « s’organiser en groupes de vigilance » face à la rébellion du M23 qui, a-t-il réaffirmé, bénéficie de « l’appui du Rwanda ». Le Rwanda a « des velléités expansionnistes, avec comme intérêt principal l’appropriation de nos minerais », a-t-il accusé, dans un message à la nation diffusé par la télévision nationale.

« Pour ce faire, il s’active à déstabiliser l’est du Congo pour créer une zone de non-droit en vue d’assouvir ses appétits criminels », a poursuivi le président de la RDC, déplorant que les différentes initiatives diplomatiques engagées pour apaiser les tensions n’aient abouti à « aucun résultat tangible ».

L’est de la RDC est en proie depuis près de trois décennies aux violences de groupes armés, pour beaucoup hérités de guerres qui ont ensanglanté la région dans le sillage du génocide rwandais de 1994.

Le président a également demandé aux Congolais de « ne pas céder aux propos xénophobes et autres discours de haine ou de stigmatisation des communautés rwandophones ». Il a aussi « renouvelé » son appel aux jeunes qui en ont la vocation « à s’enrôler massivement » dans l’armée.

Après plusieurs semaines d’accalmie, la rébellion du M23 est à l’offensive depuis le 20 octobre dans le territoire de Rutshuru, dans la province du Nord-Kivu, où elle s’est emparée de plusieurs localités sur un axe routier stratégique desservant Goma, grande ville stratégique de l’est de la RDC. 

MADAGASCAR – Le gouvernement malgache a décidé de décaisser quatre milliards d’ariarys (928.505 dollars) pour acheter des engrais et des semences qui seront distribués à 42.906 agriculteurs dans le besoin pour assurer la saison agricole 2023, a-t-on appris ce vendredi d’un communiqué de la présidence.

L’objectif est de préserver la prochaine production agricole déjà perturbée par les crises, notamment le retard de la pluie et la faible pluviométrie prévue dans les prochains mois, a déclaré  Harifidy Ramilison, ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, dans un entretien accordé à la presse locale.

Selon une source auprès du ministère, la répartition se fera par filières prioritaires, en fonction de la spécialisation agricole et des besoins des paysans de chaque région.

Les agriculteurs les plus vulnérables seront priorisés dans la remise de ces intrants. Ces derniers, sous forme de kit, seront distribués au niveau de 20 régions dans le courant du mois, alors que commence la campagne culturale, précise la même source.

ZIMBABWE – Le président zimbabwéen, Emerson Mnangagwa, a appelé les investisseurs à prendre la mesure des immenses opportunités d’investissement au Zimbabwe et à éviter de se laisser décourager par la perception négative du risque.

Le Zimbabwe, qui était autosuffisant en matière de production alimentaire et qui était un important exportateur de blé, de tabac et de maïs à destination des 14 membres de la Communauté de développement de l’Afrique australe, d’autres pays africains et du reste du monde avant l’an 2000, a vu ses exportations s’effondrer. Avant 2000, l’agriculture représentait 40 % de toutes les exportations du pays. En 2010, cette part était tombée à 2 %.

Le président s’est exprimé jeudi lors d’un événement organisé en marge des Market Days de l’Africa Investment Forum 2022 à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Cet événement a mis l’accent sur les nombreuses opportunités d’investissement au Zimbabwe. Plusieurs ministres ont accompagné le président, en l’occurrence le ministre des Affaires étrangères Frederick Shava, le ministre des Finances et du Développement économique Mthuli Mcube, le ministre de l’Agriculture Anxious Masuka et celui de l’Industrie et du Commerce Sekai Nzenza.

« L’objectif est de convaincre le capital mondial réuni dans cette ville qu’il existe des possibilités d’investissement au Zimbabwe », a déclaré le président Mnangagwa.

La Banque africaine de développement et sept de ses partenaires ont créé l’Africa Investment Forum – la principale plateforme d’investissement en Afrique – pour attirer les investissements et les capitaux en Afrique. 

BOTSWANA – L’exploitation de diamants représente la première source de revenus de l’Etat botswanais et le partenariat avec le sud-africain De Beers a permis d’augmenter les ventes.

Debswana, la coentreprise entre l’Etat du Botswana et le groupe De Beers, a vendu pour 3,57 milliards de dollars de diamants entre janvier et septembre 2022. C’est l’une des informations contenues dans le rapport de statistiques de la Banque du Botswana publié cette semaine et consulté par l’Agence Ecofin.

Le document montre également que ce résultat est en hausse de 37 % par rapport à la même période l’année dernière. Les revenus totalisés au cours de ces trois premiers trimestres surpassent d’ailleurs ceux enregistrés pour toute l’année 2021 (3,46 milliards de dollars)

Notons aussi que janvier a été le meilleur mois en matière de chiffre d’affaires avec 673,1 millions de dollars générés, contre 82,4 millions de dollars en février, mois avec le moins bon résultat des 9 premiers de l’année.

Pour rappel, l’exploitation des diamants représente 70 % des recettes en devises étrangères du Botswana et 30 % des revenus de son gouvernement. En dehors des mines incluses dans le partenariat avec De Beers, la mine Karowe exploitée par le canadien Lucara est la seule autre exploitation industrielle du pays.

AFRIQUE DU SUD – L’Afrique du Sud, gros émetteur de gaz à effet de serre qui peine avec sa transition énergétique, a décroché une aide de 497 millions de dollars pour reconvertir une de ses vétustes centrales à charbon, a annoncé ce vendredi la Banque mondiale dans un communiqué.

La première puissance industrielle du continent dont une délégation accompagnera le président Cyril Ramaphosa à la COP27 qui s’ouvre dimanche en Égypte, tire encore 80% de son électricité du charbon, pilier de l’économie sud-africaine employant près de 100.000 personnes. Mais le pays est en proie à des coupures continues de courant, la compagnie publique Eskom, qui est endettée, étant incapable de produire suffisamment d’électricité avec des installations vieillissantes âgées en moyenne de 41 ans et mal entretenues.

«La réduction des émissions de gaz à effet de serre est un défi difficile à relever dans le monde entier, et particulièrement en Afrique du Sud compte tenu de la forte intensité en carbone du secteur énergétique», a déclaré le président de l’organisation, David Malpass, cité dans le communiqué.

L’Afrique du Sud a obtenu l’an dernier 8,5 milliards de dollars de prêts et subventions d’un groupe de pays riches pour financer la transition vers des solutions plus écologiques. Des négociations tendues sur la manière dont l’argent doit être dépensé devaient être engagées en amont de la COP27.

Selon la Banque mondiale, le pays a besoin d’au moins 500 milliards de dollars pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.

GRECE – La commission d’enquête du Parlement européen sur les logiciels malveillants (PEGA) a appelé ce vendredi le gouvernement grec à procéder à « une enquête urgente et approfondie » sur le scandale des écoutes illégales, une affaire qui empoisonne le climat politique du pays ces derniers mois.

Les révélations cette année de la mise sur écoute par le renseignement grec (EYP) des journalistes et politiciens dont Nikos Androulakis, député européen et chef du parti socialiste grec Kinal-Pasok, ont porté un coup majeur au gouvernement conservateur du Premier ministre Kyriakos Mitsotakis à huit mois des élections législatives, prévues d’ici juillet 2023.

Une délégation de dix eurodéputés néerlandais, belge, espagnol français, grec, italien, polonais et portugais se sont entretenus ces deux derniers jours à Athènes avec des responsables gouvernementaux, des journalistes et des ONG dans le cadre d’une investigation de la Pega sur ce dossier brûlant.

« Beaucoup de nos questions sont restées sans réponse », a indiqué Jeroen Leanaers, président de la Pega au cours de la conférence de presse dans les locaux du Parlement européen à Athènes.

Les eurodéputés ont critiqué l’enquête menée jusqu’ici par la majorité gouvernementale qui, lors des travaux d’une récente commission parlementaire constituée sur cette affaire, « avait bloqué le témoignage des personnalités-clés », dont les responsables de la société Intellexa qui, selon des médias, avait commercialisé Predator en Grèce.

L’enquête des médias d’investigation grecs a révélé que cette société avait « des liens » avec le gouvernement, notamment le conseiller et neveu du Premier ministre, limogé début août le même jour que le chef des renseignements.

Le gouvernement grec a nié jusqu’ici « l’utilisation des logiciels illégaux » soulignant que « l’État n’a jamais utilisé ce genre de logiciel ».

FINLANDE –Des plaintes pour mauvaise conduite visant la Première ministre finlandaise Sanna Marin ont été classées sans suite vendredi, après la diffusion cet été d’une vidéo controversée la montrant en train de s’amuser avec des amis.

Le chancelier de la Justice, un poste officiel en Finlande chargé d’examiner la légalité de l’action des membres du gouvernement, « ne voit aucune raison de suspecter la Première ministre de conduite illégale dans le cadre de ses activités ou d’avoir négligé ses fonctions officielles », a-t-il annoncé dans un communiqué.

Plusieurs dizaines de plaintes avaient été adressées au chancelier après la fuite fin août sur les réseaux sociaux d’une vidéo montrant la dirigeante de 36 ans dansant et s’amusant avec des amis et des célébrités locales.

L’affaire avait fait le tour du monde et soulevé tant la question du comportement des dirigeants dans leur vie privée que celles d’accusations jugées excessives portées contre les femmes au pouvoir.

Les requêtes accusaient notamment la plus jeune cheffe de gouvernement d’Europe de n’être pas en état de travailler « à cause d’une consommation d’alcool », d’avoir un comportement inapproprié pour une Première ministre ou encore d’avoir nui « à la réputation et à la sécurité » de la Finlande.

Mais le chancelier de la Justice a estimé que les plaintes n’avaient pas pu établir la violation d’une « fonction officielle spécifique ».

ALLEMAGNE- CHINE – Le chancelier allemand Olaf Scholz a demandé ce vendredi à la Chine, lors d’une visite dans le pays, des relations commerciales et économiques « équitables », fondées sur la « réciprocité ».

« Nous ne sommes pas partisans d’un découplage » des relations économiques avec la Chine, a déclaré Olaf Scholz avant un entretien avec son homologue chinois Li Keqiang à Pékin, « mais il est aussi clair pour nous que cela est lié à des relations économiques équitables, avec une réciprocité, à la question d’une ouverture réciproque aux investissements ».

Le chef du gouvernement allemand a estimé qu’il ne fallait pas « que des phénomènes de dépendance apparaissent, qui puissent contribuer à ce qu’on ne puisse pas faire du commerce librement ».

Olaf Scholz cherchait ainsi à répondre aux nombreuses critiques dont il fait l’objet, dans son pays et au-delà, visant ce déplacement en Chine à un moment où le président chinois Xi Jinping vient de renforcer son pouvoir, qualifié d’autoritaire par ses détracteurs, avec un troisième mandat.

Le chancelier est accusé d’entretenir avec la Chine dans le domaine commercial le même type de dépendance dont l’Allemagne souffre aujourd’hui dans le domaine énergétique avec la Russie de Vladimir Poutine.

Olaf Scholz a du reste estimé à Pékin que « la guerre d’agression russe contre l’Ukraine« était l’un des principaux facteurs rendant aujourd’hui  » le monde peu sûr, avec notamment la hausse des prix de l’énergie et les problèmes d’approvisionnement en denrées alimentaires.

Une manière de mettre la pression sur la Chine sur ce dossier. Officiellement neutre dans le conflit ukrainien, elle est jugée trop conciliante avec Moscou par les Occidentaux.

IRLANDE DU NORD – Le gouvernement britannique a renoncé à sa menace de convoquer des élections anticipées en Irlande du Nord, en plein blocage politique en raison du statut post-Brexit.

Londres avait donné aux partis politiques jusqu’au 28 octobre pour s’entendre et former un nouvel exécutif. Mais les unionistes, attachés à l’ancrage de la province au sein du Royaume-Uni, sont restés inflexibles, comme ils le sont depuis leur départ du gouvernement local en février.

« Je peux désormais vous confirmer qu’aucune élection n’aura lieu en décembre ou avant les fêtes. Je vais faire une annonce au Parlement pour indiquer les prochaines étapes », a indiqué ce vendredi le ministre britannique chargé de l’Irlande du Nord, Chris Heaton-Harris, dans un communiqué.

Le blocage politique est issu du refus du parti unioniste DUP, opposé au protocole post-Brexit octroyant un statut spécial à la province, de participer à l’assemblée locale, empêchant la formation d’un exécutif. Ce dernier doit être partagé avec les républicains du Sinn Fein, partisans d’une réunification avec la République d’Irlande et victorieux des élections locales en mai, en vertu de l’accord de paix de 1998 qui a mis fin à trois décennies de conflit intercommunautaire qui ont fait 3.500 morts.

Chris Heaton-Harris a consulté toute la semaine les différentes communautés pour tenter d’arriver à une solution, en vain.

PRECARITE-UE – Ne pas chauffer son logement malgré le froid ou sauter un repas alors qu’on a faim: un Européen sur quatre déclare se trouver dans une situation précaire, ce qui amène à renoncer à certains besoins, pointe un baromètre d’une association française, le Secours populaire, publié ce vendredi.

En raison d’une « situation financière difficile », 62% des Européens ont déjà restreint leurs déplacements et 47% ont déjà renoncé à chauffer leur logement malgré le froid, selon cette étude réalisée par l’institut de sondage Ipsos auprès de 6.000 individus, âgés de 18 ans et plus, originaires de six pays (Allemagne, France, Grèce, Italie, Pologne et Royaume-Uni). Il est également arrivé à 29% de ces personnes de sauter un repas alors qu’elles avaient faim.

Au total, 27% des personnes interrogées déclarent se trouver dans une situation précaire. Dans le détail, 51% des Grecs s’estiment fragilisés, contre 24% des Français et 18% des Allemands.

Les familles sont notamment touchées: près d’un parent sur deux a déjà renoncé à ce que son enfant parte en vacances ou à l’inscrire à une activité extrascolaire et 33% disent qu’ils ne sont pas toujours en mesure de donner à leur enfant une alimentation variée.

Là encore, les Grecs sont particulièrement nombreux à faire face à ces difficultés.

Pour « offrir de bonnes conditions de vie » à leurs enfants, 76% des parents se privent de loisirs et 48% de nourriture, relève aussi le sondage.

Le Secours populaire a soutenu près de 3,5 millions de personnes en difficulté l’an dernier.

Ce sondage a été mené du 17 juin au 6 juillet auprès d’un échantillon de 6.000 personnes représentatif de la population nationale âgée de 18 ans et plus dans chacun des six pays interrogés, selon la méthode des quotas. Dans chaque pays, 1.000 personnes ont été interrogées.

VENEZUELA – Un séisme de magnitude 6,0 a frappé dans la nuit de jeudi à vendredi le Salvador, a annoncé le ministère de l’Environnement, sans qu’aucune victime ou dégât matériel ne soient signalés dans un premier temps.

Le tremblement de terre s’est produit jeudi à 22h26 (04H26 GMT vendredi) dans l’océan Pacifique, à 37 km au sud de Playa Mizata, dans l’ouest du pays, et à 41 km de profondeur, selon le ministère.

Le séisme « n’a pas causé de dégâts » dans le pays, et l’armée et la police « ne signalent rien de nouveau », a tweeté le président salvadorien Nayib Bukele.

« Rien de nouveau sur la côte. Pas de dégâts sur les routes principales. Apparemment le séisme n’a pas provoqué de dommage. Grâce à Dieu », a-t-il ajouté.

Selon les médias locaux, la secousse a été ressentie dans pratiquement tout le pays et certains habitants paniqués ont évacué leurs maisons en pleine nuit.

Le séisme a également été ressenti au Guatemala voisin, selon les autorités locales, qui n’ont pas non plus fait état de victimes ou de dégâts.

TWITTER – « Nous allons lancer le processus difficile de réduction de nos effectifs mondiaux vendredi », a indiqué Twitter à ses employés jeudi dans un e-mail consulté par l’AFP, confirmant les rumeurs qui circulaient depuis qu’Elon Musk a racheté le réseau social il y a une semaine.

Selon le Washington Post, le nouveau dirigeant a prévu de remercier environ 50% des quelque 7.500 employés.

« Nous reconnaissons qu’un certain nombre d’individus qui ont réalisé des contributions notables à Twitter vont être affectés, mais cette action est malheureusement nécessaire pour assurer le succès de l’entreprise à l’avenir », déclare la société aux salariés.

Le patron de Tesla et SpaceX a racheté Twitter pour 44 milliards de dollars et en a pris le contrôle jeudi dernier, après six mois d’une acquisition très mouvementée.

Il a immédiatement dissous le conseil d’administration, congédié le directeur général et d’autres hauts responsables, et lancé des projets d’envergure avec des objectifs à remplir rapidement. Plusieurs ingénieurs ont rapporté avoir dû dormir sur place certains soirs.

Elon Musk, qui s’est d’abord rebaptisé « Chief Twit » (« twit » voulant dire « crétin » en anglais), puis « standardiste de la hotline de Twitter », a fait venir dès ce vendredi des développeurs de Tesla pour passer en revue le travail d’employés de Twitter.

« Le processus de licenciement en cours est une farce et une honte. Des sbires de Tesla prennent des décisions sur des gens dont ils ne savent rien à part le nombre de lignes de codes produites. C’est complètement absurde », a tweeté dimanche Taylor Leese, le directeur d’une équipe d’ingénieurs qui dit avoir été mis à la porte.

STELLANTIS – Le constructeur automobile Stellantis a appelé jeudi les propriétaires de 276.000 véhicules aux Etats-Unis à arrêter immédiatement de les conduire s’ils n’ont pas encore participé aux larges rappels liés aux airbags défectueux de Takata, après trois accidents mortels ces derniers mois.

« Plus ces véhicules restent longtemps non réparés, plus le risque de rupture de l’airbag est grand en cas d’accident », explique le groupe franco-italo-américain Stellantis, dans un message publié sur son site en soulignant que le remplacement est gratuit.

Les véhicules concernés, des breaks Dodge Magnum, des coupés Dodge Challenger ainsi que des berlines Dodge Charger et Chrysler 300, années 2005-2010, ont fait l’objet de deux rappels après la découverte de défauts sur les airbags fabriqués par Takata.

Mais environ 20% des propriétaires n’ont pas encore procédé aux réparations nécessaires.

Une enquête réalisée en 2017 par l’Université du Michigan citait trois principales raisons pour lesquelles les consommateurs ignorent les rappels: la crainte qu’un concessionnaire essaie de vendre plus de réparations, la difficulté à abandonner son véhicule pour une réparation, et l’idée que l’attente pour le faire réparer est trop longue.

Le remplacement de l’airbag prend moins d’une heure, assure Stellantis.

SENEGAL – La justice sénégalaise a entendu ce jeudi à Dakar pour la première fois le principal opposant du pays, Ousmane Sonko, visé par des accusations de viols, qui espère un « non-lieu total par rapport à ces faits inexistants », a affirmé à l’AFP un de ses avocats.

L’audition a duré trois heures et M. Sonko a quitté le palais de justice de Dakar dans le calme. Un important dispositif de sécurité avait été déployé dans toute la ville, notamment autour de son domicile et du tribunal.

Sa mise en cause puis son arrestation en mars 2021 avaient contribué à déclencher plusieurs jours d’émeutes, de pillages et de destructions, qui avaient fait au moins une douzaine de morts.

Ousmane Sonko, 48 ans, candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2024, a été inculpé pour viols et menaces de mort et placé sous contrôle judiciaire en mars 2021, après avoir été visé en février 2021 par la plainte d’Adji Sarr, une employée d’un salon de beauté où il allait se faire masser.

« L’audition s’est très bien passée. Il (M. Sonko) a donné des éléments de preuves attestant (…) d’un complot mal ficelé », a dit Ciré Clédor Ly, l’un de ses avocats.

M. Sonko « a répondu aux questions en éventrant le complot » dont les tenants « n’ont pas de dossier mais simplement des inventions et des mensonges pour salir un leader politique », a-t-il ajouté, refusant d’en dire plus en raison, selon lui, du secret de l’instruction.

M. Sonko a affirmé sur Twitter que son audition « a pris fin et s’est très bien déroulée ». Il a cependant dénoncé l’arrestation à Dakar par la gendarmerie « des éléments de sa sécurité », alors que son audition était en cours, le laissant « sans protection ».

COREES – L’armée sud-coréenne a annoncé, vendredi 4 novembre, avoir déployé des avions furtifs, après avoir détecté 180 avions de combat nord-coréens dans l’espace aérien de Pyongyang. C’est un nouvel épisode de la spectaculaire montée des tensions ces derniers jours dans la péninsule coréenne, où Séoul et Washington conduisent des exercices militaires conjoints.

L’état-major interarmées sud-coréen a ajouté avoir « déployé 80 avions de chasse, dont des F-35A ». Les avions mobilisés pour les exercices militaires avec les Etats-Unis sont également « prêts » à décoller, selon cette même source.

Ces exercices aériens conjoints ont été prolongés jusqu’à samedi après le tir raté d’un missile balistique intercontinental (ICBM) par la Corée du Nord jeudi matin. Ils figurent parmi les plus importants jamais réalisés, avec des centaines d’avions de guerre impliqués de part et d’autre.

Pyongyang a déclaré de son côté que la prolongation de ces exercices était « un choix très dangereux et mauvais », et a tiré trois missiles balistiques à courte portée jeudi en fin de journée.

Dans la foulée, l’armée de Séoul a détecté environ 80 tirs d’artillerie effectués par le Nord dans une « zone tampon » maritime depuis la région de Kumkang, dans la province de Kangwon, sur la côte est du pays.

TRUMP – Le battu de 2020 envisage de lancer une troisième candidature à la Maison-Blanche ce mois-ci, ont déclaré trois conseillers de Trump jeudi 3 novembre, tandis qu’il a lui-même évoqué la forte possibilité d’un retour lors d’un rassemblement dans l’Iowa plus tard dans la journée.
«Et maintenant, afin de rendre notre pays prospère, sûr et glorieux, je vais très, très, très probablement le refaire», a déclaré l’ancien président lors du rassemblement de jeudi soir, évoquant l’idée une candidature pour 2024.

«Préparez-vous, c’est tout ce que je vous dis, très bientôt. Préparez-vous», a-t-il ajouté. Selon ses conseillers, Donald Trump a téléphoné à ses confidents afin d’élaborer des scénarios possibles, alors qu’il cherche à tirer profit des victoires républicaines attendues lors des élections de mi-mandat de mardi 8 novembre.

Par ailleurs, un juge de New York a imposé jeudi la nomination d’un contrôleur indépendant pour éviter toute « nouvelle fraude » financière au sein de la Trump Organization, dans une décision cinglante qui appuie les poursuites civiles engagées par la procureure générale de l’Etat de New York contre l’ancien président des Etats-Unis. Ce dossier est distinct du procès pénal qui s’est récemment ouvert devant un tribunal de Manhattan pour fraude fiscale et qui vise la Trump Organization en tant que personne morale, son directeur financier Allen Weisselberg ayant déjà plaidé coupable.

BURKINA – MALI – Pour son premier déplacement à l’étranger, Ibrahim Traoré, récemment désigné président de la transition au Burkina Faso, a rencontré à Bamako son homologue malien, qui est venu personnellement l’accueillir à sa descente d’avion.

Une visite « d’amitié et de travail », selon le ministère malien des Affaires étrangères, consacrée aux « questions sécuritaires qui préoccupent les deux pays », selon les précisions de la présidence burkinabè. « Renforcer l’axe Ouagadougou-Bamako », « intensifier la lutte armée contre les groupes terroristes », « mutualiser les moyens de combats », tels sont les objectifs affichés. Après son retrait du G5-Sahel, annoncé en mai dernier, le Mali avait déjà indiqué vouloir poursuivre la lutte antiterroriste de manière collective, mais dans des cadres bilatéraux. Parmi les pistes possibles figurent la mise en place de patrouilles conjointes le long de la frontière, ou encore la nomination d’officiers de liaison à Bamako et à Ouagadougou pour fluidifier le commandement.

D’autre part, les Etats-Unis vont exclure le Burkina Faso de l’accord commercial liant la première puissance mondiale aux pays africains, a annoncé la Maison Blanche, justifiant cette décision par l’absence de progrès vers un retour à la démocratie, après les deux coups d’Etat militaires dans le pays depuis début 2022. Le Mali est déjà exclu.

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