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Dans le monde ces dernières heures

Tunisie Direct par Tunisie Direct
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dans INTERNATIONAL, Les infos du jour
Dans le monde, ces dernières heures…
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SYRIE – Quatre soldats syriens ont été tués par des frappes israéliennes menées ce samedi matin dans le centre de la Syrie, a annoncé une source militaire citée par l’agence officielle Sana. Il s’agit de la deuxième série de frappes imputée à l’Etat hébreu en l’espace de moins d’une semaine.

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« Vers 06h30 (heure locale), l’ennemi israélien a mené une attaque aérienne » dans le centre et sur la côte de la Syrie, tuant quatre soldats et en blessant un, et faisant des dégâts matériels, a indiqué cette source.

L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) a également parlé de frappes israéliennes dans les provinces centrales de Homs et Hama qui ont causé selon lui la destruction d’armes et de munitions. Selon cette ONG basée en Grande-Bretagne disposant d’un large réseau de sources dans le pays, elles ont visé des sites liés à des groupes pro-iraniens.

Israël a également frappé un site militaire de l’armée de l’air dans la province côtière de Lattaquié, indique l’OSDH. Des frappes israéliennes avaient déjà visé le 13 novembre la province de Homs, notamment la base aérienne d’Al-Chaayrate, tuant deux soldats, selon les médias d’Etat syriens.

IRAK – Quatre soldats irakiens ont été tués ce samedi matin lors d’une attaque « à la mitrailleuse » contre leur poste avancé menée par des inconnus près de la ville de Kirkouk, au nord de Bagdad, a-t-on appris auprès d’une source militaire.

L’attaque, qui n’a pas été revendiquée dans l’immédiat, a eu lieu « vers 05H00 » (02H00 GMT), a déclaré ce responsable sous le couvert de l’anonymat.

Elle a visé un poste avancé de l’armée situé dans une zone désertique, entre la grande ville de Kirkouk et celle de Souleimaniyeh, dans la région autonome du Kurdistan d’Irak.

Cette zone désertique est revendiquée tant par le gouvernement de Bagdad que celui du Kurdistan autonome, et des combattants kurdes irakiens sont déployés à « un kilomètre » du lieu de l’attaque, selon la source militaire.

Dans ce secteur, des éléments du groupe jihadiste Etat islamique (EI), mais aussi des rebelles kurdes turcs du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), sont également actifs.

La Turquie mène des opérations militaires terrestres et aériennes dans le nord de l’Irak contre le PKK.

Dans cette même région, des cellules de jihadistes de l’EI attaquent de façon sporadique l’armée et la police irakiennes, notamment dans les zones désertiques et montagneuses du nord du pays.

IRAN – Des membres des forces de l’ordre iraniennes ont tiré, dans un hôpital du nord-ouest du pays, sur la famille d’un manifestant tué, ont pris son cadavre et l’ont enterré dans un endroit tenu secret, a rapporté une ONG ce samedi.

« La nuit dernière, des membres des Gardiens de la Révolution (l’armée idéologique de la République islamique, ndlr) ont attaqué l’hôpital Shahid Gholi Pur à Boukan, pris le cadavre de Shahryar Mohammadi et l’ont enterré dans un endroit tenu secret », a indiqué l’ONG de défense des Kurdes d’Iran Hengaw.

« Ces forces ont ouvert le feu sur sa famille, blessant au moins cinq de ses membres », a-t-elle ajouté.

Ces dernières semaines, les funérailles de manifestants tués dans la répression ont souvent donné lieu à des rassemblements pour dénoncer la mort de Mahsa Amini, et plus généralement pour contester le pouvoir.

Afin d’empêcher ce type de manifestations, les forces de sécurité iraniennes prennent désormais les cadavres de protestataires qu’elles ont tués pour les enterrer, accusent des militants.

D’autre part, au moins trois manifestants ont été tués ce samedi par les forces de sécurité iraniennes dans le nord-ouest du pays lors de protestations déclenchées par la mort de Mahsa Amini, a annoncé Hengaw, une ONG de défense des Kurdes d’Iran. «Les forces répressives du gouvernement ont ouvert le feu sur des manifestants dans la ville de Divandarreh, tuant au moins trois civils», a déclaré à l’AFP cette ONG basée en Norvège.

L’Iran a dénoncé ce samedi le « silence » de la communauté internationale après de récentes attaques meurtrières dans plusieurs villes du pays, qualifiées d’actes « terroristes » par le pouvoir.

« Le silence délibéré des étrangers, initiateurs du chaos et de la violence en Iran, face aux opérations terroristes (…) a pour conséquence d’encourager les terroristes et de renforcer le terrorisme dans le monde », a déclaré le ministère iranien des Affaires étrangères dans un communiqué, publié par l’agence officielle Irna

LIBAN – Le chef du Courant patriotique libre Gebran Bassil a indiqué qu’il travaillait pour trouver un candidat de compromis à la présidence de la République qui serait en mesure de faire passer des réformes cruciales. Il a cependant ajouté qu’il se présenterait lui-même pour le poste s’il considérait que le candidat choisi constituait une mauvaise option.
« Je suis à la tête du plus grand bloc parlementaire et c’est mon droit total d’être candidat mais j’estime que l’existence du Liban est bien plus importante que cela et c’est cette existence qui est actuellement en jeu », a ajouté le gendre de l’ex-président Michel Aoun, dans une interview à l’agence Reuters.
« J’ai pris la décision de ne pas me présenter afin d’éviter la vacance et de faciliter le processus visant à élire un bon candidat qui aurait une forte probabilité de succès. Je n’ai pas fait cela pour que le poste reste vacant et qu’une mauvaise personne vienne combler le vide », a-t-il poursuivi.
Le chef du courant aouniste a ajouté: “Je n’accepterai pas d’avoir un mauvais président et dans ce cas bien sûr, je me présenterai « . M. Bassil a espéré qu’une percée à la présidence pourrait être réalisée d’ici la fin de l’année, relevant que même un tel retard était  » dangereux « .
On rappelle que dans un enregistrement qui a fuité jeudi, M. Bassil avait déclaré que la présidentielle ne pourrait en aucun cas avoir lieu sans le CPL, critiquant au passage le député Sleiman Frangié (candidat potentiel du Hezbollah) et le président du Parlement Nabih Berry et s’attirant des réponses virulentes. 

ISRAËL – Le conseiller spirituel du parti du sionisme religieux de Bezalel Smotrich a déclaré vendredi qu’il était favorable à la transformation d’Israël en un État régi par la loi religieuse, tout en insistant sur le fait que cela ne porterait pas atteinte aux droits individuels.

« Il n’y a aucun problème à avoir un État halakhique (conformément aux lois juives). Personne ne parle de porter atteinte à la vie privée des gens. En quoi les droits des personnes seront-ils lésés ? Je ne comprends pas où est le problème. Nous parlons d’un Etat juif », a déclaré le rabbin Haïm Druckman dans une interview accordée au quotidien Israel Hayom.

Cette position a été exprimée par Smotrich lui-même dans le passé, tout en s’attirant rapidement les foudres du leader du Likoud Benjamin Netanyahou, qui devrait devenir le prochain Premier ministre. 

La stature politique de Smotrich a pris de l’ampleur après les élections de ce mois-ci, lorsque son alliance du sionisme religieux, composée de trois partis d’extrême droite, a doublé de taille et remporté 14 sièges à la 25e Knesset. Aujourd’hui, il vise à être nommé ministre de la Défense ou ministre des Finances.

Smotrich serait poussé par des rabbins du camp religieux national à ne pas revenir sur sa demande de portefeuille du ministère de la Défense, qui considèrent la nomination du président du sionisme religieux comme une occasion de faire évoluer la politique d’Israël en Cisjordanie et d’écarter définitivement la possibilité de créer un État palestinien.

EGYPTE – La société russe Rosatom devait procéder ce samedi 19 novembre au début de la construction de la deuxième unité de la centrale El Dabaa en Égypte, soit deux mois avant le délai initial.

Quatre mois plus tôt, le 29 juin, le régulateur égyptien a autorisé la construction de la première unité de la centrale. Fin septembre, son fondement a été installé.

El Dabaa sera la première centrale nucléaire égyptienne. Sa construction est effectuée par Rosatom dans le gouvernorat de Marsa-Matrouh, au bord de la mer Méditerranée, à 300 km du Caire.

C’est le premier grand projet de Rosatom en Afrique. D’ici 2028, la société russe construira quatre unités de la centrale qui fonctionnera à plein régime vers 2030.

ETHIOPIE – L’aide médicale et alimentaire a commencé à arriver dans certaines régions du Tigré ces derniers jours. Le Comité international de la Croix-Rouge et le Programme alimentaire mondial ont fait parvenir plusieurs dizaines de tonnes de matériel d’urgence par camions et organiseront d’autres livraisons dans les jours à venir, alors que la province était coupée du monde depuis le mois d’août. Mais cela reste encore insuffisant pour faire face à la situation.

Cependant cette aide n’est parvenue à ce stade qu’aux territoires occupés par l’armée fédérale. « Que personne ne soit dupe », se désole une source médicale tigréenne, jointe par le service Afrique de RFI. Les hôpitaux de Mekele n’ont « rien reçu du tout, sinon des tubes et des gants ». « Nous n’avons toujours ni insuline, ni antibiotiques, ni fluides, ni traitement contre le VIH ou la tuberculose », dit cette source, qui indique qu’une liste a été fournie aux agences internationales.

« Deux patients sous dialyse sont morts le week-end dernier, se désole cette source. Un autre patient devrait mourir dans les heures qui viennent. »

OUGANDA-RDC – L’armée ougandaise a annoncé qu’elle se préparait à déployer du personnel militaire dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) dans le cadre de la mission de la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE), face à la reprise des combats entre les forces armées et les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23).

Le porte-parole de l’armée ougandaise, Felix Kulaigye, a souligné dans un message publié sur son compte Twitter que « les troupes ougandaises sont en phase finale de leur déploiement en RDC dans le cadre de la force EAC ».

« La force subit actuellement la dernière phase de formation avant d’être insérée dans l’est de la RDC pour rejoindre ses homologues kenyans déjà présents à Goma », a-t-il déclaré, faisant référence à l’envoi récent de troupes par Nairobi pour faire face à la situation.

Kulaigye lui-même a déclaré à la BBC que Kampala enverrait environ 1 000 soldats dans la région d’Ituri avant la fin du mois.

L’Ouganda est également déployé en RDC pour combattre les Forces démocratiques alliées (ADF), qui ont prêté allégeance au groupe djihadiste État islamique en Afrique centrale (EIAC) dans le cadre d’un accord de coopération militaire avec Kinshasa.

RWANDA – RDC – Le président rwandais Paul Kagame s’est joint aux appels à faire avancer les rebelles du M23 en République démocratique du Congo pour qu’ils cessent le feu et se retirent du territoire capturé, a déclaré l’ancien dirigeant du Kenya, Uhuru Kenyatta.

Kenyatta, qui a quitté ses fonctions en août, joue actuellement un rôle de médiateur dans le conflit dans l’est instable de la RDC au nom du bloc régional de la Communauté d’Afrique de l’Est, composé de sept pays.

Les combats ont déplacé des milliers de personnes et ravivé les tensions régionales alors que le M23, composé principalement de Tutsis congolais, s’est emparé de pans entiers de territoire à travers le Nord-Kivu.

« Kenyatta, en discussion avec le président Kagame, a convenu de la nécessité d’un cessez-le-feu immédiat », a déclaré un communiqué du bureau de Kenyatta vendredi soir après un appel téléphonique entre les deux hommes.

« Le président Kagame a également accepté d’aider le facilitateur de la CAE à exhorter le M23 à un cessez-le-feu et à se retirer des territoires capturés », a-t-il déclaré dans un communiqué publié en anglais.

Kinshasa accuse le Rwanda de soutenir le M23, ce que des experts de l’ONU et des responsables américains ont également souligné ces derniers mois.

Kigali conteste l’accusation, accusant Kinshasa à son tour de collusion avec les FDLR, un ancien groupe rebelle hutu rwandais établi en RDC après le génocide de 1994 principalement tutsis au Rwanda. 

La RDC compte dénoncer l’agression dont elle accuse le Rwanda via le M23, au cours du 18e sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie, ouvert ce samedi à Djerba.

KENYA-CHINE – Un avion transportant 404 kg de homards vivants en provenance de Nairobi a atterri jeudi à l’aéroport international Huanghua de Changsha, marquant le premier lot d’importations de ce type en provenance du Kenya dans la province chinoise du Hunan (centre) cette année.

Après une mise en quarantaine aux douanes de Changsha, ces produits frais entreront bientôt sur le marché chinois.

Selon l’importateur chinois des marchandises, les homards kenyans sont moins chers que ceux provenant d’Australie. Il envisage d’étendre ses importations pour répondre aux besoins des consommateurs chinois.

Les douanes ont ouvert un canal prioritaire pour un dédouanement rapide des importations de produits frais.

ANGOLA – Dans une déclaration envoyée à Reuters, les représentants d’Isabel dos Santos ont déclaré que ses avocats avaient « consulté la base de données d’Interpol et, jusqu’à présent, il n’y avait aucune référence à la délivrance d’un mandat ».

L’agence de presse portugaise Lusa a rapporté vendredi qu’Interpol avait émis un mandat après que les procureurs angolais eurent demandé à l’agence de « localiser, arrêter » et extrader Mme dos Santos.

Interpol et les procureurs n’ont pas répondu aux demandes de commentaires de Reuters.

Citant un document officiel, Lusa a déclaré que la femme d’affaires de 49 ans était recherchée pour des infractions présumées, notamment détournement de fonds, fraude, trafic d’influence et blanchiment d’argent.

Elle fait face depuis des années à des accusations de corruption, y compris une allégation de 2020 par l’Angola selon laquelle, pendant la présidence de son père, elle et son mari ont dirigé 1 milliard de dollars de fonds publics vers des entreprises dans lesquelles ils détenaient des participations.

Elle a nié à plusieurs reprises tout acte répréhensible.

Jose Eduardo dos Santos, décédé en juillet, a dirigé l’Angola pendant près de quatre décennies jusqu’en 2017.

MADAGASCAR – Des peines exemplaires ont été prononcées lors du procès du meurtre du militant écologiste Henri Rakotoarisoa, assassiné le 1er juin. En plus des huit personnes condamnées à des travaux forcés à perpétuité, deux autres accusés ont écopé de trois ans de prison ferme pour non-assistance à personne en danger. Les 23 autres ont été acquittés.

Henri Rakotoarisoa, 70 ans, dénonçait depuis deux ans les coupes illicites de bois de trafiquants dans une forêt primaire proche de Moramanga, dans l’est de l’île. 

La Cour a également prononcé 40 millions d’ariary, soit près de 9 000 euros de dommages et intérêts en faveur de la famille de Henri Rakotoarisoa.

Un meurtre qui rappelle l’urgence d’adopter la loi sur la protection des défenseurs des droits humains et des lanceurs d’alerte dans le pays, insiste de son côté la société civile.

RELIGION – Le chef de file des évêques catholiques allemands Georg Bätzing a exprimé samedi une « certaine inquiétude » concernant les efforts de modernisation que veut engager l’Eglise dans le pays après une semaine de consultations tendues au Vatican.

Le haut ecclésiastique s’est certes déclaré « soulagé » que l’ensemble des thèmes importants aient été discutés avec le pape François et les cardinaux pendant cette visite dite « ad limina », normalement une réunion de routine, des évêques allemands au Saint-Siège.

« Je rentre à la maison avec une certaine inquiétude », a-t-il toutefois ajouté lors d’une conférence à Rome, précisant ne pas être en mesure d’évaluer quelle « dynamique » se développera pour les aspirations de réforme en Allemagne après cette visite.

Dans la foulée des scandales de pédophilie qui ont entaché la crédibilité de l’Eglise et détourné de nombreux fidèles, l’assemblée des évêques a lancé il y a trois ans un synode censé aboutir d’ici 2023 à une modernisation de l’institution.

Parmi les grands thèmes de ce synode, vu d’un œil très méfiant par le Vatican mais aussi par certains évêques allemands conservateurs, figurent celui des prêtres mariés ainsi qu’une place plus grande réservée aux laïcs et aux femmes.

Face à la difficulté croissante de recruter de nouveaux prêtres, l’influent cardinal de Munich Reinhard Marx, considéré comme un modéré, s’était notamment clairement prononcé en février en faveur d’une levée de l’obligation de célibat.

Lors de la visite à Rome, les deux partis ont campé sur leur position.

Le Vatican continue de s’opposer à une telle réforme, craignant qu’elle se propage dans d’autres pays, selon Georg Bätzing. Le pape a déjà reproché aux évêques allemands de vouloir créer une nouvelle Eglise protestante.

Concernant par exemple la question d’une possible ordination des femmes, le Vatican a fait comprendre que celle-ci était « close ». « Nous disons, on continue » d’en parler, a décrit Georg Bätzing. « Les évêques allemands ont clairement dit que l’Eglise vivait une époque où (…) les interdits et les intimidations ne sont plus possibles », a-t-il insisté.

BURKINA – Le gouvernement du Burkina Faso a appelé ce samedi la population « au calme et à la retenue », au lendemain d’une manifestation contre la présence de la France dans ce pays sahélien miné depuis plusieurs années par des violences jihadistes.

« Le gouvernement appelle les populations au calme et à la retenue, au risque de plonger notre pays dans un cycle de manifestations sans fin, préjudiciables à nos objectifs de paix, de stabilité et de sécurité, recherchés pour nos populations », indique un communiqué du porte-parole du gouvernement, Jean-Emmanuel Ouédraogo.

« Il invite en particulier la jeunesse à ne pas se laisser divertir, et à se focaliser sur les objectifs de défense opérationnelle dans la guerre totale que nous menons contre le terrorisme (…) plutôt que sur des manifestations du genre, dont les bénéfices pour la cause de la lutte de notre peuple restent à prouver », poursuit ce texte.

Vendredi, les forces de l’ordre burkinabè ont dispersé à Ouagadougou une manifestation contre la présence de la France au Burkina Faso.

Ces manifestations qui ont visé principalement l’ambassade de France à Ouagadougou, se sont également étendues à la base militaire française à Kamboinsin, en périphérie de la capitale, où est stationné un contingent de forces spéciales de la force Sabre.

Samedi, le gouvernement burkinabè a assuré qu’il « ne dérogera pas aux règles et principes de protection dus aux diplomates et aux représentations diplomatiques présents sur le sol burkinabè ».

Le 28 octobre, plusieurs centaines de personnes avaient déjà manifesté pour exiger le « départ dans un délai de 72h » de la France au Burkina Faso.

BULGARIE-TURQUIE – Cinq suspects ont été mis en examen en Bulgarie après l’attentat perpétré le 13 novembre à Istanbul, attribué par les autorités aux combattants kurdes du PKK et à leurs alliés en Syrie, a annoncé ce samedi 19 novembre le parquet bulgare.

« Cinq personnes ont été inculpées pour avoir aidé » un des auteurs présumés de l’attentat à fuir, a déclaré à l’AFP Siyka Mileva, porte-parole du procureur général de Sofia.

Leur rôle a été « logistique », a-t-elle précisé, ajoutant que le parquet avait requis un placement en détention pour quatre d’entre elles.

Selon les chaînes de télévisions locales, trois sont originaires de Moldavie et un autre d’un pays arabe, qui n’est précisé.

Six personnes ont été tuées et 81 autres blessées dans l’explosion survenue dimanche dernier en plein après-midi sur une artère piétonne, en plein cœur d’Istanbul.

L’attaque n’a pas été revendiquée à ce stade.

Dix-sept personnes ont été écrouées en Turquie, parmi lesquelles une jeune femme de 23 ans accusée d’avoir déposé la bombe sur un banc de l’avenue d’Istiklal.

Interpellée dans un appartement de la banlieue d’Istanbul, Alham Albashir, présentée comme étant de nationalité syrienne, serait entrée clandestinement en Turquie en provenance du nord-est syrien, selon les autorités.

Elle a reconnu les faits lors de sa garde à vue, ont-elles affirmé.

Selon l’agence de presse officielle Anadolu, citant le rapport de police, elle a déclaré avoir été pour la première fois en contact avec le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) en 2017, par l’intermédiaire de son ex-petit ami, et aurait gardé un lien avec l’organisation après leur rupture.

Le PKK et les YPG (Unités de protection du peuple), milice kurde active en Syrie et accusée par la Turquie d’être affiliée au PKK, ont nié toute implication dans l’attentat.

APEC – Les dirigeants de la région Asie-Pacifique ont affirmé qu’il condamnaient « pour la plupart » la guerre en Ukraine, dans la déclaration finale du sommet de l’Apec publiée ce samedi, ajoutant leur voix à la pression internationale sur la Russie.

Après une journée et demie de discussions à Bangkok, les 21 membres du forum de coopération économique Asie-Pacifique se sont accordés sur une déclaration commune critiquant le conflit et les bouleversements économiques mondiaux déclenchés par l’invasion russe de l’Ukraine.

« La plupart des membres ont fermement condamné la guerre en Ukraine et ont souligné qu’elle causait d’immenses souffrances humaines et exacerbait les fragilités existantes dans l’économie mondiale », indique le communiqué.

Cette déclaration finale a été approuvée par tous les membres, y compris la Russie et la Chine qui s’est abstenue de critiquer publiquement Moscou pour l’invasion.

« Il y avait d’autres points de vue et des évaluations différentes de la situation et des sanctions », précise le communiqué, qui reprend mot pour mot la même formulation que celle du G20 publiée plus tôt dans la semaine à l’issue d’un sommet en Indonésie.

La déclaration de l’Apec déplore l’impact du conflit ukrainien sur la croissance économique, l’inflation, les chaînes d’approvisionnement et la sécurité énergétique et alimentaire.

Les États-Unis et leurs alliés ont profité du sommet du G20 pour élargir la coalition contre l’invasion russe.

TRUMP – Le procureur spécial nommé par le ministre américain de la Justice pour superviser les investigations visant Donald Trump « ne va pas enquêter de façon impartiale », a accusé ce dernier vendredi soir.

« Ce terrible abus de pouvoir est le dernier en date dans une longue série de chasses aux sorcières qui ont débuté il y a longtemps », a poursuivi l’ancien président lors d’une allocution dans sa résidence de Mar-a-Lago, en Floride.

« Je subis ces enquêtes, cette comédie et ces arnaques depuis le jour où je suis descendu de l’escalator de la Trump Tower », a fustigé M. Trump, vêtu d’un smoking noir.

« Nous ne pouvons pas laisser ces abus atroces perdurer », a-t-il ajouté.

Le ministre américain de la Justice Merrick Garland a nommé vendredi un procureur expert en crimes de guerre pour enquêter de façon indépendante sur le milliardaire républicain, trois jours après sa déclaration de candidature à la présidentielle de 2024.

Ce soir, Donald Trump prendra virtuellement la parole lors d’un événement auquel plusieurs figures importantes du parti républicain, dont des rivaux potentiels dans la course à la Maison Blanche, participeront aussi.

L’ancien président, son ancien vice-président Mike Pence et le gouverneur de Floride Ron DeSantis s’adresseront au rassemblement annuel de la Coalition juive républicaine, qui a lieu à Las Vegas jusqu’à ce dimanche.

EQUATEUR – Au moins neuf personnes ont été tuées vendredi dans des affrontements entre détenus dans une prison de la capitale équatorienne Quito, a-t-on appris de source officielle.

Le bureau du procureur « va ouvrir une enquête sur la mort violente de neuf personnes dans la prison d’El Inca », a annoncé l’institution sur Twitter, précisant que « l’enlèvement des corps est en cours ».

Des images diffusées sur les réseaux sociaux montraient un hélicoptère survolant la prison, située dans le nord de la capitale.

Ces violences interviennent quelques heures après le transfert par les autorités pénitentiaires d’un redouté chef de gang, nommé Bermudez, depuis cette prison d’El Inca vers un autre centre pénitentiaire de haute sécurité, dans la grande ville portuaire de Guayaquil.

Un autre chef de gang a lui aussi été transféré d’une autre prison vers Guayaquil.

Annonçant dans la matinée cette mesure d’isolement visant ceux qui cherchent à « créer le chaos », le président équatorien Guillermo Lasso avait diffusé des photos de l’opération.

Les centres de détention du pays sont le théâtre de violences récurrentes entre gangs rivaux. Depuis février 2021, on recense huit massacres dans ces prisons et 400 détenus tués, la plupart démembrés et brulés.

COREE DU NORD – Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a supervisé le lancement de son dernier missile balistique intercontinental accompagné de sa fille dont l’existence est ainsi révélée au monde pour la première fois, dans un message publié samedi par l’agence d’Etat KCNA.

Dans un contexte de tensions croissantes dans la péninsule coréenne, Kim a aussi réaffirmé qu’il recourrait à la bombe atomique en cas d’attaque nucléaire contre son pays, après le lancement vendredi du Hwasong-17 « avec succès », selon KCNA.

Ce « tir d’essai a clairement prouvé la fiabilité du nouveau système d’armement stratégique majeur », a commenté le média d’Etat.

Le Conseil de sécurité des Nations unies a indiqué qu’il allait se réunir lundi pour discuter de la situation.

Appelant l’organe de l’Onu à « répondre de manière appropriée », l’Union européenne a condamné « une action dangereuse, illégale et irresponsable ».

Fait extrêmement rare, KCNA, unique source d’information venant de Pyongyang, a fait mention de la famille de Kim Jong Un, soulignant que le dirigeant s’était rendu au lancement accompagné de sa « femme et (de sa) fille bien-aimées ».

Kim est apparu aux côtés d’une jeune fille dont l’âge et le nom ne sont pas précisés, vêtue d’une doudoune blanche et de chaussures rouges. Il s’agit de la première confirmation officielle de l’existence de sa fille, selon les experts.

Le régime nord-coréen n’avait jamais confirmé jusque-là l’existence d’une famille du dirigeant.

Les services de renseignements sud-coréens assurent quant à eux que Kim a épousé Ri Sol Ju en 2009, qui a donné naissance à trois enfants entre 2010 et 2017, sans en préciser le sexe.

MALAISIE – Les Malaisiens votent ce samedi 19 novembre lors d’élections législatives, anticipées de plus de dix mois, le gouvernement éclaboussé par un vaste scandale de corruption espérant asseoir sa légitimité et rétablir la stabilité politique dans ce pays d’Asie du Sud-Est. Environ 21 millions d’électeurs inscrits sont attendus dans les bureaux de vote tout au long de la journée, alors que l’on craint que de fortes pluies de mousson ne perturbent le scrutin dans certaines régions.

Depuis quatre années, cette monarchie parlementaire est secouée par des turbulences politiques et une valse des gouvernements qui ont conduit trois premiers ministres à se succéder en quatre ans. Après plus de soixante ans aux commandes, le parti historiquement dominant – l’Organisation nationale unifiée malaise (Umno) – a été lourdement sanctionné dans les urnes et évincé du pouvoir en 2018, marquant la première alternance de l’histoire du pays. Le premier ministre de l’époque Najib Razak, impliqué dans le détournement de plusieurs milliards de dollars du fonds souverain 1MDB, purge actuellement une peine de douze ans de prison.

L’Umno n’est revenu aux affaires qu’avec une faible majorité en 2021, profitant des luttes entre les deux gouvernements qui lui avaient succédé. Et c’est dans l’espoir de renforcer son emprise sur le pouvoir que le premier ministre Ismail Sabri Yaakob a dissous le Parlement et convoqué des élections anticipées, initialement prévues en septembre 2023.

EUROPE – Dassault et Airbus ont enfin réussi à s’entendre. Après plus d’un an de tergiversations et des « négociations intenses », les deux entreprises sont parvenues à un accord pour le coûteux et complexe projet d’avion de combat européen (SCAF), a annoncé le ministère allemand de la Défense.

« L’accord politique sur le SCAF est un grand pas en avant et – surtout dans le contexte international actuel – un signal important de l’excellente coopération entre la France, l’Allemagne et l’Espagne », a également réagi la présidence française dans un communiqué, soulignant que « la France assure le rôle de chef de file du projet ».

L’aboutissement des discussions « représente un grand pas en avant pour ce programme phare de défense européen », a réagi pour sa part l’avionneur européen Airbus. « Maintenant, un certain nombre d’étapes formelles dans les pays respectifs doivent être franchies afin de permettre une signature rapide du contrat auquel nous devrons nous conformer », a-t-il ajouté.

Ce projet emblématique de la coopération européenne qui doit bâtir les outils du combat aérien de l’après 2040 a été lancé en 2017. Fin août 2021, les trois pays concernés – la France, l’Allemagne et l’Espagne -, avaient signé un accord prévoyant 3,6 milliards d’euros d’études détaillées pour lancer en 2025 la construction d’un démonstrateur en vol.

Mais les contrats n’avaient pas été passés faute d’accord sur le partage des tâches entre le constructeur français Dassault Aviation et son partenaire principal, Airbus. 

FRANCE – Ce samedi 19 novembre 2022, le collectif féministe Nous Toutes a donné une nouvelle fois rendez-vous dans la rue. Plusieurs manifestations « pour dire stop aux violences sexistes et sexuelles » et « pour dénoncer l’impunité des agresseurs, au nom de toutes les victimes abandonnées par la justice » sont organisées partout en France. 

Selon le décompte du collectif, à la date du vendredi 18 novembre 2022, 120 femmes ont été tuées par leur conjoint, ex-conjoint ou un inconnu depuis de le début de l’année 2022. 

« Nous manifesterons pour porter la voix de celles qui ne peuvent plus parler, la voix des 700 femmes assassinées sous la présidence d’Emmanuel Macron, et de toutes celles qui l’ont été sous les gouvernements précédents. Nous manifesterons aussi pour crier notre colère face au fonctionnement défaillant des institutions, notamment de la justice et de la police » affirme le Collectif Nous Toutes.

Selon les chiffres de Nous Toutes, « 80 % des plaintes pour violences au sein du couple sont classées sans suite ; 65 % des victimes de féminicides avaient saisi les forces de l’ordre ou la justice ; 2 victimes sur 3 font état d’une mauvaise prise en charge lorsqu’elles veulent porter plainte ». 

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